Figure de style
"Fût-il en futon ton futal te filoute.
Flatules et la fuite est fatale."
Quelle est cette figure de style ?
(Ceux qui répondent "Une trivialité" gagnent un point).
OULIPO (tage tomate)
On ne me la kidnappera jamais.
Interdiction, horribles gargouilles féroces !
Expulsés dehors cruels barbares, assez !
Menus Oulipiens
Ces trois menus ne sont ni appétissants ni équilibrés. Mais ils ont encore autre chose en commun. Quoi donc ?
Petite popotte
tourte au porto
raie ou truite
tarte poire et yuzu
ouzo
Pizzeria
paupiette rotie
pizza au poireau
papaye
perrier
Routier
tourteau ou tartare
riz pita patate
yaourt
eau pure
Le Vigile Numérisera
Un petit texte consacré à mon dégout des CAPTCHA. Les CAPTCHA vous voyez ? Ces petites épreuves que les machines nous infligent pour vérifier que nous sommes bien des humains. Littéralement ce sont des vigiles numériques : Textes tout tordus à déchiffrer, morceaux de vélo en puzzle, images de ponts à reconnaître, etc. Épistémologiquement ça me troue le cul ! Bientôt les machines nous demanderont de faire la danse de la pluie et on s'exécutera sans quoi elles nous exécuteront.
Dire la similitude ridicule
la caricature des inutiles.
Imaginer un examen unanime
paradoxal oxymore figuratif.
et un apax isole l'usager.
Et bien sûr ceux qui me connaissent (ouais, toi) se doutent que le texte précédent respecte une contrainte. Je vous laisse la chercher tranquilement si ça vous amuse. Je glisse juste des indices en commentaires.
La plus longue phrase de Boris Vian ?
Je n'ai pas encore vérifié tous les écrits de Boris Vian mais pour l'instant la phrase la plus longue que j'ai trouvé est dans L'Automne à Pékin. Cette phrase mesure 225 mots et 1165 caractères (avec la méthode de comptage de Microsoft Word).
Je ne résiste pas au plaisir de reproduire cette phrase ici. Boris Vian en auteur invité sur mon blog, ça claque !
Lipogramme (de coke) version raccourcie
Et j'ai ajouté une contrainte (solution dans les commentaires).
Lipogramme (de coke)
Je vous laisse deviner la contrainte.
enamourons
or nous marmonnons encore ces noms carcans
comas monomanes nous emmurons nos cerveaux
en une caverne avec verrous avec couronnes
accourue une sonneuse ramasse nos narcoses
une cornemuse au son massacreur nous rosse
recouvre nos nuances sous une mer en masse
morceau sonore secousse sans aucune mesure
or ce murmure venu sans successeur cessera
sus aux censeurs sermonneurs on manoeuvrera
on renversera encore ces assonances crasses
sans renoncer on ensemencera on ressourcera
eaux rares vacances savanes roseaux rameaux
womans mamans semeuses romances savoureuses
nous casserons en coeur nos normes communes
un nouveau sexe commencera sans convenances
osera exaucer nos voeux aux nues amoureuses
OULIPO de lapin
Quelques énigmes inédites
Là je poste juste les énigmes. Et je mets les réponses en commentaire pour pas gâcher. Dans un prochain billet je montrerai ma méthode pour les inventer. Mais là tout de suite j'ai carrément trop la flemme.
1) Quel champignon devient godasse en perdant
une lettre ?
2) Sans eau je suis britannique, avec je suis
africaine.
3) Sans air je vole, avec je rame.
4) Une tâche qu’on oublie quand elle commence en haut.
5) Rien ne m'enflamme. Ôtez-moi une lettre et
je serai brûlante.(*)
(*) Celle-là n'est pas vraiment inédite, je l'avais déjà postée ici.
(repost) À la bourre-hâtif
Quelques conseils de style, la suite
Ayé, je me suis fendu de la suite des conseils de style. Je laisse maturer deux trois jours sur le blog avant de partager sur FB. Je vous mets la version image et la version texte dans le même billet. La flemme de faire deux billets quoi.







