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Le sourire est le commencement de la grimace
Alors visiblement la mode est à la dépression souriante.
J'ai vu ça partout cet été y compris dans des médias hyper-sérieux genre FB, La provence, Twitter, Femme Actuelle (*). Le terme dépression souriante existe depuis longtemps mais son usage augmente rapidement ces derniers temps. Tiens je te copie colle un google trend pour "smiling depression" (en rouge) versus "masked depression" (en bleu ).
Franchement la dépression souriante je trouve ça pas con du tout. Je veux dire, quitte à broyer du noir, autant sourire quand même c'est toujours ça de pris. Le seul problème évidement c'est pour détecter la guérison. Comment ça se passe quand on guéri d'une dépression souriante ? On se met à faire la gueule du jour au lendemain ? Parce qu'à ce compte là des gens qui ont guéri j'en connais un paquet !
Allez, petite blague de comptoir sur le thème, histoire de... sourire un peu. Un gars entre dans un bar et commande cinq bières. "Des pressions ?" demande le barman. "Nan alcoolisme." (**)
(*) Pendant les vacances j'essaie de lire des trucs un peu compliqués. Pour tout vous dire j'ai aussi lu la moitié d'une thèse en crypto, mais ça c'était intéressant, donc simple.
(**) Ouais, à l'écrit ça rend pas les histoires de comptoir.
J'ai testé le Hell-Feed
Ayé, j’ai reçu mon pack découverte feed ! Deux barres, une bouteille de mélange prêt à boire, deux bouteilles de poudre à mélanger soi-même-tout-seul-comme-un-grand.
Ça fait quelque temps que je m’intéresse intellectuellement à ce type de nourriture, sans jamais vraiment essayer. Mais là bon, de la bouffe végan(*) sans gluten(**) fabriquée en France, je me dis qu’il faut tenter.
Avertissement : je suis blogueur pas influenceur. Je relate une expérience perso et Feed ne me lâche pas de la grosse caillasse pour que je parle d’eux en bien à mes 42 lecte.ur.i.ce.s (t’ain c’est trop compliqué le langage inclusif, je vais dire followers).
Les objectifs précis de mon test
1) Voir si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
2) Voir si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
3) Voir si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
4) Voir si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.
2) Voir si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
3) Voir si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
4) Voir si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.
Les goûts et les couleurs
Pour ce test, un seul point m’indiffère : le goût. Il se trouve j’ai des goûts de chiottes. En général certes, mais plus particulièrement en matière de nourriture. Donc le fait que j’aime - ou pas - ne vous sera d’aucune utilité. Limite quand je dis que j’aime faut se méfier.
De plus, grâce aux miracles de l’ingénierie alimentaire je sais qu’à peu près n’importe quoi peut avoir à peu près n’importe quel goût. Ceci-dit, si le côté gustatif vous intéresse, voici quelques vidéos plutôt bien faites qui en parlent.
De plus, grâce aux miracles de l’ingénierie alimentaire je sais qu’à peu près n’importe quoi peut avoir à peu près n’importe quel goût. Ceci-dit, si le côté gustatif vous intéresse, voici quelques vidéos plutôt bien faites qui en parlent.
Premier essai : raté !
Je me fais taxer ma première barre par tous les crève-la-dalle de ma famille qui veulent essayer. Obligé de tronçonner en tout petits bouts, la loose, il m’en reste que la moitié d’un cinquième(***).
Je suis formel, un dé à coudre de barre pomme-cranberies ça ne nourrit pas assez. À mon avis ça s’appleek aussi aux autres parfums.
Je décide de planquer ce qui reste de mon pack découverte avant que les autres crevards malnutris me taxent tout.
Je suis formel, un dé à coudre de barre pomme-cranberies ça ne nourrit pas assez. À mon avis ça s’appleek aussi aux autres parfums.
Je décide de planquer ce qui reste de mon pack découverte avant que les autres crevards malnutris me taxent tout.
Deuxième essai : pas mal :)
J’englouti la bouteille de mélange vanille tout prêt. Il est 13h et mon p’tit dèj est déjà loin. J’ai carrément la jaffe et donc je m’injecte toute la bouteille d’un trait sans même bouger la glotte. Forcément ça pèse sur l’estomac pendant une bonne demi-heure. Normal. Avec de l’eau pure ça aurait fait pareil. 750ml sans déglutir y a qu’avec la bière que ça passe crème.
Par-contre début d’aprèm nickel, comme après un déjeuner léger quoi. Quand même vers 17h je mange une vielle banane toute noire et une clémentine sans la peau.
Par-contre début d’aprèm nickel, comme après un déjeuner léger quoi. Quand même vers 17h je mange une vielle banane toute noire et une clémentine sans la peau.
Intermède diététeek
Je parle de mon essai autour de moi et on m’indeek que l’aspect « composition » est super important. Genre tout ce qui est valeur nutritionnelle, ingrédients, calories, vitamines… En effet ça doit être primordial parce que mes potes en discutent longuement.
Pour être sympa je regarde un peu les étiquettes. Bon, en fait c’est marqué trop petit. Je laisse tomber l’aspect composition et je reste sur mes objectifs initiaux.
Pour être sympa je regarde un peu les étiquettes. Bon, en fait c’est marqué trop petit. Je laisse tomber l’aspect composition et je reste sur mes objectifs initiaux.
Troisième essai : bien
Je m’attaque à la bouteille de poudre tomates à la provençale. Pour cet essai je mélange avec du lait de chèvre (entier). Normalement il faut mélanger avec de l’eau. Mais la bouteille est à moi alors je fais ce que je veux avec. Et puis la chèvre ça m’évoque la Provence, Monsieur Segin.
Et ben vous n’allez pas le croire mais c’est pas mal du tout. Pas faim jusqu’à 19h30. Enfin je veux dire pas plus faim que d’habitude parce que j’ai toujours plus ou moins la dalle. Petit détail, j’ai bu un peu moins vite qu’au premier essai. Possible que ça joue.
Je suis vaguement inquiet concernant l’absence de mastication évoquée dans certaines vidéos. Mais illico je me souviens que je ne masteek pas non plus mes sandwichs. Du coup ça va.
Côté prateek c’est un peu Rock&Roll… Parce que je ne vous ai pas dit mais après le sport je mange dans ma voiture #viedemerde. J’aime bien ça me permet d’écouter OKLM le début de la tête au carré.
Alors certes la voiture n’est pas l’endroit idéal pour mélanger des trucs. Mais ça reste jouable. Le coup à prendre c’est de faire ça au-dessus du siège passager comme pour le sexe. Je mets la bouteille de poudre à l’horizontale - bien comme ils disent sur le site web - pour pas faire de grumeaux. Et je transvâââse au mieux. Je suis content parce que ça n’en renverse presque pas sur le siège passager. Maintenant je secoue fort comme dans un mosh-pit. Un mec qui passe sur le parking fait comme s’il ne me voyait pas.
Bon faut avouer, à cause du lait, des grumeaux il en reste quand même. Ceci-dit ça ne me dérange pas. C’est même marrant d’essayer de les chopper avec les dents. Et puis je ne comprends pas très bien cette obsession d’éviter les grumeaux, on s’en fout un peu ou bien ?
En termes de quantité, un litre de lait de chèvre ça fait trop. Ça ne tient pas en entier dans la bouteille de feed. Même en comptant ce qui coule sur le siège passager. Du coup je termine le lait pur vers 17h30. Mais pas par besoin de me nourrir, juste pour pas gââââcher.
Et ben vous n’allez pas le croire mais c’est pas mal du tout. Pas faim jusqu’à 19h30. Enfin je veux dire pas plus faim que d’habitude parce que j’ai toujours plus ou moins la dalle. Petit détail, j’ai bu un peu moins vite qu’au premier essai. Possible que ça joue.
Je suis vaguement inquiet concernant l’absence de mastication évoquée dans certaines vidéos. Mais illico je me souviens que je ne masteek pas non plus mes sandwichs. Du coup ça va.
Côté prateek c’est un peu Rock&Roll… Parce que je ne vous ai pas dit mais après le sport je mange dans ma voiture #viedemerde. J’aime bien ça me permet d’écouter OKLM le début de la tête au carré.
Alors certes la voiture n’est pas l’endroit idéal pour mélanger des trucs. Mais ça reste jouable. Le coup à prendre c’est de faire ça au-dessus du siège passager comme pour le sexe. Je mets la bouteille de poudre à l’horizontale - bien comme ils disent sur le site web - pour pas faire de grumeaux. Et je transvâââse au mieux. Je suis content parce que ça n’en renverse presque pas sur le siège passager. Maintenant je secoue fort comme dans un mosh-pit. Un mec qui passe sur le parking fait comme s’il ne me voyait pas.
Bon faut avouer, à cause du lait, des grumeaux il en reste quand même. Ceci-dit ça ne me dérange pas. C’est même marrant d’essayer de les chopper avec les dents. Et puis je ne comprends pas très bien cette obsession d’éviter les grumeaux, on s’en fout un peu ou bien ?
En termes de quantité, un litre de lait de chèvre ça fait trop. Ça ne tient pas en entier dans la bouteille de feed. Même en comptant ce qui coule sur le siège passager. Du coup je termine le lait pur vers 17h30. Mais pas par besoin de me nourrir, juste pour pas gââââcher.
Quatrième essai : pas assez pour moi
Je déjeune avec juste la deuxième barre du pack découverte. Sympa à mâcher mais y en a pas beaucoup. Comme boisson je me tape 1,5 L de Dr Pepper. C’est dégueu mais j’adore. Je ne sais pas si c’est psychologeek ou pas mais j’ai la jaffe pendant toute l’aprèm. Je braquerai volontiers une banque alimentaire.
Pas à tortiller, une seule barre ne suffit pas à mon régime de sportif bedonnant. Je les mangerai deux par deux ou je complèterai avec des cochonneries genre tomate, pomme ou orange.
Pas à tortiller, une seule barre ne suffit pas à mon régime de sportif bedonnant. Je les mangerai deux par deux ou je complèterai avec des cochonneries genre tomate, pomme ou orange.
Cinquième et dernier essai : une tuerie !
L’étape tant attendue : le mélange à la bière. Alors déjà je ne choisis pas n’importe quelle bière. J’opte pour LA bière du HellFest. Deux bouteilles.
Tiens, petite digression pour vous parler de cette bière : démentielle ! Ce sont les brasseries Mélusine(****) qui élaborent ça. Sises juste à côté de Clisson comme quoi la nature est bien faite. Une I.P.A. de malade mental callée à 6.66° the-taux-d’alcool-of-the-beast. Avec mode et rations bien entendu l’abus d’alcool étant dangereux pour la santé(*****). Parfumée comme une jeune mariée, puissante comme l’intro de walk, amère comme spleen et idéal, longue en bouche comme un growl de Summoning. On la trouve maintenant dans certains supermarchés. Quand la bouteille est vide tu peux faire comme avec les coquillages : tu mets contre ton oreille et t’entends la War-Zone !
Revenons au sujet. Côté prateek c’est limite limite. Feed n’a clairement pas anticipé le mélange à la bière, faut que je leur fasse un e-mail. Sérieux ça mousse direct pire qu’un mentos dans du Breizh-Cola. Et encore, je n’ai pas commencé à secouer.
Faut verser toooouuuut dooouuucement, laisser retomber la mooouuusse (c’est long) et reverser petit à petit. Moi ça me gave. Au bout d’un temps j’aspire la mousse direct avec la bouche pour refaire de la place. Euh, là je fais ça chez moi hein, pas dans la voiture parce que le siège passager n’a pas fini de sécher.
Bref je parviens à verser la quantité de bière requise. Même phénomène qu’avec le lait de chèvre : il y a du surplus. Obligé de boire la bière pure, la mort dans l’âme.
Etape suivante : v’là l’enfer pour secouer ! Alors je vous donne deux trois trucs pour quand vous le ferez vous-même : 1) bien bien bien fermer la bouteille 2) garder un torchon à portée de main 3) ouvrir un petit peu de temps en temps pour laisser s’échapper du gaz. Mais même comme ça je vous rassure on s’en met partout.
Et hop je bois mon Hell-Feed. Là ça prend un moment de temps. J’ai annoncé au début du billet que je n’évoquerai pas le goût : tant mieux. Côté nutritif je suis formel, ça fait précisément le même effet qu’une bouteille de feed normale plus deux bières HellFest. En fait je crois qu’il n’y a pas besoin de mélanger les deux, je ne recommencerais pas.
Tiens, petite digression pour vous parler de cette bière : démentielle ! Ce sont les brasseries Mélusine(****) qui élaborent ça. Sises juste à côté de Clisson comme quoi la nature est bien faite. Une I.P.A. de malade mental callée à 6.66° the-taux-d’alcool-of-the-beast. Avec mode et rations bien entendu l’abus d’alcool étant dangereux pour la santé(*****). Parfumée comme une jeune mariée, puissante comme l’intro de walk, amère comme spleen et idéal, longue en bouche comme un growl de Summoning. On la trouve maintenant dans certains supermarchés. Quand la bouteille est vide tu peux faire comme avec les coquillages : tu mets contre ton oreille et t’entends la War-Zone !
Revenons au sujet. Côté prateek c’est limite limite. Feed n’a clairement pas anticipé le mélange à la bière, faut que je leur fasse un e-mail. Sérieux ça mousse direct pire qu’un mentos dans du Breizh-Cola. Et encore, je n’ai pas commencé à secouer.
Faut verser toooouuuut dooouuucement, laisser retomber la mooouuusse (c’est long) et reverser petit à petit. Moi ça me gave. Au bout d’un temps j’aspire la mousse direct avec la bouche pour refaire de la place. Euh, là je fais ça chez moi hein, pas dans la voiture parce que le siège passager n’a pas fini de sécher.
Bref je parviens à verser la quantité de bière requise. Même phénomène qu’avec le lait de chèvre : il y a du surplus. Obligé de boire la bière pure, la mort dans l’âme.
Etape suivante : v’là l’enfer pour secouer ! Alors je vous donne deux trois trucs pour quand vous le ferez vous-même : 1) bien bien bien fermer la bouteille 2) garder un torchon à portée de main 3) ouvrir un petit peu de temps en temps pour laisser s’échapper du gaz. Mais même comme ça je vous rassure on s’en met partout.
Et hop je bois mon Hell-Feed. Là ça prend un moment de temps. J’ai annoncé au début du billet que je n’évoquerai pas le goût : tant mieux. Côté nutritif je suis formel, ça fait précisément le même effet qu’une bouteille de feed normale plus deux bières HellFest. En fait je crois qu’il n’y a pas besoin de mélanger les deux, je ne recommencerais pas.
Conclusion : eh ben ça le fait
Pour l’usage que j’en ai, ça me va. Attends, je reprends les quatre objectifs du début.
1) Voire si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
1) Voire si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
Les bouteilles c’est impec. Les barres c’est un peu lèj pour moi.
2) Voire si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
2) Voire si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
Ah ben tiens, j’ai complètement oublié d'évoquer le prix. Mais clairement ça revient moins cher que des King-Donald. Même en comptant le prix du lait de chèvre.
3) Voire si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
Clairement oui. Juste je fais mes mélanges à l’avance pour épargner ma voiture.
4) Voire si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.
Putain ouais !!!!
Epi(co)logue
Là je me suis racheté deux gros sachets, parfum nature. J’ai repris quelques barres aussi. Parce que j’ai plein d’autres idées…
Pour le p'tit dèj notamment : mélangé avec de l’eau, du jus de fruit, de la vitamine C effervescente et deux guronsan. Sur les barres je vais tartiner du caramel beurre salé et tremper dans le café (ça j’essaye demain matin).
Je réfléchi aussi à une version revisitée de ma célèbre mousseline d’étudiant mais là attention, c’est niveau 3ième dan.
(*) Je ne suis pas complétement végan, je suis métalleux. Mais végan ça me plait quand même. Foutre la paix aux animaux j’aime bien l’idée.
(**) Perso je n’ai rien contre le gluten d’autant que je ne sais pas exactement ce que c’est. Mais j’ai deux ami.e.s qui mangent sans gluten. Sont pas plus cons que les autres. Comme quoi l’absence de gluten ne doit pas être bien dangereuse.
(***) 10%, t’as bon.
(****) M. et Mme Enfaillite ont une fille. Mélusine, oui. Tiens je profite que tu lises la note de bas de page pour préciser que les Brasseries Mélusines ne me lâchent pas non plus des thunes pour que je parle d’eux. Par-contre moi, qu’est-ce que j’en achète !
(*****) Je connais un gars il est devenu plus con que son hamster à cause de la picole. Et à la base son hamster c’était pas un prix Nobel.
Pour le p'tit dèj notamment : mélangé avec de l’eau, du jus de fruit, de la vitamine C effervescente et deux guronsan. Sur les barres je vais tartiner du caramel beurre salé et tremper dans le café (ça j’essaye demain matin).
Je réfléchi aussi à une version revisitée de ma célèbre mousseline d’étudiant mais là attention, c’est niveau 3ième dan.
(*) Je ne suis pas complétement végan, je suis métalleux. Mais végan ça me plait quand même. Foutre la paix aux animaux j’aime bien l’idée.
(**) Perso je n’ai rien contre le gluten d’autant que je ne sais pas exactement ce que c’est. Mais j’ai deux ami.e.s qui mangent sans gluten. Sont pas plus cons que les autres. Comme quoi l’absence de gluten ne doit pas être bien dangereuse.
(***) 10%, t’as bon.
(****) M. et Mme Enfaillite ont une fille. Mélusine, oui. Tiens je profite que tu lises la note de bas de page pour préciser que les Brasseries Mélusines ne me lâchent pas non plus des thunes pour que je parle d’eux. Par-contre moi, qu’est-ce que j’en achète !
(*****) Je connais un gars il est devenu plus con que son hamster à cause de la picole. Et à la base son hamster c’était pas un prix Nobel.
Des chips collées au palais
Antoine nous fait l'amitié d'un billet invité sur Metallurgeek.
Enjoy !
Enjoy !
Aujourd'hui, je suis allé dans un bar
écouter un concert. Deux guitaristes. Je connaissais l'un des deux,
et je retrouvais plusieurs personnes de ma connaissance à
l'occasion. Une bonne soirée en perspective, dirons-nous.
Mais horreur ! Bien qu'ayant pris soin
de prendre un vêtement de pluie par temps de pluie, présence
d'esprit inhabituelle chez moi, chose étrange tout autant
qu'inattendue, j'ai cependant oublié de prendre quoi que ce soit
pour noter des idées.
Des idées, tout le monde en a tout le
temps, bien sûr. Ce qui différencie les gens du commun des
scénaristes, ou disons, de manière plus générale, des créateurs,
c'est sans doute que ces derniers savent d'une part noter toutes
leurs idées plutôt que de les laisser filer, et d'autre part ne
garder que les bonnes une fois la relecture venue.
Toujours est-il que me voilà dans un
bar sans papier ni crayon, avec des gens sans papier ni crayon. Je
sais que j'ai tendance à oublier toutes mes idées, les bonnes comme
les mauvaises, et là, cerise sur le chapeau... j'allais boire de
l'alcool ! Le pompon ! Malédiction ! Que faire, que faire ?
"Ton mobile !" me direz-vous.
Oui, je pourrais transformer en bloc-note mon téléphone qui sert à
téléphoner. Je pourrais créer un brouillon de SMS pour ne pas
l'envoyer, juste pour garder ce qui me passe par la tête. Je suppose
que ce n'est pas ma manière de faire, et j'ai choisi, à la place,
le palais mental. En français, on dit la
méthode des lieux.
Oui, vous savez, le moyen
mnémotechneek. Celui de Patrick Jane dans The Mentalist. Celui de
Sherlock dans Sherlock. Celui où on voit ce dernier se prendre la
tête dans les mains et explorer de manière exagérément dramateek
son palais imaginaire où sont entreposés tous ses secrets.
C'est donc ce que j'ai fait. À défaut
de palais, j'ai choisi la maison de mon enfance.
Ainsi, en écoutant cette museek
country pour laquelle j'étais venu, en regardant défiler le
diaporama thémateek projeté sur un mur du bar, j'ai vu une image de
pont couvert. Ce pont m'a donné une idée d'écriture à intégrer
dans un roman. On pourrait imaginer un immense pont couvert qui
traverse un fleuve. Ce pont serait large et pourrait abriter un
marché, surtout les jours de pluie. Ce pont serait peut-être
iconeek de ce village. Ce pont a donc trouvé place dans le petit
escalier qui mène à la porte de mon ancienne maison.
En prenant l'apéro entre amis, il y a
eu plusieurs tournées... pas d'alcool, non non, des tournées de
chips. Avez-vous déjà observé la façon dont les biscuits
apéritifs et autres amuse-bouches diminuent au fil du temps ?
Considérons le schéma scientifeek précis ci-dessous. (Avec de
jolis A pour faire les flèches.)
Observons tout d'abord la courbe rouge
qui nous indeek qu'il y a de moins en moins de chips au cours du
temps, ce qui est déplorable. Voyons ensuite la bleue qui nous
montre que cette disparition effrénée se fait en plusieurs phases,
qu'on peut légender en entrant dans l'esprit de n'importe quelle
personne présente :
1 : AAAAAAAAAAAAAAAH DES CHIPS !!!
2 : Oula, calmons-nous, sinon mes
tendances morfales vont être dévoilées au grand jour, diantre.
3 : Je crois que les autres en ont eu
un peu plus que moi...
4 : Ben zut alors, ça disparaît vite
ces bêtises ! Y'a plus que les petites cassées, elles sont moins
bonnes, forcément.
5 : Je ne vais quand même pas manger
la dernière chips, cela engendrerait chez moi un sentiment de
culpabilité bien trop puissant, m'exposerait aux moqueries de mes
camarades et m'obligerait à aller en chercher d'autres.
6 : ?
Heureusement, d'une manière ou d'une
autre davantage de chips arrivent et le même cycle reprend, encore
et encore. Un bol de chips a donc pris place dans la petite allée
qui mène au jardin de mon enfance.
Vient un moment où le chanteur prend
son harmonica et nous enchante de ses harmonies harmonieuses. Et me
voilà de me dire, en bon instrumentiste, il m'en faut un.
Probablement un harmonica en sol. Peu importe, il m'en faut un. À
Noël peut-être ? Il faut mettre ça sur une liste de souhaits. À
côté du tin whistle. (Puisque le ukélélé, c'est bon,
c'est déjà fait.) Voilà donc un harmonica géant qui prend place
dans la cuisine aux rideaux en crochet qui a hebergé les repas de
mon enfance. Il a du mal à tenir dedans, et je ne vois pas comment
on pourrait l'en sortir. À croire qu'on l'a construit à
l'intérieur.
Mon bilan de cette soirée est que ces
images vives fonctionnent. Vous allez me dire, retenir trois choses,
c'est facile, pas besoin de ton palais chelou qu'est même pas un
palais en fait. Ouais, mais d'une, j'ai pas une bonne mémoire, de
deux, j'ai tellement d'idées qui fusent que c'est un certain bonheur
mental que de savoir que celles qui m'importent sont sauvegardées en
sécurité, et de trois, j'avais un peu bu, quand même.
Le paradoxe de l’ile déserte
Nous avons tous
un jour rêvé un jour ou l'autre de nous retrouver sur une île déserte. Pour y faire quoi, ça c’est
pas bien clair. Perso j’ai bien pensé en profiter pour mettre du métal à donf.
Mais sur une ile déserte il n’y a pas voisins à faire ch... ça réduit l’intérêt
quand même. Quoique, avec une bonne bière et des cahuètes...
Autre bonne
raison de partir sur une ile déserte : se ressourcer. Là encore c’est
pas forcément évident. En particulier il faudrait qu’il y a une source sur l’ile,
pour se ressourcer. Par contre une source d’eau minérale ça va vite être
lassant. Et puis il faut de quoi manger aussi. Des noix de coco ? Pfff,
trop cliché…
Ben tient
finalement elle se dessine petit à petit mon ile déserte : de quoi écouter
du métal à donf, une source de bière bretonne et un arachide génétiquement modifié pour
que les cacahuètes poussent directement grillée à sec. Le genre d’ile ou tu
prends un kilo par semaine, mais ça vaut le coup.
Maintenant j’en
arrive au paradoxe. L'ile, elle est déserte parce qu’il n’y a
personne de dessus. C’est le principe. Ben ouais, mais sitôt que vous y posez
le pied, elle n’est plus déserte. Cherchez pas, c’est foutu : par
définition il n’y a pas moyen d’être sur une ile déserte.
Allez, je vais
pas vous laisser comme ça sur une mauvaise nouvelle. Pour se ressourcer, il
reste quand même la bière, les cahuètes et le métal à donf. Avec des voisins !
Dis Metallurgeek, c'est quoi une éclipse ?
- Dis Metallurgeek, c'est quoi une éclipse ?
- Une éclipse c'est quand un truc en cache un autre. Par exemple là, tu vois, les nuages cachent l'éclipse. Du coup on la voit pas. Tu comprends ?
- Non. On reprend une bière ?
- Ouais, deux.
À moitié vide ou à moitié plein ?
« Certains voient le verre à moitié vide,
d'autres voient le verre à moitié plein…
En fait, le verre est deux fois trop grand. »
L'autre soir, je suis allé dans un bar sympatheek. Ça s'appelle « à vos mousses » et ils servent, devinez quoi… de la bière. À un moment précis de la soirée, alors qu'ils diffusaient du AC/DC en fond sonore(1), tout est devenu un peu flou. C'est le moment exact où mon verre était à moitié vide. Et moi j'étais à moitié plein. C'est aussi le moment où j'ai quitté le bar, oubliant le verre à moitié… rempli.
J'ai zoné un peu en buvant d'autres bières dans d'autres bars, le temps de dessaouler tranquillement, puis je suis rentré.
Je dormais d'un brave sommeil d'enclume quand, à 4 heures du matin, ça frappe à ma porte. C'était la serveuse de « à vos mousses ». Une sorte de bombe thermonucléaire blonde mais en plus jolie. J'en fais pas trop sur le sujet parce que son copain est aussi une sorte de bombe thermonucléaire mais en plus balèze. Toujours est-il que la serveuse se tenait là devant ma porte, avec dans les mains : mon verre à moitié plein. Elle était venue exprès pour me le rapporter. Quel professionnalisme ! Et en plus elle était en train de s'excuser parce que la bière avait eu le temps de tiédir.
Et là, sous mes yeux, paf ! Elle se transforme en Zombie(2) et me dévore l'épaule droite.
C'est essentiellement le coup du Zombie qui m'a fait comprendre que j'étais dans un rêve. Mais quand même, me ramener ma demi-bière, même tiède, c'est super pro ! Bon alors je fais pas spécialement de la pub à ce bar en particulier (ma base de départ reste toujours le Ty Anna Tavarn) mais l'ambiance y est sympa et ça valait le coup d'essayer.
Même si je ne peux m’empêcher de m'interroger sur ce qu'ils mettent dans leur bière...
(1) AC/DC en fond sonore j'avais jamais essayé. D'habitude c'est toujours à fond.
(2) Vu le contexte de devrais dire « se transforme en Zombière ».
Ciel, mon étoile !
Cette nuit j’ai contemplé les
étoiles. Très longtemps. C’est dangereux de faire ça : on risque de se mettre à
penser… Et puis, « à regarder le ciel trop longtemps, on risque de ne plus
pouvoir poser les yeux sur terre ». Cette phrase là n’est pas de moi. Elle
est de François Truffaut quand il avait 16 ans. Ça m’agace les mecs comme ça, tellement doués qu’ils écrivent MES phrases avant même que je sois né !
En cherchant bien, j’ai cru apercevoir une étoile que
je ne connaissais pas : toute petite, un peu cachée dans le fond. Pas la plus
brillante, pas la plus belle, pas la plus moche non plus…
À force de l'observer, j’ai compris qu’elle
ne brillait QUE pour moi. À bien l’admirer, finalement je me suis dit qu’en
fait si : elle était la plus belle, la plus brillante, la plus chaleureuse. Et elle
n’était pas du tout dans le fond mais bien devant toutes les autres. Comment avais-je fait pour ne pas la voir plus tôt !
Alors cette étoile là je ne sais pas encore la nommer, mais maintenant je sais qu’elle existe. Rien que pour moi.
Trop d’la chance j'avoue, la vie d’ma reum ! J'te parle cash là, sérieux tavu ?
Le plus génial, c’est que des étoiles il y en
a des zillions. Alors vite vite va dehors au lieu de lire Metallurgeek. Regarde le ciel bien droit dans les yeux. Et trouve là TON étoile : la plus belle, la
plus brillante de l’univers celle qui brille rien que pour toi ! (1)
Allez promis, mon prochain billet parlera soit
de geek soit de métal, genre le dernier album d’Eluveitie. Parce que « la
poésie c’est comme la bière : au début ça pétille mais au bout d’un moment ça
saoule » (ou pas ;)
Tiens Truffaut dans ta face, moi aussi j’en
fais des phrases !
(1) Ceux que le tutoiement gêne un peu peuvent bien entendu aller sur une page qui vouvoie.
(1) Ceux que le tutoiement gêne un peu peuvent bien entendu aller sur une page qui vouvoie.
J'ai été mordu par un druide !
Une question me
trotte dans la tête… ça fait quoi quand on se fait mordre par un druide ?
Parce
quand on se fait mordre par un vampire je sais à peu près ce que ça fait :
sueurs froides, tremblements, légère intolérance à la lumière de l’aube, tomber
amoureux de Kristen Stewart, etc. Des symptômes bien connus donc. Et plutôt bénins.
Mais moi c’est pas du tout ce que j’ai.
Ce sont d’autres symptômes très bizarres : envie de me balader en forêt, envie de me coucher dans l’herbe et de sentir la terre tout entière en dessous de moi, envie d’écouter le petit merle qui chante sur la branche, oui le petit merle le « Merlin » si vous préférez...
Ce sont d’autres symptômes très bizarres : envie de me balader en forêt, envie de me coucher dans l’herbe et de sentir la terre tout entière en dessous de moi, envie d’écouter le petit merle qui chante sur la branche, oui le petit merle le « Merlin » si vous préférez...
Et aussi envie d’entourer délicatement les poignets d’une jolie fée des bois avec une
couronne de lierre tressé, mes yeux de druide dans ses yeux de fée, en lui murmurant des conneries druideeks du genre "c'est pour la vie entière".
Et puis quand je
ferme les yeux, j’entends des drôles de museeks dans ma tête, écoutez donc, j'en copie-colle par-ci par-là dans le billet… C'est chelou quand même : pas un riff de guitare, pas même un solo de basse.
Clairement c’est
pas des symptômes de vampire ça. D’où ma question : ça fait quoi
quand on se fait mordre par un druide ?
Alors les plus
rationnels d’entre vous objecteront à juste titre qu’un druide ça ne mort pas. Ouaip.
Ben en fait ça se discute. Parce qu’il y a quand même plein de créatures de la vie
réelle qui mordent : les vampires, les zombies, les loups garous. Même le
chien qui m’a poursuivi l’autre jour en vélo, j’ai bien l’impression qu’il voulait
mordre(*). Alors pourquoi pas un druide…
Un druide-garou
ça existe ?
![]() |
| Merci à Clem pour la photo |
Ah, c’est
teigneux un druide !
Bon faut pas
dramatiser non plus. Une morsure de druide ça doit pas être mortel, du moins j’espère.
Alors je vais essayer de vous tenir informé(***) des symptômes au fur et à mesure.
Je dis bien essayer parce qu’il est possible que je passe une grande partie de
mes nuits à danser dans la forêt ou à regarder les étoiles, comme font les
druides standards. Et donc ça laisse moins de temps pour blogguer.
Une prochaine
fois je me ferais mordre par un George Clooney ou par un Brad Pitt-Bull, ce sera quand même plus simple.
Ou pas.
Ou pas.
(*) Sérieux c’est
endurant ces bêtes-là, je pédalais comme un malade il voulait pas lâcher
l’affaire !
(**) Ah zut,
j’avais réussi à na pas parler du HellFest jusqu’à maintenant… Très estimé G.
tu avais raison dans ton commentaire, j’en parle quand même beaucoup du
HellFest :)
(***) Au début j'avais écrit "vous tenir informer" avec "er". C'est une faute. Pour savoir si c'est "é" ou "er" il faut remplacer par le verber mordre. Si on dit "mordu" il faut écrire "é" si on dit "mordre" il faut écrire "er". Par quel verbe il faut remplacer déjà ? Mordre ? Hummhumm...
(***) Au début j'avais écrit "vous tenir informer" avec "er". C'est une faute. Pour savoir si c'est "é" ou "er" il faut remplacer par le verber mordre. Si on dit "mordu" il faut écrire "é" si on dit "mordre" il faut écrire "er". Par quel verbe il faut remplacer déjà ? Mordre ? Hummhumm...
La visite de la brasserie Lancelot
Vous le savez, j’aime la bière. Et j’aime la Bretagne.
En toute logeek j’aime donc la bière bretonne :) J’ai récemment visité la
brasserie Lancelot. Captivant !
Déjà et surtout parce
que la gars qui nous a reçu(*) était un passionné. Une sorte de geek mais au lieu de
coder il fait de la bière. Un vrai pro mais pas que, un amateur aussi et authentique amoureux de la mousse.
Et puis j’ai appris plein de trucs indispensables dans la vie de tous les jours genre : la
plupart des bières artisanales sont en fait des « triples » même si c’est
pas marqué dessus, la bière ne pétille pas forcément au moment de l’embouteillage,
le houblon a des propriétés antisepteek... Je savais pas bien non plus les histoires de fermentation haute ou basse. Fermentation haute ce sont des levures qui surnagent avec un mou pas trop froid, fermentation basse ç'est dans le bas de la cuve avec un mou très froid (et je crois que ça met plus de temps). Je préfère très largement les bières de fermentation haute.
J’ai aussi adoré l’endroit. Une brasserie sur
le site dit de « la mine » ça ne s’invente pas. Et ça me parle. Faut
dire qu’elles sont assez fortes les Lancelot. Là je viens de goûter leur bière de Noël :
8°, forte, amère, épicée. Tu regrettes pas le déplacement.
Enfin j’ai apprécié que toute la production
soit sur place en Bretagne et aussi le marketing, dans les mêmes locaux. J’y
connais à peu près rien en entreprise mais pour moi c’est comme ça que ça doit
marcher. Si tu mets le marketing(**) dans une ville et la production(***) dans
une autre ville, ça peut pas marcher. Faut que les deux se causent. Lancelot ils ont tout sur le même site, on se dit que ça peut le faire.
La visite reste quand même améliorable sur un
point important : j’aurais aimé gouter un peu plus qu’un demi-verre de chaque bière. Là, c’est
sûr que ça ne suffisait pas à bien se rendre compte. Moi je suis un analyteek :
je goûte, je re-goûte, je pisse, je re-re-goûte, … Faut la quantité adéquate.
Allez passons sur ce dernier point : çà reste une visite super agréable. J'ai posé plein de questions. Je n'ai pas vu le temps passer. À conseiller !
(*) Ouais, parce quon était tout un groupe, déjà que dans ma tête on est plusieurs...
(**) les jolies nénettes.
(**) les jolies nénettes.
(***) les
gros bras poilus. Oui je sais je suis dans la caricature.
L'histoire pourrie du mois...
- "Taxi, vous avez de la place pour une pizza et deux packs de bière ?
- "Ouais, ça devrait aller"
- "Buuuuuuuuurrrrrrrrrrp !"
Trivial mais ça me fait golri :)
- "Ouais, ça devrait aller"
- "Buuuuuuuuurrrrrrrrrrp !"
Trivial mais ça me fait golri :)
Hellfest - Le métal expliqué à ma mère
Bande de petits graisseux, bandes de petites graisseuses. À l'heure où vous faites chauffer la colle pour le HellFest, à l'heure où vous mettez les bières au frais, c'est l'occasion révée de (re)visionner cet excellent reportage :
Pourquoi excellent ? Tout d'abord parce qu'il sonne vrai, une prouesse puisque chacun sait que les écrans sont des boîtes à illusions. Ensuite parce qu'il est réalisé avec sérieux et avec une indispensable pointe d'auto dérision. Enfin parce qu'il tient sa promesse : il explique (un peu) le métal à ma mère. Il pourrait aussi expliquer le métal à ma filleule, mais en l'occurrence c'est plutôt elle qui aurait des choses à m'enseigner en la matière (bisous ma grande !)
Alors cervoise bien fraîche, cahuètes grillées à sec(*), câble HDMI jusqu'à l'écran, et c'est parti pour une heure de bonheur.
(*) avec du gravier.
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