Vous aimez ? J'en ai fait 25 de plus ici.
Affichage des articles dont le libellé est repost. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est repost. Afficher tous les articles
(repost) Star Wars et demi
Allez tiens, j’évoque un souvenir lointain. Un souvenir de geek.
Nous sommes en 1977 / 1978 par là. Je suis tout gamin, encore inconscient du fantasteek destin que je me forgerai un jour à la force de ma pensée phénoménale (je commence demain). Or donc à cette époque j’ai un âge très précis : l’âge où c’est important que ton père t’emmène au cinoche.
Ce jour-là, en tout cas dans mon souvenir, tout est parfait. Nous sommes seulement mon père et moi, ma main dans la sienne. Le mot geek n’existera pas avant une bonne décennie, vous imaginez un peu ! Du coup un geek dans les années soixante-dix c’est quoi ? Rien qu’un électronicien qui bricole des trucs chelous pour capter des satellites mageeks. Des montages tout plein de machins analogeek : condensateurs, impédances, ampli RF. Et l’odeur de la soudure à l’étain. Bref, un geek c’est mon père.
Et ce jour-là il m’emmène voir Star Wars au cinoche.
Nous arrivons grave en retard pour la séance. Manquerai plus qu'on respecte les horaires ! Négociation avec la caissière. Dans mon souvenir elle est moustachue avec des grandes dents pointues. Au bout d’un moment elle nous laisse entrer. Ouvreuse, lampe de poche, on se faufile, on s’assoit.
Et là putain le choc !
Parce qu’on est pile au moment où le faucon millénium passe en vitesse lumière. Comprenez bien le contexte : dans les seventies les références en matière d’effets spéciaux sont singulièrement limitées. Perso j’en suis à peine aux bases : genre la fin incompréhensible de 2001 l’Odyssée de l’Espace, pas plus.
Autant dire que la force est avec nous : à peine tu t'assois, bim, le faucon millénium passe en vitesse lumière ! La grosse baffe, l’accident de voiture, le coup de matraque sur un crâne d’étudiant. Et surtout, surtout, ce sentiment que mon père et moi on vit exactement le même truc, au même moment, ensemble. Quand tu prends un faucon millénium dans la tronche sans préliminaires il n’y a pas d’âge qui tienne, pas de génération. Si tu n’es pas geek tu ne peux pas comprendre. Cela dit si tu n’es pas geek tu ne lis pas Metallurgeek.
Bref, on se goinfre la seconde moitié du film en comprenant plus ou moins rien du tout. Vu qu’on a manqué tout le début : le généreek en perspective, les scènes d’exposition, l’élément déclencheur, les bases de l'intrigue. Je me souviens vaguement que tout va très vite jusqu’à la fin du film. Mettons le temps de faire Tatooine – Coruscant un jour ou y a pas grève.
Cher lect.eu.r.ice n’arrête surtout pas ici parce que le meilleur c’est maintenant.
Fin du film donc. Les gens se relèvent et quittent la salle. Dans mes yeux starwarisés c'est une armée de clones. Moi aussi je vais pour me lever… Main de mon père sur mon épaule : « on reste dans la salle, le film va bientôt recommencer. » Il précise même que mon cerveau n’aura aucune difficulté à tout remettre dans l’ordre. C’est beau la confiance !
La force est avec nous, je l’ai déjà indiqué. Normal donc que la prédiction se réalise. De nouveaux clones entrent petit à petit, s’assoient. Moi j’ai un peu peur que la caissière moustachue (un Wookie ?) vienne nous sortir parce qu’on n’a pas payé pour la séance suivante. La lumière s’éteint, me voilà un peu rassuré. Et – miracle de la force ou magie du cinéma – une nouvelle projection démarre.
Découvrir Star Wars pour la première fois et demi, c’est tout bonnement l’extase.
Aujourd’hui, je veux dire en [2022], ça me secoue toujours quand le faucon millénium supralumine. Chaque fois aussi fort. Et pareil pour mon père n’en doutez pas. Une version fusionnelle du mal des transports en quelque sorte.
En revanche je ne suis pas certain que mon cerveau ait tout bien remis dans l’ordre. Pire encore avec les épisodes 1, 2 et 3 sortis après les 4, 5, 6 et les 7, 8, 9 juste après les 1, 2, 3. J’ai toujours l’impression d’être décalé d’une demi-séance. Je préfère comme ça ;)
(repost) Réenchanter la recherche d’image
La recherche d’image est d’une efficacité décourageante : on met des mots clés, on cleek, et paf ! On tombe pile sur plein d’images hyper pertinentes. C’est d’un chiant ! Y’aurai pas des trucs cachés un peu, des comportements inattendus, du mystère quoi, voire de la poésie ? Histoire de sortir ne serait-ce qu’une minute de l’efficacité ambiante…
Version courte
Que croyez-vous qu’on trouve sur google ou bing quand on recherche des images correspondant aux mots « résonner » et « vertèbres » ? Essayez donc en cliquant ici et là . Surprenant non ? Bien, je vois que j’ai d’ores et déjà capté l’attention de certains lecteurs ;)
Et avec les mots « fusil » et « flamboyaient » qu’obtient-ton ? Cliquez ici et là. Et encore avec les mots « respires » et « enflammée » parce qu'aujourd’hui(*) c’est la Saint Valentin.
Mézalors keskispass ? Erreur d’indexation des moteurs de recherche ? Mmmm… bizarre quand même que google, bing et les autres fassent la même erreur… En fait il existe une explication, à la fois rationnelle et poéteek. Mais pour ça vous allez devoir vous cogner la version longue et chiante de ce billet.
Version longue et chiante
Reprenons les exemples : résonner vertèbres ramène tout pleins d’images de zèbres, fusils flamboyaient ramène des loups, respires enflammée ramène des roses. Et Metallurgeek ramène sa fraise, mais ça on commence à s’habituer(**).
Le schéma est donc toujours le même : deux mots sans rapport apparent qui ramènent des images sur un sujet inattendu. Allez, je vous expleek comment j’ai fait. Sur un exemple d’abord, puis en généralisant après.
D'abord je choisi un poème évoquant très fortement un sujet précis. Par exemple « le zèbre » de Robert Desnos. C’est mieux si le poème est souvent cité par des internautes et surtout souvent illustré, en l’occurrence par des images de zèbres.
À l’intérieur de ce poème, je choisis deux mots ayant les propriétés suivantes (accrochez-vous, c’est là qu’il faut faire gaffe) :
- Les deux mots n’ont aucun rapport évident avec le sujet du poème. Par exemple le mot « résonner » comme ça à sec, ça ne m’évoque pas directement le zèbre. « Raisonner » peut-être, mais « résonner » non.
- Les deux mots sont rarement utilisés simultanément. En l’occurrence on n’utilise pas souvent « résonner » et « vertèbres » dans la même phrase. Sauf peut-être une phrase sur le judo, du style « il m’a placé un eri-seoi-nage de ouf, ça m’a fait résonner les vertèbres ». Ou peut-être sur la museek « le violoncelle me fait résonner les vertèbres jusqu’au fond de l’âme. » Mais bon, c’est pas fréquent. Tiens, du coup je vous mets un petit morceau de violoncelle.
Au final, nous avons donc les mots « résonner » et « vertèbres » sans rapport apparent, rarement associés sauf dans un texte précis souvent illustré par des images de zèbre. CQFD.
Pour ceux qui, comme moi, aiment bien visualiser les raisonnements de manière grapheek, voici un croquis. Au début je voulais le faire avec des pastels gras piqués à ma fille mais décidément je suis une quiche : y en a partout, sur le jean, sous les ongles, même dans l’imprimante quand j’ai voulu scanner. Et puis ça bave dégueu. Une quiche je vous dis. Du coup je l’ai refait au stylo bille.
Généralisons
À priori, ça se généralise. En prateek il est quand même assez difficile de créer des bons exemples. D’abord il faut repérer des textes bien connus afin qu’ils soient cités sur un maximum de pages. Ensuite il faut que ces textes évoquent fortement un sujet « illustrable » : genre animaux et objets. Pour ça les poèmes fonctionnent bien, avec leur puissance d’évocation absolument inégalable. Pour les roses j'ai utilisé le poème "les roses de Saadi" de Marceline Desbordes-Valmore. Pour les loup, vous allez pas le croire mais j'ai utilisé le poème la mort du loup, d'Alfred de Vigny. Truc de dingue : le mec il écrit ça en 1843 et ça sert encore aujourd'hui !
J’ai également essayé avec quelque chose de plus abstrait comme le fragment de discours « I have a dream. » Alors là ça coince parce que, certes c’est très cité, mais le texte est souvent illustré par lui-même. Ou par une photo de Martin Luther King, ce qui révèle tout de suite le truc. En anglais c’est compliqué aussi. Déjà parce que je maîtrise moins les nuances. Et aussi, parce que la poésie anglaise... euh… comment dire… j’ai pas été initié.
Epilogue : à quoi ça sert ?
Ben a rien du tout c'te blague. Comme la poésie. Vite vite, retournons à notre monde d'efficacité rationnelle et tarifée. Des fois qu'on se mette à penser hors des sentier battus...
(*) Ouah, deux apostrophes dans le même mot !
(**) Ou pas.
(repost) À la bourre-hâtif
Je déboule en re-tartare à la gare Saint-Lasagne. En robe des champs, encore un peu cassoulet de la veille, chaussons aux pommes aux pieds. Je cours et paf, la bûche de Noël ! Je me relève trop tartiflette : mon train-de-côtes s'éloigne déjà.
Vite au Métro. Changement Opéra-ganache, puis stations Saint-Jacques poêlées, Ternes-au-mix, Madeleine de Proust et me voici enfin agar-agar Montparnasse. Salsepareille ! Trop tartine encore une fois. Je ratatouille le Paris-Brest de sept-heures-huîtres.
Quelle truffe ! Même pas de galette pour un taxi. Je tournedos et m'en vais à pieds-paquets. J'ai oublié mon manteau, ail-en-chemise, ça caille. Je frissonne carpaccio. À tous les cou-farci je vais attraper un baba-au-rhum.
Je court-bouillon, je vol-au-vent, mais avec mes cuisses de grenouilles me voilà tout essoufflé au fromage.
Et finalement quelle chance ! Juste au coing j'aperçois une pot-au-feu tricolore. C'est Charlotte-Framboise au volant de sa quatre-quarts à gros boudins noirs. Je lui fais couscous et m'entremets direct dans sa voiture.
Allez gigot, dit-elle, écrasant le champignon pour faire chauffer le turbot. Et nous voilà, taillant la bavette, sur la choucroute de Rungis !
(Faut que j'arrête de lire du Queneau pendant mon régime).
(Repost) La Virale et L'affermie
Posté il y a un an déjà, mais toujours plus ou moins d'actualité.
Attends je vérifie... Ouais, plutôt plus que moins.
(repost) Chamallows : on nous arnaque !
Il faut se rendre
à l’évidence : les gens font n’importe quoi avec des chamallows. Par exemple,
ils les mangent bêtement en piochant au hasard dans le paquet. Ou ils les font
griller sur un feu de camp le soir en jouant du joint et en fumant des guitares.
N’importe quoi.
Ce matin en
ouvrant un paquet de chamallow, j’ai fait la seule chose raisonnable qu’on
puisse faire avec des chamallows : les trier. Les roses d’un côté, les blancs
de l’autre.
Comment trier efficacement des chamallows?
Trier, mais pas genre n’importe comment, non. J’ai essayé plusieurs méthodes pour trouver la plus rapide. Au départ, j’ai pensé qu’il suffisait de les étaler sur la table et de piocher rapidement selon la couleur pour mettre les roses dans un bol et les blancs dans l’autre. En faisant ça avec les deux mains ça va assez vite. Mais si vous y réfléchissez, ça fait énormément bouger les mains qui perdent alors du temps en allers-retours entre la table et les bols.
Faisons donc l’inverse :
étalons les chamallows sur la table, pas trop loin les uns des autres. Puis, en
bougeant très peu les mains, emmenons les blancs dans un coin et les roses dans
l’autre. Chaque main peut prendre des blancs dans un sens et des roses au
retour. Les mains bougent très peu, on a l’impression que rien ne se passe.
Mais très rapidement on se retrouve avec deux tas. Y a plus qu’à les mettre
dans les bols.
C’est là qu’intervient
la faille dans la méthode : plutôt que prendre les chamallows avec les
mains et les déposer dans les bols, ce qui aurait fait plusieurs voyages, j’ai
cru malin de mettre le bol sous le bord de table et de rabattre les chamallows
dans le bol avec mon avant-bras.
Résultat, une
grosse moitié des chamallows blancs par terre. Le bol s’en est sorti de
justesse. Allez, passons sur cette légère erreur de visée… Quand on déconne pas
à la fin, ça reste pour l’instant la méthode de tri la plus rapide que j’ai
trouvé.
Mais il y a pire
Et c’est là que je veux en venir : ON NOUS ARNAQUE !!! en effet, le paquet contenait 35 chamallows blancs et SEULEMENT 24 chamallows roses. Alors que tout le monde sait que ce sont les roses les meilleurs. Et de loin. Je vais acheter quelques autres paquets pour vérifier ce qui pourrait bien être l’arnaque du siècle, loin devant Madoff et Kerviel. Je vous tiens au courant bien sûr. Et si ça se confirme j’essaye avec les dragibus et les crocodiles aux yeux jaunes.
Résultat des
courses, je me retrouve avec des chamallows tout chelous à force d’avoir été
manipulés, une partie est tombée par
terre(*) et j’ai constaté qu’on nous arnaquait.
Et le positif dans tout ça ?
Le positif ? C'est simple : pendant près d’une demi-heure j’ai pensé à rien d’autre
qu’à manipuler des chamallows(**). On est au-delà de la médiation zen, les bouddhistes
peuvent aller remettre leurs tong. On est même au-delà de la méditation
chamanique. Là c’est méditation CHAMALLOWOÏQUE !!!
(*) M’en fout,
c’est des blancs, sont pas bons les blancs.
(**) Pour ceux
qui se demandent combien il y a de M à chamallow, ça dépend. Les blancs n’ont qu’un
M. Les roses ont deux M, parfois trois. Parce qu’on les M plus.
(repost) Au pays du Métal
C'est l'histoire d'un explorateur au pays du Métal. Il explore il explore et, en fond sonore, il entend en permanence de la batterie.
Un jour il rencontre un indigène métalleux et lui demande si la batterie s'arrête parfois de jouer. L'indigène répond : "Au pays du Métal, quand batterie stop, très mauvais."
L'explorateur continue, continue, et chaque jour il entend de la batterie. Et tous les indigènes qu'il questionne répondent : "Au pays du Métal, quand batterie stop, très, très, très mauvais."
Un jour il rencontre un indigène métalleux et lui demande si la batterie s'arrête parfois de jouer. L'indigène répond : "Au pays du Métal, quand batterie stop, très mauvais."
L'explorateur continue, continue, et chaque jour il entend de la batterie. Et tous les indigènes qu'il questionne répondent : "Au pays du Métal, quand batterie stop, très, très, très mauvais."
Enfin l'explorateur parvient à rencontrer le grand Shaman du Métal et lui pose la question. Le grand Shaman s'assoit, fait fumer à l'explorateur des herbes qui rendent nigaud et d'une voix profonde énonce : "Au pays du Métal, quand batterie stop, très très mauvais. Parce que quand batterie stop, solo de basse commence !"
Allez tiens, je vous en mets un beau quand même (de solo de basse). Joué par Cliff Burton paix à son âme. Comme on dit, il savait servir de la pelle et du manche !
Allez tiens, je vous en mets un beau quand même (de solo de basse). Joué par Cliff Burton paix à son âme. Comme on dit, il savait servir de la pelle et du manche !
(repost) Faut-il terminer une chose avant d'en commencer une autre ?
Hmmm, voilà une question bien difficile... Faut-il terminer une chose avant d'en commencer une autre ? Le genre de question à se prendre le menton d'une main et à froncer les sourcils de l'autre pour montrer qu'on réfléchit en profondeur. Ou pas. Parce qu'on pourrait aussi dire que la question a un caractère tellement général qu'elle en devient débile. Ouaip.
![]() |
| The Walkilg Dead Saison 03 |
100% des lecteurs du blog Getting Things Done, la célèbre méthode de gestion du temps, répondent : "Oui ! Il faut terminer la série en cours, puis, éventuellement, dans un second temps, si les ressources sont suffisantes, on peut envisager de démarrer la série suivante." Genre One Thing at a Time. Quel classicisme, quel conformisme, quelle orthodoxie ! Beurk ! Pourquoi pas planifier tant qu'on y est ?
![]() |
| Game Of Thrones Saison 03 |
Pour ma part, voici de quelle manière je m'extirpe de cette délicate dialecteek. Ça se fait en trois étapes importantes, étapes que je vais généraliser ensuite en une nouvelle méthode de gestion du temps, mais n'anticipons pas.
Etape 1 : fuir !
La première étape consiste à fuir le problème en commençant une troisième chose. En l'occurrence je m'empresse de visionner un épisode d'une autre série n'ayant RIEN À(**) VOIR AVEC TWDS03E16 ET GOTS03E01. Il est important que la troisième chose n'ait absolument rien à voir avec le reste. Dans le cas présent je décide de visionner un épisode que l'on notera CULTS01E01 pour simplifier. CULT est une série à priori nulle à chier, ce qui me dispensera probablement de devoir la terminer un jour, ouf ! Notez bien que - dès cette première étape - je m'emmêle les pinceaux parce qu'en fait je visionne l'épisode 6 qu'on notera CULTS01E06 pour simplifier, au lieu de CULTS01E01. Du coup je comprends rien. Mais c'est pas grave parce que là c'est juste pour exemplifier le principe.
Etape 2 : courir !
Me voilà maintenant avec un problème différent du précédent. J'ai en effet le choix entre visionner TWDS03E16 ou GOTS03E01 ou CULTS01E01 (sans me tromper cette fois). Ce nouveau problème atteint une complexité suffisante pour me prendre assez sérieusement la tête. Ce qui me conduit tout naturellement à la deuxième étape cruciale, la clé de voute de la méthode : enfiler mes chaussures de sport et courir un bon gros footing entrecoupé de pompes et de tractions.
Etape 3 : écrire !
De retour de footing tout crotté parce qu'il pleut, il reste maintenant à consolider. Je dis consolider mais d'autres pourraient dire capitaliser ou positiver. Et c'est ce que je fais, le plus simplement du monde, en écrivant le billet que vous êtes justement en train de lire. Ainsi, je capitalise sur mon expérience réussie de gestion du temps et, peut-être, je permets à chacun d'en profiter. Il est important de positiver, par exemple en remarquant que j'ai évité de m'abrutir devant des séries américaines débiles et violentes. À la place, je me suis abruti en courant, entrecoupé de pompes et de tractions.
Etape 1 : fuir !
La première étape consiste à fuir le problème en commençant une troisième chose. En l'occurrence je m'empresse de visionner un épisode d'une autre série n'ayant RIEN À(**) VOIR AVEC TWDS03E16 ET GOTS03E01. Il est important que la troisième chose n'ait absolument rien à voir avec le reste. Dans le cas présent je décide de visionner un épisode que l'on notera CULTS01E01 pour simplifier. CULT est une série à priori nulle à chier, ce qui me dispensera probablement de devoir la terminer un jour, ouf ! Notez bien que - dès cette première étape - je m'emmêle les pinceaux parce qu'en fait je visionne l'épisode 6 qu'on notera CULTS01E06 pour simplifier, au lieu de CULTS01E01. Du coup je comprends rien. Mais c'est pas grave parce que là c'est juste pour exemplifier le principe.
Etape 2 : courir !
Me voilà maintenant avec un problème différent du précédent. J'ai en effet le choix entre visionner TWDS03E16 ou GOTS03E01 ou CULTS01E01 (sans me tromper cette fois). Ce nouveau problème atteint une complexité suffisante pour me prendre assez sérieusement la tête. Ce qui me conduit tout naturellement à la deuxième étape cruciale, la clé de voute de la méthode : enfiler mes chaussures de sport et courir un bon gros footing entrecoupé de pompes et de tractions.
Etape 3 : écrire !
De retour de footing tout crotté parce qu'il pleut, il reste maintenant à consolider. Je dis consolider mais d'autres pourraient dire capitaliser ou positiver. Et c'est ce que je fais, le plus simplement du monde, en écrivant le billet que vous êtes justement en train de lire. Ainsi, je capitalise sur mon expérience réussie de gestion du temps et, peut-être, je permets à chacun d'en profiter. Il est important de positiver, par exemple en remarquant que j'ai évité de m'abrutir devant des séries américaines débiles et violentes. À la place, je me suis abruti en courant, entrecoupé de pompes et de tractions.
FleeRunWrite : une nouvelle méthode de gestion du temps
L'exemple introductif, vous l'aurez compris, n'est qu'un prétexte à la présentation de ma nouvelle méthode de gestion du temps. Vous verrez à l'usage qu'il s'agit d'une méthode puissante et applicable en toute situation. J'en rappelle les étapes :
L'exemple introductif, vous l'aurez compris, n'est qu'un prétexte à la présentation de ma nouvelle méthode de gestion du temps. Vous verrez à l'usage qu'il s'agit d'une méthode puissante et applicable en toute situation. J'en rappelle les étapes :
- Fuir ! En commençant quelque chose qui n'a rien à voir.
- Courir ! Entrecoupé de pompes et de tractions.
- Ecrire ! Pour consolider, capitaliser, positiver.
En anglais, cette méthode s'intitule : FleeRunWrite. Je choisi un nom anglais parce qu'en français ça sonne toujours moins crédible. Au début, vous aurez à coeur d'appliquer FleeRunWrite à des situations simples de la vie courante (oui, la vie courante). Par exemple en voiture : vous ne savez pas s'il faut d'abord finir votre trajet ou bien commencer un bon repas. Qu'à cela ne tienne, FleeRunWrite vous donne la réponse : commencez à vous garer en double file (Flee) ; allez courir entrecoupé de pompes et de tractions (Run) ; écrivez à la préfecture pour contester positivement l'enlèvement de votre voiture en fourrière (Write).
Un jour je prendrai le temps d'expliquer le fondement théoreek de cette méthode, mais ça risque d'être long. En gros c'est basé sur le fait que, quand il y a le choix entre seulement deux solutions c'est toujours la troisième la meilleure, suivie d'un bon gros footing.
Un jour je prendrai le temps d'expliquer le fondement théoreek de cette méthode, mais ça risque d'être long. En gros c'est basé sur le fait que, quand il y a le choix entre seulement deux solutions c'est toujours la troisième la meilleure, suivie d'un bon gros footing.
Epilogue
Il ne me reste plus, fidèle(s) lecteur(s), qu'à vous souhaiter une bonne gestion du temps avec FleeRunWrite. Pour ma part je vais me détendre les muscles et l'esprit dans un bon bain chaud. J'en profiterai pour visionner un épisode d'une série américaine débile et violente que j'affectionne tout particulièrement, épisode dont le choix reste encore à déterminer.
(*) un bref calcul indeek donc que MetallurGeeK a maintenant 6 lecteurs :)
(**) oui, je mets parfois l'accent grave sur le À majuscule. En revanche j'ai du mal à faire les é majuscules. Comme quoi.
(*) un bref calcul indeek donc que MetallurGeeK a maintenant 6 lecteurs :)
(**) oui, je mets parfois l'accent grave sur le À majuscule. En revanche j'ai du mal à faire les é majuscules. Comme quoi.
Inscription à :
Commentaires (Atom)







