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Lire tout Hugo !


Un objectif que je me suis fixé il y a une bonne décennie déjà c'est de lire tout Hugo. Pas tout Victor, non. Tous les Prix Hugo. Le prix Hugo c'est un peu le Goncourt de la Science-Fiction. Chaque année le prix Hugo consacre un roman par vote parmi plusieurs nominés.

J'ai rarement, pour ainsi dire jamais, été déçu par un roman ayant gagné le Prix Hugo. Alors un jour j’ai décidé de tous les lire. Probablement un objectif que je n’atteindrais jamais, mais je progresse. C’est mon côté poète : je préfère « tendre vers » qu’atteindre.

Voici la liste condensée des prix Hugo depuis 1953(*) pour pouvoir cocher ce qui est déjà lu et ce qui ne l’est pas encore. N’hésitez pas à copier-coller cette liste et à l’utiliser pour vous-même (Quoi ? Votre objectif n’est pas déjà de lire tous les prix Hugo ?)

Dans la liste le titres en gras c'est ceux j’ai déjà lu. Ça fait 25 sur 79(**) un petit tiers quoi. Du coup je vais me dépêcher parce que dès que c’est fini je me lis tous les Victor Hugo dans la foulée. Pour la déconne.

1939, L'Épée dans la pierre, T. H. White
1941, À la poursuite des Slans, A. E. van Vogt
1943, L'Enfant de la science, Robert A. Heinlein
1944, Ballet de sorcières, Fritz Leiber
1945, Shadow Over Mars, Leigh Brackett
1946, Le Mulet, Isaac Asimov
1951, Pommiers dans le ciel, Robert A. Heinlein
1953, L'Homme démoli, Alfred Bester
1954, Fahrenheit 451, Ray Bradbury
1955, They'd Rather Be Right, Mark Clifton et Frank Riley
1956, Double Étoile, Robert A. Heinlein
1958, La Guerre des modifications, Fritz Leiber
1959, Un cas de conscience, James Blish
1960, Étoiles, garde-à-vous !, Robert A. Heinlein
1961, Un cantique pour Leibowitz, Walter M. Miller
1962, En terre étrangère, Robert A. Heinlein
1963, Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick
1964, Au carrefour des étoiles, Clifford D. Simak
1965, Le Vagabond, Fritz Leiber
1966, Dune, Frank Herbert
1966, Et Toi l'immortel, Roger Zelazny
1967, Révolte sur la Lune, Robert A. Heinlein
1968, Seigneur de lumière, Roger Zelazny
1969, Tous à Zanzibar, John Brunner
1970, La Main gauche de la nuit, Ursula K. Le Guin
1971, L'Anneau-Monde, Larry Niven
1972, Le Monde du fleuve, Philip José Farmer
1973, Les Dieux eux-mêmes, Isaac Asimov
1974, Rendez-vous avec Rama, Arthur C. Clarke
1975, Les Dépossédés, Ursula K. Le Guin
1976, La Guerre éternelle, Joe Haldeman
1977, Hier, les oiseaux, Kate Wilhelm
1978, La Grande Porte, Frederik Pohl
1979, Le Serpent du rêve, Vonda McIntyre
1980, Les Fontaines du paradis, Arthur C. Clarke
1981, La Reine des neiges, Joan D. Vinge
1982, Forteresse des étoiles, C. J. Cherryh
1983, Fondation foudroyée, Isaac Asimov
1984, Marée stellaire, David Brin
1985, Neuromancien, William Gibson
1986, La Stratégie Ender, Orson Scott Card
1987, La Voix des morts, Orson Scott Card
1988, Élévation, David Brin
1989, Cyteen, C. J. Cherryh
1990, Hypérion, Dan Simmons
1991, Miles Vorkosigan, Lois McMaster Bujold
1992, Barrayar, Lois McMaster Bujold
1993, Un feu sur l'abîme, Vernor Vinge
1993, Le Grand Livre, Connie Willis
1994, Mars la verte, Kim Stanley Robinson
1995, La Danse du miroir, Lois McMaster Bujold
1996, L'Âge de diamant, Neal Stephenson
1997, Mars la bleue, Kim Stanley Robinson
1998, La Paix éternelle, Joe Haldeman
1999, Sans parler du chien, Connie Willis
2000, Au tréfonds du ciel, Vernor Vinge
2001, Harry Potter et la Coupe de feu, J. K. Rowling
2002, American Gods, Neil Gaiman
2003, Hominids, Robert J. Sawyer
2004, Paladin des âmes, Lois McMaster Bujold
2005, Jonathan Strange et Mr Norrell, Susanna Clarke
2006, Spin, Robert Charles Wilson
2007, Rainbows End, Vernor Vinge
2008, Le Club des policiers yiddish, Michael Chabon
2009, L'Étrange Vie de Nobody Owens, Neil Gaiman
2010, La Fille automate, Paolo Bacigalupi
2010, The City and the City, China Miéville
2011, Black-out / All Clear, Connie Willis
2012, Morwenna, Jo Walton
2013, Redshirts : Au mépris du danger, John Scalzi
2014, La Justice de l'ancillaire, Ann Leckie
2015, Le Problème à trois corps, Liu Cixin
2016, La Cinquième Saison, N. K. Jemisin
2017, La Porte de cristal, N. K. Jemisin
2018, Les Cieux pétrifiés, N. K. Jemisin
2019, Vers les étoiles, Mary Robinette Kowal
2020, Un souvenir nommé empire, Arkady Martine
2021, Effet de réseau, Martha Wells
2022, Une désolation nommée paix, Arkady Martine

(*) Oui j’ai inclus les prix rétro-Hugo.
(**) Certaines années il n’y a pas eu de gagnant, d’autres il y a deux ex æquo.

S'abîmer

Un jour j'ai réussi à lâcher prise.

Depuis je tombe.

Star Shooting



Grelotter aux Étoiles
Au milieu de la Night
Ces trucs qu'elles se Hurlent
Datagrammes Encryptés
Putain de riff Métal
Pieds au Sol sans la Clé

Et toi, le fil hante ?

Quand je regarde les étoiles trop longtemps,
j'ai la terre qui tourne.


(m'en fous, je les regarde trop longtemps quand même)

Rien de mieux à faire...

Et ben voilà, une fois de plus : 5h15 du mat. Et j'ai rien de mieux à faire regarder les étoiles. Mais c'est OK, elles sont toujours là, personne ne les a volé.e.s.

Des étoiles en plein jour !

Vous savez à quel point je suis attaché à mes petites étoiles. Quasiment toutes les nuits je sors m’assurer qu’elles sont toujours aussi belles. Et, oui elles le sont.

Eh bien, récemment, j’ai trouvé une méthode fantasteek pour voir les étoiles en plein jour. Je dis bien en plein jour ! C’est une méthode assez simple, que vous pouvez mettre en œuvre vous-même moyennant un peu de matériel et une certaine précision.

Côté matériel, il vous faudra :
  • Un tatamis modèle standard, du genre qu’on trouve dans les dojos de judo ou de karaté.
  • Un partenaire niveau deuxième Dan minimum, du genre costaud.
  • Un bref moment d’inattention.

La méthode consiste à synchroniser votre moment d’inattention avec l’instant où le partenaire vous balance un Kizami Zuki Jodan. Petite précision linguisteek : Kizami Zuki Jodan a une signification très précise en japonais ; malheureusement je ne suis pas capable d’en restituer ici les subtiles et infinies nuances. Aussi me contenterais-je de la traduction approximative la plus couramment admise : "Gros Pain Dans Ta Face".

Or donc, il s’agit d’être brièvement inattentif au moment exact où il faudrait se décaler vite vite vite pour éviter le kizami zuki jodan dans ta face.


Bien synchronisé c'est super : les étoiles arrivent tout de suite, alors même que vous tombez sur le tatamis en vous tenant la tronche à deux mains. Perso j’ai eu le temps de bien les voir. En plus elles tournaient à toute vitesse : génial !

Cantonais on ne compte pas.
Il y avait là toutes mes petites amies brillantes, auxquelles je tiens tant et auxquelles je consacre si peu de temps. Et ben là, du temps, j’en ai eu : il m’a fallu plusieurs minutes pour me relever. Et à peine debout je me suis ré-évanoui. Quelques secondes de plus, histoire de vérifier qu’elles tournaient toujours. J’ai même essayé de les compter mais j’ai vite abandonné car quand on aime on ne compte pas.

C'était trop bien le ciel bleu !

Nous sommes plusieurs à l’avoir constaté : depuis deux semaines le ciel est magnifeek ! Le jour, il est d’un bleu intense, vibrionnant, presque comestible. La nuit il est d’un noir infini, piqué d’étoiles plus lumineuses que jamais.

C’est tellement rare de voir des cieux aussi éblouissants, surtout pendant aussi longtemps. Quand observe-t-on ça en général ? Et bien après les puissants orages d’été, lorsque les gouttes d’eau ont bien plaqué au sol les particules de poussière en suspension dans l’air. Mais bon, ça dure quoi, 24 heures tout au plus ?

Là, le phénomène est plus constant : deux semaines ! Je sais de quoi je parle parce que je sors toutes les nuits regarder mes étoiles chéries. Tiens ben d’ailleurs c’est surement pour ça que je suis coincé du dos, à force de me tordre le coup en arrière pour regarder là-haut, tout là-haut.

Brusquement aujourd’hui tout s’est arrêté. Le ciel diurne est redevenu terne. Bleu oui, mais… un peu moins. Et cette nuit, au moment même où j'écris ces lignes, mes étoiles sont plus halées, moins nettes.

Franchement, je ne sais pas d’où ça vient. Du coup je vais changer de sujet parce que les phénomènes inexplicables ça m’agace.

Alors cherchons vite un sujet un peu positif dans l’actualité pour nous remonter le moral. Pas facile avec toutes ces sinistres informations... Ah mais si ! Voilà une super nouvelle : "La grève d’air France qui se prolongeait depuis deux semaines est maintenant terminée. Aujourd’hui, les avions coincés au sol ont enfin recommencé à voler".

Nous voilà soulagés !

Ou pas.

Photo : cc by-nc-nd www.Photo-Paysage.com

Et pendant ce temps, à 500 millions de kilomètres...

La sonde Rosetta s'est mise en orbite autour de la comète 67P. Et bientôt, vers le 11 novembre, elle devrait envoyer un petit module pour tenter l'atterrissage. Vous qui connaissez mon goût pour les expériences cosmiques et les étoiles, vous imaginez bien à quel point je suis fasciné par tout ça.

Deux choses m'interpellent toutefois: d'abord je ne sais pas si c'est très légal d’atterrir sur une comète un jour férié. Ensuite, il y a cette espèce d'inscription très légèrement visible grâce aux photos envoyées par la sonde. Visiblement, on n'est pas les premiers...



Ciel, mon étoile !

Cette nuit j’ai contemplé les étoiles. Très longtemps. C’est dangereux de faire ça : on risque de se mettre à penser… Et puis, « à regarder le ciel trop longtemps, on risque de ne plus pouvoir poser les yeux sur terre ». Cette phrase là n’est pas de moi. Elle est de François Truffaut quand il avait 16 ans. Ça m’agace les mecs comme ça, tellement doués qu’ils écrivent MES phrases avant même que je sois né !

En cherchant bien, j’ai cru apercevoir une étoile que je ne connaissais pas : toute petite, un peu cachée dans le fond. Pas la plus brillante, pas la plus belle, pas la plus moche non plus…

À force de l'observer, j’ai compris qu’elle ne brillait QUE pour moi. À bien l’admirer, finalement je me suis dit qu’en fait si : elle était la plus belle, la plus brillante, la plus chaleureuse. Et elle n’était pas du tout dans le fond mais bien devant toutes les autres. Comment avais-je fait pour ne pas la voir plus tôt !

Alors cette étoile là je ne sais pas encore la nommer, mais maintenant je sais qu’elle existe. Rien que pour moi.

Trop d’la chance j'avoue, la vie d’ma reum ! J'te parle cash là, sérieux tavu ?

Le plus génial, c’est que des étoiles il y en a des zillions. Alors vite vite va dehors au lieu de lire Metallurgeek. Regarde le ciel bien droit dans les yeux. Et trouve là TON étoile : la plus belle, la plus brillante de l’univers celle qui brille rien que pour toi ! (1)

Allez promis, mon prochain billet parlera soit de geek soit de métal, genre le dernier album d’Eluveitie. Parce que « la poésie c’est comme la bière : au début ça pétille mais au bout d’un moment ça saoule » (ou pas ;)

Tiens Truffaut dans ta face, moi aussi j’en fais des phrases !



(1) Ceux que le tutoiement gêne un peu peuvent bien entendu aller sur une page qui vouvoie.

Petite expérience cosmique à la portée de tous


Voici une expérience cosmique très simple à réaliser et peu onéreuse. Comme matériel il vous faut : 
  • un univers ;
  • une planète dans ledit univers ;
  • un jardinet sur ladite planète ;
  • plusieurs bières bien fraîches.

Le mode opératoire est des plus élémentaires, avec essentiellement trois étapes:

  1. Attendez une belle nuit étoilée et sortez dans le jardinet.
  2. Sirotez une bière bien fraîche.
  3. Levez les yeux vers l’univers en gardant bien les deux pieds posés sur la planète. Là, levez les bras et dites-vous que vous êtes en fait suspendu à la planète par la force de gravité, et que tout votre corps pend littéralement dans l’univers. Deux cas peuvent alors se présenter.
  • Cas 3a : vous en concevez une formidable impression de vertige cosmique. Vous avez gagné ! Vous pouvez boire une petite bière pour vous remettre de cette formidable intuition.
  • Cas 3b : aucune impression particulière ne se dégage, reprenez alors à l’étape 2.

Variante : en fin d’étape 3b, allez pisser contre le cerisier dans le coin du jardinet (attention, c’est dans le noir). Puis reprenez à l’étape 2.


L’expérience est terminée lorsque vous atteignez l’étape 3a ou lorsqu’il ne reste plus aucune bière ou lorsque vous percutez violemment le cerisier en allant pisser. Dans ce dernier cas vous pouvez tout de même ressentir une formidable impression de vertige cosmique (et reminiscent) mais celle-ci s’accompagnera d’un soudain mal de crâne et d’une sobre interjection du type "wolot-eh-bâtard-nilpotent-de-cerisier-le-diable-noircisse-ta-face". Interjection donnée bien évidemment à titre d’exemple, tous les cerisiers n’étant pas nilpotents.