C’est l’histoire d’une petite fille. Toute petite même
puisqu’elle n’a pas encore deux ans. Lorsqu’on lui donne un livre elle sait déjà
tourner les pages. Lorsqu’elle elle tombe sur une image qu’elle aime bien, et
il y en a beaucoup, elle pose délicatement le pouce et l’index sur l’image et
les écarte pour zoomer. C’est adorable. Et en plus ça fait réfléchir (ou pas).
Inédite (ou pas)
On ne dit pas je copie-colle, on dit je bois avec un pote.
Pour l'instant cette phrase ne sort pas dans mon moteur de recherche : 0 réusultat sur la phase complète entre guillemets. Je m'en vais derechef poster ça sur www.expressionsalacon.com/ (where else?*) et on verra bien dans quelques jours si ça se popule un peu sur la toile. Ou pas.
Design de l'invisible
Je profite d’avoir la parole pour
partager quelques réflexions récentes sur « le design de
l’invisible ». Je commence par donner quelques notions de base, puis deux
exemples issus de la culture geek et je finis sur quelques extrapolations.
Qu’est-ce que le design ? (ckoa l Dsign?)
Franchement je n’en sais rien même si « j’utilise » du design tous les jours. Quand tu ne sais pas va dans le dictionnaire disait ma grand-mère. Alors ça nous donne :
design, n.m. anglicisme, mode de création industrielle qui vise à adapter la forme des objets à la fonction qu’ils doivent remplir tout en leur conférant une beauté plasteek qui rende agréable leur utilisation.
Rien compris. Si ce n’est qu’il
est question d’objets.
Bon, alors à quoi sert le design ?
Là j’ai une petite idée, soufflée il y a bien longtemps par un designer sous la
forme d’une question : si tous les objets sont fabriqués dans la même
usine, qu’est-ce qui nous fait choisir un objet précis dans le rayon ? Eh bien
oui, le design.
Mézalors, le design
s’appleek-t-il à autre chose qu’à des objets ? Par exemple peut-on designer
un service, un système, une idée… ? Peut-être. Et on appellerait ça le
design de l’invisible (ou pas).
8.8.8.8
Mon premier exemple est une start-up californienne d’une dizaine d’année. Elle a fondé un certain succès sur un algorithme de classement des résultats d’une recherche. Elle est aussi très forte en design, reprenant notamment les codes visuels du libre dans leurs interfaces. Depuis quelques temps, Google offre aussi un service de DNS, Domain Name System.
Mon premier exemple est une start-up californienne d’une dizaine d’année. Elle a fondé un certain succès sur un algorithme de classement des résultats d’une recherche. Elle est aussi très forte en design, reprenant notamment les codes visuels du libre dans leurs interfaces. Depuis quelques temps, Google offre aussi un service de DNS, Domain Name System.
Le design est dans
l’adresse IPv4 du serveur DNS en question : 8.8.8.8
Rien que de l’écrire j’en ai des
frissons ! D’abord c’est simple, c’est sobre, c’est
limpide. Ensuite c’est puissant : qui peut aujourd’hui s'offrir une adresse
IP en 8.0.0.0/8 ? Pour info il s’agit bien d’une classe A, maintenant
assignée à « Level 3 Communications » à qui Google a racheté ou loué
l’adresse 8.8.8.8. C’est également très très bien ciblé : certes la
ménagère de moins de 50 ans kiffera assez moyennement, mais c’est au geek de
base que ça s’adresse. Lui, il en recompilera son noyau de bonheur ! Est-ce
que ça rend l’utilisation agréable, comme le suggère la définition du
dictionnaire ? J’ai tendance à le croire, notamment parce que c’est
mnémotechneek et vite tapé dans une commande en ligne genre dig @8.8.8.8
metallurgeek.blogspot.fr. Le design enfin, c’est le souci du détail, la
finition parfaite : en geek le chiffre 8 c’est la lettre g, comme dans
Google. En Chine le chiffre 8, homophone de « s’enrichir » c’est le
chiffre porte bonheur. Le serveur DNS de secours quant à lui est à l'adresse 8.8.4.4. Pas mal aussi sachant que le 4, homophone de mort, porte malheur.
Mon deuxième exemple est une
start-up californienne d’une dizaine d’année. Elle a fondé un certain succès
sur la mise à disposition d’un trombinoscope planétaire. Elle est aussi très
forte en design, reprenant notamment les codes visuels du gratuit. Depuis
quelques temps, Facebook offre aussi son service sur une adresse IPv6.
Digression : depuis 1998 le déploiement d’IPv6 est « pour l’année
prochaine » et toute start-up californienne se doit d’avoir déjà les adresses
IPv6 pour ses services.
Le design invisible est dans
l’adresse IPv6 du service Facebook : 2620:0:1cfe:face:b00c::3
C’est peut-être moins flagrant
que l’exemple précédent mais quand même : faire commencer le champ
identifier par « face:b00c » c’est plutôt classe. Plutôt design en fait. Ça fait appel à la
longue tradition du hexspeak (tiens j’en ai profité pour renseigner la page Wikipedia
française qui manquait cruellement) avec ces superbes mots hexadécimaux,
0xDEADBEEF et autres 0xDEFACED. Est-ce que ça facilite l’usage ? Mmmm, pas
certain mais disons que ça facilite les recherches en ligne.
Ouais, et après ? (so what?)
Une première question vient à l’esprit : faut-il absolument être une start-up californienne d’une dizaine d’année pour avoir vraiment besoin du design de l’invisible ? De plus, faut-il avoir deux O consécutifs dans son nom (Google, Facebook, Yahoo) ?
On peut aussi se demander si tout
ça n’est pas largement de la flûte, des astuces pour frimer, pour amuser la
galerie, pour faire joli quoi… Hmmm, frimer, amuser la galerie, faire joli, on
n’est peut-être pas si loin du design
non ?
Plus utilement peut-être j’en
viens à me demander quels pourraient être d’autres candidats au design de
l’invisible ? Qu’est-ce qui n’est pas un objet mais qui peut quand même être
designé ? Je trouve cette question intéressante à l’heure du cloud, à
l’heure où les services en ligne sont tellement mondialisés qu’on ignore jusqu’à
leur provenance, à l’heure du « tout moins cher qu’ailleurs ». Je me
dis que le design de l’invisible peut trouver sa place dans les réseaux comme
le design d’objet dans les linéaires.
J’ai en tête quelques candidats
au design de l’invisible, liste aussi critiquable que non exhaustive :
- Les distributions Linux : les distributions sont justement là pour donner de l’attrait à Linux, pour adapter son usage à un contexte particulier, pour permettre une identification simple et rapide.
- Les CAPTCHA : on en résout de plus en plus chaque jour, autant qu’ils soient jolis non ? En l’occurrence, les palettes de couleurs pourraient être améliorées…
- Les codes barres 2D : ça aussi on en voit partout alors autant que ça ait de la gueule. Personnellement j’aime assez la version aztec avec le carré au milieu.
- Petit exercice de créativité :insérez ici votre propre exemple, gratuitement !
s/adidas/asics/
Ça faisait des années déjà que je trimballais mes Adidas(*)
Supernova Riot. De la bonne came. Mais j’avais beau tourner sur deux paires ça s’usait quand même et j'en trouvais plus en stock. Alors ça y est, j’ai opté pour les Asics Trabuco 14. Je n’ai pas encore beaucoup
couru avec mais déjà je peux vous dire que c’est du lourd !
Bien dans l’esprit trail : maintient efficace sur les côtés,
même avec une pointure ou deux de plus. Adapté aux coureurs
lourds avec de l’amorti partout, gel devant, gel derrière, surement la fameuse
technologie Gel-Air-Con... Important l’amorti
parce qu’avec mon quasi-quintal je prends cher à chaque choc.
Laçage efficace qui tire bien jusqu’au talon, on voit la sangle rouge sur la photo. Résultat, le pied reste bien planté dans le fond de la chaussure. Le laçage commence haut et j’apprécie parce
que ça vient pas me casser les couilles en serrant trop fort du côté des
orteils (je sais l’image est hardie, faut être souple).
Après, ça reste du trail classeek : solide accroche
au sol, mais dans ce domaine mes Supernova Riot accrochaient déjà comme Spiderman
à Mary Jane Watson. Bon, de quoi je n’ai pas parlé encore… Ah oui, le talon coqué ;
ça c’est pour limiter la déformation de la chaussure dans le temps et pour résister
aux chocs, branches, cailloux en descente, etc. Restent encore deux ou trois
gadgets genre étanchéité sur le devant et rabat pour planquer les lacets (et
pour que la marque soit bien lisible).
Pour finir il y a le look. Là pas de miracle, on reste dans
le fluo craignos. J’aurais préféré noir clouté mais ils ne font pas. Tant pis,
je marquerais des trucs dessus au marqueur indélébile, genre Skid Row, Kreator, Arch Enemy. Pour aller
plus vite.
Update : je me suis amusé à chercher quels brevets pouvaient bien être utilisés dans ce modèle. Je ne suis pas certain, mais en voici quelques uns qui pourraient correspondre : système d'amorti dans la semelle intermédiaire, structure spécifique pour l'amorti, structure de la chaussure, dessus de la chaussure adapté à la déformation du pied, etc.
Update : je me suis amusé à chercher quels brevets pouvaient bien être utilisés dans ce modèle. Je ne suis pas certain, mais en voici quelques uns qui pourraient correspondre : système d'amorti dans la semelle intermédiaire, structure spécifique pour l'amorti, structure de la chaussure, dessus de la chaussure adapté à la déformation du pied, etc.
(*) Adidas la chaussure, pas la chanson de Korn
"François Hollande nommera mardi son Premier ministre"
"François Hollande nommera mardi son Premier ministre" (lu ici)
C'est un peu bizarre mais ça se tient. Je veux dire, Robinson Crusoé à bien nommé vendredi son compagnon d'infortune.
Moi ce que j'en dit...
C'est un peu bizarre mais ça se tient. Je veux dire, Robinson Crusoé à bien nommé vendredi son compagnon d'infortune.
Moi ce que j'en dit...
De cf. à ps. et vice-versa
Qu'y-a-t-il de commun entre cf. et ps. ?
Deux consonnes à chaque fois. Oui. Deux locutions latines. Oui. En l’occurrence : confer et post-scriptum. Mais surtout, surtout, on passe de l'un à l'autre en rot13: rot13(cf)=ps.
Mézalors, est-ce que ça marcherait pour toute locution latine? Le latin serait-il rot13-stable ? Tentons derechef l'expérience avec vice-versa : rot13(vice-versa)=ivpr-irefn. Merde, raté.
Du coup faudrait modifier le titre de ce billet en "De cf. à ps. et *pas* vice-versa".
Ou pas.
Deux consonnes à chaque fois. Oui. Deux locutions latines. Oui. En l’occurrence : confer et post-scriptum. Mais surtout, surtout, on passe de l'un à l'autre en rot13: rot13(cf)=ps.
Mézalors, est-ce que ça marcherait pour toute locution latine? Le latin serait-il rot13-stable ? Tentons derechef l'expérience avec vice-versa : rot13(vice-versa)=ivpr-irefn. Merde, raté.
Du coup faudrait modifier le titre de ce billet en "De cf. à ps. et *pas* vice-versa".
Ou pas.
ONE BAR (et inversement)
J'aime bien les réunions chiantes parce que ça laisse du temps pour chercher des mots en ROT13. Ou pour réfléchir à des trucs en python, mais ça c'est pour un autre billet...
Pas facile de trouver des mots dont le ROT13 a aussi une signification. Récemment j'ai trouvé ONE BAR et ENTRE RAGER. Et puis aussi UNIR HAVE. Ceci dit, mon préféré reste toujours 'TENIR GRAVE' .
La prochaine étape ce sera de trouver un programme Python dont le ROT13 est aussi un programme Python, mais là il faudra vraiment une réunion super super chiante !
Fifty Ways To Leave Your vi
Dans la vie, il y a des situations où il faut sortir vite, très vite. Par exemple quand il n'y a plus de liquide dans la boule bleue. Ou quand il y a du liquide mais pas de boule transparente autour... Bref, parfois il faut sortir vite, très vite.
Pour sortir vite, très vite, de vi on peut faire :
- :wq w comme write et q comme quitter
- ZZ pour sauver si nécessaire et quitter
- :q! pour ignorer les changements et quitter
- :x comme exit.
Le plus rapide c'est donc :x avec deux touches seulement. Après c'est ZZ avec deux touches dont une doublée : shift + z + z. Après c'est :wq avec trois touches différentes. Pour les pervers qui voudraient sortir plus lentement, et je sais qu'il y en a, il y a :quit, :exit et les intermédiaires du genre :xit, :exi, :qui, ...
There must be fifty ways to leave your vi. Ou pas, parce qu'on peut quand même se demander à quoi sert de quitter vi. Franchement.
%s/Vidéo/YouTube/g
%s/Vidéo/YouTube/g c'est la commande pour remplacer toutes les instances du mot "Vidéo" par le mot "YouTube". Et bien c'est ce que nous a fait Google il y a quelques jours. Regardez l'image :
Eh oui. Il y a quelques jours, dans le rond rouge en haut il y avait marqué "Vidéo". Maintenant il y a juste marqué "YouTube".
Eh oui. Il y a quelques jours, dans le rond rouge en haut il y avait marqué "Vidéo". Maintenant il y a juste marqué "YouTube".
Aujourd’hui,
dans le rond rouge en bas à gauche il y a marqué "Vidéo". Et demain alors, il y
aura marqué quoi ?
La chose est
courante me direz-vous : les anglo-saxons ne photocopient pas, ils
xeroxent. On ne cherche plus sur Internet, on google (cf. let me google that), voire même on gougueule.
Depuis plus longtemps encore on klaxone,
on met la bière au frigidaire,
on jette dans la poubelle. Certains vont jusqu’à fraguer, exper, skyper, ou geeker. J’en connais même quelques-uns qui
wikipèdent, c’est pour vous dire.
Alors quand
Google nous remplace "Vidéo" par "YouTube", on n’a qu’à dire qu’on
s’en fout.
Ou pas.
PS : je suis super content parce que j’ai
réussi à rédiger tout ça sans utiliser une seule fois l’expression "glissement
sémanteek". Franchement c'était pas gagné parce qu'écrire "glissement sémanteek", ça le fait grave.
POURQUOIAAAAaaaaahhhhhh ?
Pourquoi on dit "la recherche" et pas "un rechercheur" ?
Pourquoi on dit "un email" et pas "une emailbox" ?
Pourquoi le test d'égalité est noté == en Python au lieu de = comme en math ?
Et pourquoi l'affectation est notée = alors que, justement, c'est tout sauf l'égalité mathémateek ?
Pourquoi dans son bandeau du haut Google à renommé "Vidéo" en "YouTube" ?
Pourquoi on dit "Free" mais faut payer quand même ?
Un jour va falloir mettre tout ça en forme normale (ou pas).
Mais en attendant je me demande juste POURQUOIAAAaaaaaahhhhhh en écoutant ETHS.
Pourquoi on dit "un email" et pas "une emailbox" ?
Pourquoi le test d'égalité est noté == en Python au lieu de = comme en math ?
Et pourquoi l'affectation est notée = alors que, justement, c'est tout sauf l'égalité mathémateek ?
Pourquoi dans son bandeau du haut Google à renommé "Vidéo" en "YouTube" ?
Pourquoi on dit "Free" mais faut payer quand même ?
Un jour va falloir mettre tout ça en forme normale (ou pas).
Mais en attendant je me demande juste POURQUOIAAAaaaaaahhhhhh en écoutant ETHS.
She < 3 U \o/ \o/ \o/
Ouais, faut vraiment avoir rien à dire pour citer les Beatles en SMS. En même temps vu la richesse des paroles on est proche du Zero Knowledge. Et puis c'est pas difficile à traduire :
She <3 U \o/ \o/ \o/Par contre elle et est chiante cette chanson parce qu'elle reste (cf. Kaamelott Livre II : La Quinte juste).
She love you, yeah, yeah, yeah
...
Asking Alexandria (or not)
Je viens de découvrir (merci François !) ce groupe anglais, Asking Alexandria. Pour vous faire une idée, essayez "The Final Episode" et "A Prophecy".
Franchement, ça envoie du pain : un métalcore puissant, ample, plein d'influences et de références. Côté guitares j'y entend du Queensrÿche dans les aigus. Ça sent aussi les années 90 dans les basses, avec un petit air de Arch Enemy. Mais bon, j'ai tendance à trouver un petit air de Arch Enemy partout. Pour les paroles, je me demande s'il faut pas aller chercher du côté de POD... sans trop tirer vers le Christian Metal non plus, faut pas déconner. Mais quand même. Pour le reste, compo, arrangements, c'est du super moderne. Ça mitraille sec. Et les vidéos aussi. Reste à voir ce qu'ils donnent sur scène, et ça c'est pour très bientôt ;)
MetallurGeeK de comptoir
Geek de comptoir (2)
Une petite phrase qui m'est venue lors d'une très agréable escapade dans mon bar préféré. Sur le coup j'avais pas percuté que ça pouvait être drôle :
Spéciale dédicace à GP qui rigole encore ;)
"Tu me lâches n'importe où dans dans Duke Nukem 3D je sais où je suis. Par contre dans ma ville je peux même pas retrouver où j'habite."
Spéciale dédicace à GP qui rigole encore ;)
Hexa dans vi
Yep, il y a un "mode" hexa dans vi. J'ai tatonné un peu avant de l'utiliser correctement. On entre dans le mode hexa par l'incantation :%!xxd qui grosso modo signifie "applique la commande xxd sur l'ensemble du fichier". xxd c'est la commande UNIX pour faire un hexdump.Dès lors le contenu ressemble à ça :
0000000: 4f6e 2079 2065 6e74 7265 2070 6172 206c On y entre par l
0000010: 2769 6e63 616e 7461 7469 6f6e 2020 3a25 'incantation :%
0000020: 2178 7864 2020 7175 6920 6772 6f73 736f !xxd qui grosso
0000030: 206d 6f64 6f20 7369 676e 6966 6965 2022 modo signifie "
0000040: 6170 706c 6971 7565 206c 6120 636f 6d6d applique la comm
0000050: 616e 6465 2078 7864 2073 7572 206c 2765 ande xxd sur l'e
0000060: 6e73 656d 626c 6520 6475 2066 6963 6869 nsemble du fichi
0000070: 6572 222e 2078 7864 20e9 7461 6e74 206c er". xxd .tant l
0000080: 6120 636f 6d6d 616e 6465 2075 6e69 7175 a commande uniqu
0000090: 6520 706f 7572 2066 6169 7265 2075 6e20 e pour faire un
00000a0: 6865 7864 756d 702e 0a hexdump..
0000010: 2769 6e63 616e 7461 7469 6f6e 2020 3a25 'incantation :%
0000020: 2178 7864 2020 7175 6920 6772 6f73 736f !xxd qui grosso
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0000080: 6120 636f 6d6d 616e 6465 2075 6e69 7175 a commande uniqu
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00000a0: 6865 7864 756d 702e 0a hexdump..
Vous avouerez que c'est quand même plus lisible qu'un bête fichier ascii. Après il est possible de modifier comme on veut du moment qu'on respecte le format dump hexa. C'est au moment de sauvegarder qu'il faut bien comprendre ce qu'on fait. Si on sauvegarde directement, genre :wq ou ZZ ou même :x (soyons fous), alors ce qu'on sauve c'est le dump hexa. Si on veut sauver le fichier dans son format originel il faut penser à reconvertir le dump d'abord. Rien de plus simple :%!xxd -r avec le -r pour dire "reverse".
On peut aussi faire le hexdump de quelques lignes seulement, genre :.,.+3!xxd les modifs doivent alors particulièrement bien respecter le compte des caractères sous peine de défaut d'alignement au moment de reverser le hexdump.
Bref, une incantation toute simple mais bien prateek, qui évite d'installer des éditeurs hexa inutilement.
Geek de comptoir
Les bières, j'en bois 12 et j'en ROT13.
et j'en pisse 14.
Les co-auteurs se reconnaîtront (ou pas).
et j'en pisse 14.
Les co-auteurs se reconnaîtront (ou pas).
Calme plat
Un vieux proverbe chinois dit : quand tu n'as rien a dire, cite un vieux proverbe chinois.
En fait, je vais juste citer la 4ième loi de la roboteek (d'aucuns dirons la 5ième, c'est pas faux:).
En fait, je vais juste citer la 4ième loi de la roboteek (d'aucuns dirons la 5ième, c'est pas faux:).
C - CC - CCC - OCCC - IOCCC
$./ritchie.out
Dennis Ritchie est mort le 8 octobre 2011. J'ai appris ça aujourd'hui et j'en ai conçu une réelle tristesse. Un peu comme quand Bon Scott est mort. Pourtant je ne le connaissais pas personnellement. Visiblement on est un petit paquet à ressentir ça. Voici quelques oraisons funèbres trouvées ça et là.
- printf("Goodbye World\n");
- printf("Rest in peace, Dennis\n");
- Dennis Ritchie (1941-2011). His pointer has been cast to void *; his process has terminated with exit code 0
- So long and thanks for the C, Dennis.
- Et la celle-ci qui me touche particulièrement : printf("Goodbye, Dad\n"); exit(0);
Lire d'autres oraisons.
Dans alcool, il y a cool ?
Eh oui. Dans alcool il y a cool. Mais en français seulement. Parce qu'en anglais c'est alcohol. Avec un "h" comme "Lisa Hoberman"
Du coup, voici une version corrigée du fond d'écran militant (oh combien !) que j'avais posté il y a quelques temps. Et pour me faire pardonner, j'en mets un ou deux autres.
Nos régions ont du talent (ou pas)
Agence InovFirst. Lundi.
Martin, c'est l’étoile montante l’agence. Créatif et dynameek, il ouvre la réunion : « Chers collègues, aujourd’hui nous créons le nouveau logo du conseil régional de XXX. La séance porte sur le choix des couleurs. Je veux un assortiment simple et populaire qui identifie sans ambiguïté la région XXX. » La séance dure toute la matinée. De tâtonnements en tâtonnements on essaye divers assortiments harmonieux. On souligne le dynamisme bien connu de la région XXX, mais aussi son passé glorieux. Blasons, personnages clés, industries… tout y passe sans que rien d’évident ne se dessine. C’est alors que Martin, encore lui, se lève et tape violemment sur la table : « Faisons simple ! Deux couleurs suffiront. » En quelques phrases efficaces, il rappelle à quel point la région XXX est ancrée dans ses racines agricoles : le fond sera donc vert comme l’herbe de ses pâturages. Puis il reformule les arguments sur le dynamisme et fait le lien avec le fleuve impétueux qui traverse la région et la fertilise : le logo sera barré de bleu. Ah ! la belle évidence. Quel créatif ce Martin ! En deux couleurs de base il capte l’essence même de la région XXX. Il en résultera ce logo si simple, si identifiable, que le conseil général approuvera à une écrasante majorité.
Agence CreateBest. Jeudi.
Malgré sa jeunesse, Amy pilote le brainstorm avec un grand professionnalisme. Il est vrai que la team a trouvé ses meilleurs logos depuis qu’elle a intégré l’agence. Le cas d’aujourd’hui est touchy : la région YYY souhaite changer radicalement son image et renouveler son logo old-school. Mais pas question de transiger sur l’identité. Les key-concepts sont très clairs : une région c’est un terroir. Une région c’est aussi un environnement et celui d’YYY est maritime. Amy met chacun en confiance et les idées jaillissent : un terroir… la mer… un terroir ancré dans son environnement… oui, c’est ça ! Le green de la nature au contact du bleu de la mer. Le logo sera bleu à gauche, vert à droite. Quelle véracité ! Quelle authenticité ! C’est ça la french-touch.
Agence InventOne. Vendredi.
Le groupe a bien bossé. Certes il faudra encore voir les détails du nouveau logo, mais l’essentiel y est. Franchement c’était facile : la région ZZZ est si boisée que le vert s’est imposé d’emblée. Et puis le lac, si prisé des visiteurs, était une figure imposée. Alors : bleu au centre, vert autour. Tout naturellement.
Agence UniqNew. Mardi.
La séance fut houleuse entre les partisans du vert sur fond bleu et les tenants du bleu sur fond vert. Finalement, on a opté pour un compromis génial : les rayures.
Etc.
Mêmes causes mêmes effets
Eh oui. Même en créativité les mêmes causes produisent les mêmes effets. Surtout en créativité… Dans toute nos régions, la nature est primordiale. Dans toutes nos régions, l’eau c’est la vie, la dynameek, le changement. Alors tous les logos sont bleu et vert. Vous en doutez ?
Mauvaise langue
J’avoue. Je suis un peu mauvaise langue. Certaines agences, les plus audacieuses, oseront mettre une troisième couleur. Quel anticonformisme ! Quel goût du risque ! Dans ce cas, le brainstorm débouchera invariablement sur le constat suivant : le vert et le bleu c’est bien mais peut-être un peu froid. Heureusement, dans notre région il y a un brin de soleil. Une touche de jaune, voilà ce qu’il faut pour réchauffer l’ensemble et affirmer notre unicité.
Il faut sortir du cadre !
Ah, la jolie vérité qu’on nous assène régulièrement. Il faut sortir du cadre. Avec le "Il faut" comme une impérieuse nécessité. On s’attendrait presque au "sinon" à la fin. Sinon quoi ? Sinon pas de solution, sinon pas d’innovation, sinon pas de créativité… Et d’entendre ça partout : il faut sortir du cadre ; en brainstorm, aux ressources humaines et même pendant les formations destinées aux... cadres.
L’évidence
Penchons-nous sur cette belle évidence et sur ce qu’elle cache (ou pas). Sortir du cadre. Le "cadre", pour commencer, n’a pas l’air très bien défini. C’est juste quelque chose dont il faut sortir. À la réflexion "sortir" n’est pas clair non plus : que fait on une fois sorti ? On reste dehors ? Ou alors on redevient quelqu’un de bien rangé, le genre qui cadre avec ce qu’on attend de lui. Bon, le sens général le plus plausible c'est surement quelque chose comme : "il faut se libérer des contraintes implicites nous empêchant de réfléchir autrement". Allez, admettons.
L’exemple canoneek
Pour bien nous expliquer ça, on nous sert toujours le même exemple. Quand je dis toujours c’est toujours. Personnellement, j’y ai déjà eu droit trois fois pendant des formations (dans l'ordre : pédagogie, créativité, management). L'exemple donc c'est cette énigme consistant à relier neufs points avec quatre traits seulement et sans lever le crayon. Si vous ne connaissez pas, prenez le temps de chercher un peu : ça fait plaisir quand on trouve :)
Deux trucs me gênent avec cet exemple. D’abord, je l’ai déjà indiqué, il est utilisé à l’exclusion de tout autre. Pour vous en convaincre observez donc ce que donne cette requête sur Google image. Un seul exemple c'est trop peu. Ne dit-on pas qu'il faut deux exemples pour généraliser ?
Le second truc me gêne d’avantage : c’est toujours la même solution qui est proposée.
Il s'agit, justement, de la solution où les traits doivent déborder du carré implicitement défini par les neufs points. Certes ça augmente la valeur pédagogeek de l’exemple mais c’est aussi profondément angoissant : il n’y aurait qu’une seule manière de sortir du cadre, et ce serait toujours la même… Mais alors, tout ça déboucherai juste sur un autre cadre ? Et très étroit à ce qu’il semble. Angoissant.
Le second truc me gêne d’avantage : c’est toujours la même solution qui est proposée. Il s'agit, justement, de la solution où les traits doivent déborder du carré implicitement défini par les neufs points. Certes ça augmente la valeur pédagogeek de l’exemple mais c’est aussi profondément angoissant : il n’y aurait qu’une seule manière de sortir du cadre, et ce serait toujours la même… Mais alors, tout ça déboucherai juste sur un autre cadre ? Et très étroit à ce qu’il semble. Angoissant.
Vite vite, d’autres solutions
Du coup je me suis mis à chercher d’autres solutions au problème des neufs points, ou à prouver leur inexistence. Disons-le tout de suite, à part les quatre variations sur la direction du trait initial, je n’ai pas trouvé d’autres solutions strictement géométreeks. Je n’ai pas non plus la preuve formelle de la non-existence d’autres solutions purement géométreeks, malgré quelques tentatives...
Par contre, en jouant légèrement sur l’interprétation de l’énoncé, on trouve quelques idées sans trop trivialiser le problème. Par exemple, si les points sont en fait de petits disques de diamètre non nul, alors il existe une solution en trois traits. En fait, en considérant que des parallèles se coupent à l’infini, la solution à trois traits existe même pour des points sans dimension. Aller jusqu’à l’infini pour trouver une solution, là ça commence vraiment à sortir du cadre.
Par contre, en jouant légèrement sur l’interprétation de l’énoncé, on trouve quelques idées sans trop trivialiser le problème. Par exemple, si les points sont en fait de petits disques de diamètre non nul, alors il existe une solution en trois traits. En fait, en considérant que des parallèles se coupent à l’infini, la solution à trois traits existe même pour des points sans dimension. Aller jusqu’à l’infini pour trouver une solution, là ça commence vraiment à sortir du cadre.
Dans le même esprit, on peut mettre la feuille en cylindre et faire un seul trait incliné selon l’épaisseur des points. Là je ne fais pas de figure, mais essayez sur le carton du PQ, ça marche nickel. Une autre approche joue sur l’épaisseur du trait : si le trait est suffisamment épais, genre un bon gros coup de rouleau à peinture, alors un seul trait suffit pour recouvrir d’un coup les neufs points. J’aime beaucoup le côté bourrin de cette solution :)
On peut aussi imaginer des solutions avec pliage du papier : on plie soigneusement en accordéon de manière à ce que chaque rangée de trois points se retrouve sur une pliure. On fait coïncider les trois pliures les unes au dessus des autres. Là on met un coup de feutre sur la tranche, un seul, et on déplie.
Enfin je ne résiste pas à la solution Shadock ci-contre (ou Dali ou Kandinsky), qui trivialise le problème – certes – mais est scandaleusement conforme à l’énoncé. Pour réparer l’énoncé il faudrait déjà dire « quatre segments » au lieu de « quatre traits ».
Enfin je ne résiste pas à la solution Shadock ci-contre (ou Dali ou Kandinsky), qui trivialise le problème – certes – mais est scandaleusement conforme à l’énoncé. Pour réparer l’énoncé il faudrait déjà dire « quatre segments » au lieu de « quatre traits ».
D’autres exemples
En cherchant un peu, il y a plein d’autres exemples pour illustrer "sortir du cadre". Pour chacun d’eux, je trouve intéressant de voir s’il y a plus d’une solution… Pas toujours facile. Je donnerais quelques solutions dans un prochain post (ou pas).
L'énigme des parts de gâteau : comment couper un gâteau en huit parts avec seulement trois coup de couteau (bien droits) ? Pour l’instant, je connais trois solutions que je détaille dans un autre article. La pelle à tarte : illustrée juste à gauche. Il faut sortir la miette de la pelle en déplacement seulement deux segments. Je ne connais qu’une solution. Mais je ne suis pas très fort en pelle à tarte.
Les triangles : faire exactement quatre triangles avec six allumettes. Je ne connais qu'une solution :(
Les triangles (bis) : faire plus que quatre triangles avec six allumettes. Je connais plus d’une solution, mais je ne les dis pas ici parce qu'il parait qu'un article trop long c'est chiant.
Ben alors?
Ben alors, n’est pas hors du cadre qui croit. La prochaine fois qu’on vous assène l’exemple des neufs point, c'est-à-dire lors de votre prochaine formation, posez la question l’air de rien : « c’est la seule solution ? ». Ça mettra peut-être un peu de réflexion dans le cerveau d’en face. Ou pas. Par contre, n’essayez pas d’expliquer à votre formateur la solution en trois traits séquents à l’infini : ça va l’envoyer dans le mur. Évitez aussi de lui parler du carton du PQ…
Je ne peux pas encadrer les phrases qui commencent par il faut. Surtout en formation. Le cadre, on en sort si on veut, quand on veut, comme on veut et parce qu'on veut. Et surtout pas parce qu'il faut.
(update Mai 2014) Même un cadre à vélo j'ai du mal a rester dessus...
Finalement, il faut sortir du cadre ou pas alors ?
(update Mai 2014) Même un cadre à vélo j'ai du mal a rester dessus...
One hundred percent French!
À force, ça devait arriver !
Imaginez la scène: une bonne vingtaine de chercheurs, en séminaire. Comme de juste, tout ce petit monde parle anglais: pendant les présentations, les pauses, les repas. So far so good. Ouais, seulement il n'y a pas un seul anglais ou américain dans la salle. Et les rares étrangers présent parlent très correctement français.
Y'sont forts quand même
On sait que l'anglais est la langue scientifeek pour les échanges internationaux. Maintenant c'est aussi la langue scientifeek pour les échanges locaux. Qu'on ne vienne pas me dire alors qu'il n'y a pas un *léger* avantage pour les anglo-saxons à publier dans leur langue natale.
On y est presque
L'étape suivante c'est de penser directement en anglais. Que de temps gagné ! Et puis à force ça compensera la légère différence de niveau d'anglais. Perfect my dear.
Mais au fait...
...c'est pas Georges Orwell qui avait longuement disserté sur le contrôle de la pensée par le langage ? D'ailleurs il était de quelle nationalité Orwell ? Anglais ? Et merde... y'sont vraiment forts !
Mais au fait...
...c'est pas Georges Orwell qui avait longuement disserté sur le contrôle de la pensée par le langage ? D'ailleurs il était de quelle nationalité Orwell ? Anglais ? Et merde... y'sont vraiment forts !
La tête entre les deux oreilles
Voilà ce que ça fait de causer museek autour d'une bière avec un pote ;)
Allez, je copie-colle tout ça, du plus cool au plus velu.
== Richard Thompson ==
* (Bag)dad's Gonna Kill Me: http://www.youtube.com/watch?v=UyV8gV7HYp4
== Seether ==
* Fine again: http://www.youtube.com/watch?v=ET3-t1jFmo0
* Your bore: http://www.youtube.com/watch?v=TADzyF60Cqw
== Eluveitie ==
* Brictom: http://www.youtube.com/watch?v=EplEsr5IVj0
* Omnos: http://www.youtube.com/watch?v=msRy4vcSX4k
* Thousandfold: http://www.youtube.com/watch?v=kb8WGig0MLU
== Punish Yourself ==
* Station in space: http://www.youtube.com/watch?v=uU7ZIzEklzc
== ETHS ==
* Crucifère: http://www.youtube.com/watch?v=S97oUM_fjs8
* Tératologie: http://www.youtube.com/watch?v=r7dM7okmeZc
Quand j'aurais le temps je mettrais les liens bien comme il faut. Ou pas.
\m/
Allez, je copie-colle tout ça, du plus cool au plus velu.
== Richard Thompson ==
* (Bag)dad's Gonna Kill Me: http://www.youtube.com/watch?v=UyV8gV7HYp4
== Seether ==
* Fine again: http://www.youtube.com/watch?v=ET3-t1jFmo0
* Your bore: http://www.youtube.com/watch?v=TADzyF60Cqw
== Eluveitie ==
* Brictom: http://www.youtube.com/watch?v=EplEsr5IVj0
* Omnos: http://www.youtube.com/watch?v=msRy4vcSX4k
* Thousandfold: http://www.youtube.com/watch?v=kb8WGig0MLU
== Punish Yourself ==
* Station in space: http://www.youtube.com/watch?v=uU7ZIzEklzc
== ETHS ==
* Crucifère: http://www.youtube.com/watch?v=S97oUM_fjs8
* Tératologie: http://www.youtube.com/watch?v=r7dM7okmeZc
Quand j'aurais le temps je mettrais les liens bien comme il faut. Ou pas.
\m/
Punish Candice
Un petit coup de mou en ce 11 septembre ? Envie de toucher le fond pour rebondir ? Ou pas.
Alors jetez une oreille là-dessus : le morceau que Punish Yourself avait fait avec Candice de ETHS.
On peut trouver aussi le live aux Eurockéennes 2007 (ne loupez pas le pur flash à 42 secondes. Oui, 42).
Et même un bout d'interview qui parle du morceau à 3:35.
"You're wearing dead white skin
No face just dead white skin
dead lips, so dead-white clean
please, stop it, stop it, sister morphine"
Tenir Grave !
"Tenir Grave" : c'est exactement ce que je fais. En rot13, ça donne : "Grave Tenir". Ça revient au même. Exactement.
La blague pourrie du jour
J'ai un pote il a fait sciences-peau.
Maintenant il est dermato.
Mouaif, un suppo et dodo...
Maintenant il est dermato.
Mouaif, un suppo et dodo...
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