La fonction identité en python


Même Disney fait du Python.
Allez, un post geek pour changer. Si le blabla vous fait chier, sautez directement à la section "Codage de la fonction identité en python" où vous trouverez - c’est dingue - plusieurs manières de coder la fonction identité en Python. D’ailleurs, si vous connaissez d’autres méthodes, je suis preneur.

La fonction Identité

La fonction identité c’est la fonction qui renvoie ses arguments tels quels, sans rien changer. Par exemple la fonction identité à un seul argument sur l’ensemble E est définie par Id : E -> E, Id(x) = x.
J’adore la fonction identité pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette fonction ne sert à rien. Je veux dire à rien de concret, rien de commercial, rien de monnayable. Moi, les trucs qui servent à rien de concret, j’adore ça ! Supposons qu’on ait déjà quelque chose noté x et bien c’est totalement inutile de lui appliquer en plus une fonction Id qui le transforme en lui-même. C’est un peu comme frotter une lampe mageek et, quand le génie nous demande un uneek vœu, on lui dit "que rien ne change". Puissant !

Ensuite j’aime bien la fonction identité parce qu’elle sert quand même à des trucs théoreeks (et qui donc ne servent à rien de concret). Par exemple, la fonction identité sert d’élément neutre pour la composition des fonctions. Genre : f ° Id = f, où ° est l’opérateur de composition. Et c’est neutre à gauche aussi : Id ° f = f. Palpitant ! Si je défini fn comme la composée n fois de f, genre f ° f ° … ° f ° f et bien on a f0 = Id. À vue de pied, quand on a une composition, un élément neutre et l’associativité on a une structure de monoïde, et ça, ça peut toujours être utile (ou pas).

Enfin, on peut utiliser la fonction identité pour obfusquer du code source. Obfusquer ça consiste essentiellement à rendre illisible (Un peu comme Metallurgeek :). Ça sert vaguement en sécurité informateek. Certes, il existe des tonnes d’autres méthodes, mais justement la variété des méthodes utilisées participe à la qualité de l’obfuscation. Donc, n’ayant vraiment rien à foutre de mieux, je me suis amusé à coder la fonction identité en Python, de plusieurs manières différentes. En voici des échantillons. Si vous avez d’autres idées je suis preneur.

Codages de la fonction identité en python

def Id01(x):
    return ([x][0])

def Id02(l):
    return [e for e in l]

def Id03(0):
    0-=-0
    return 0/2

def Id04(l):
    return l[::-1][::-1]

def Id05(l):
    try:
        return [l[0]] + Id05(l[1:])
    except:
        return []

Id06(x) = lambda x:

On peut appliquer l’identité au nombre 42 dont je vous parlerai dans un autre billet, nous avons donc : Id01(42)=42. Ce qui est une bonne chose parce que s’il y a bien un truc auquel il ne faut pas toucher c’est le nombre 42. On peut même appliquer l’identité à la fonction identité elle-même, et ça redonne quoi ? La fonction identité. Id01(Id01) == Id01. Grandiose !

Un cauchemar de MetallurGeeK

Normalement on se réveille d’un cauchemar en flippant sérieux, tout tremblant, paumé, avec le cœur qui bat bien fort, genre fear or the dark. Pas la version Maiden, la version Graveworm carrément !

Et bien moi ce matin je me suis réveillé de mon cauchemar en rigolant. Bon, c’était pas non plus le super gros cauchemar avec des gros lézards extra-terrestres bleus qui vous tètent les yeux. Non, là c’était jusre une histoire de théâtre. J’en fais depuis 7 ans. Le spectacle annuel approche, il est possible que ça ait une influence.

Dans le cauchemar donc, la responsable de l’asso théâtre m’expleek que l’acteur qui tient le premier rôle ne pourra pas jouer parce qu'il s'est fait étrangler. Admettons, après tout on est dans un cauchemar. En tant que membre du bureau et en tant qu’ancien acteur, elle me demande de le remplacer. Jusque-là tout va à peu près bien. En bonne logeek cauchemardesque je me sens absolument obligé d’accepter : « OK c’est pour quand ? ». Réponse : « c’est pour CE SOIR ». Oulah, c’est chaud ça… C’est marrant ce moment où on sent que ça devient franchement désagréable… Sentant le coup venir, j’anticipe « OK, je vais donc devoir jouer texte en main ».

C’est là que le cauchemar embraye vraiment. L’adorable responsable d’asso se transforme en une sorte de démon et gronde d’une voix d’outre-tombe : « NON, TU DOIS APPRENDRE TOUT LE TEXTE PAR CŒUR POUR CE SOIR ! ». L’horreur. Je sens bien que le démon va me bouffer à la moindre faute de texte. Alors je bosse comme une brute. Je demande aux autres acteurs de m’aider. Et devinez quoi… ils me jettent tous comme une merde : « débrouille toi, nous ça fait six mois qu’on répète, on est au point », « pas le temps, nous on est aux costumes, t’as pas de costume toi ? ». Que du bonheur.

Le soir venu c’est juste l’enfer. Je balbutie mon texte devant un public atterré. Je fais des plantes, je savonne, jeu de scène pourri, alors que tous les autres acteurs assurent. En fait c’est peut-être ça le plus dur dans ce cauchemar : la situation d’échec. Etre nul devant tout un public parce que je ne peux pas faire autrement malgré tous mes efforts. Tout ce que je déteste.

A la fin du spectacle, il est clair que je ne serais pas applaudi pour ce premier rôle miteux, mais alors pas du tout. Et c’est là que c’est fort : tous les acteurs filent dans les coulisses et ramènent plusieurs seaux d’eau croupie infestée de mousteeks et de taons. Ils mettent en route des gros ventilos que j’avais pas vu avant, pour rabattre les insectes affamés vers le public. Grosse paneek. Tout le public se met à claquer frénétiquement des mains pour éclater les bestioles. Et donc : tonnerre d’applaudissement !

Je me réveille en rigolant et en en me grattant un gros bouton de mousteek sur la tempe gauche.

Marre des barres !

Version courte
Marre des barres d'outils qui prennent tout le haut de l'écran alors qu'il y a plein de place sur les côtés !



Version longue (et chiante)

Au chapitre des trucs qui m'énervent solidement, il y a la conception grapheek des logiciels. Déjà par défaut je suis plutôt branché ligne de commande... Mais parfois il faut quand même reconnaître que l'interface grapheek a du bon. Si si, pour des trucs du genre traitement de texte, travail en multifenêtre, transparents.... Et aussi pour faire des affiches et des fonds d'écran.

J'en arrive à ce qui me gonfle vigoureusement. En gros, nos écrans sont rectangulaires et le plus souvent orientés horizontalement. Or la plupart des tâches sont orientées "page" c'est-à-dire verticalement. C'est le cas pour le traitement de texte, la programmation avec le code qui déroule plutôt verticalement, ou tout simplement pour une séquence de commande/résultats dans un terminal. Et là, les F%kN!D3@tH d'ergonomes/graphistes/psychomachintruquistes nous pondent tous la même idée : des barres d'outils pourries qui mangent tout le haut de l'écran, alors qu'il y a tout plein la place libre à gauche ou à droite qui permettrait - justement - de garder l'orientation page. Sérieux, ça vaut bien le coup de faire des tonnes de wireframing, webdesign, user-centric-design et autres anglicismes si c'est pour pondre ça au bout du compte.

Voici le premier exemple qui m'exaspère bravement : Microsoft Word (ou Libre Office, pareil). Ils sont venus nous coller un bullshit ruban tout en haut. Ça bouffe 3 centimètres d'écran vertical en plus du menu et de la barre de fenêtre. Et sur les côtés : ils remplissent avec du vide(*). J'ai fureté partout, j'arrive pas à mettre le foutu ruban sur un côté. Grrrrr ! Quelque part sur la planète, il y a un gars qui a décidé que ça allait en haut et maintenant tout le monde doit faire comme ça. J'aime pas !
J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas.

Tournons-nous alors vers Linux :  la liberté, l'ouverture, les petits zoizeaux qui gazouillent... Alors bon, faut reconnaître que j'ai surement pas choisi le bon window manager(**), mais là aussi ça coince. J'utilise Gnome 3. Et ben "ils" ont décidé que la barre était en haut, un point c'est tout. Et surtout pas sur le côté ! La liberté, les zoizeaux ça va deux minutes, mais faut pas en abuser !

Et le Web n'est pas en reste. Je sais, normalement deux exemples ça suffit pour généraliser, mais là je suis lancé et je sens que ça me fait du bien. Le web donc. Ben c'est pareil : tu écris le moindre article sur Wikipedia ou sur un blog : la barre d'outils est horizontale. Toujours. Tiens comme avec mon tableau de bord de voiture : horizontal ! Alors que franchement j'ai plein de place libre sur le côté de mon pare-brise pour faire des jolis angles morts. Et même dans mon garage : mes outils sont rangés à l'horizontale, quelle désolation !

Et ben voilà, finalement je suis encore plus énervé... Je vais bouder en faisant que de la ligne de commande et en éditant des fichiers texte avec VIM, là au moins je n'ai pas besoin de barre ou de ruban. Et tant que je suis chaud je vous donne tout de suite la commande VIM pour la virer (la barre d'outils de VIM), comme ça on part direct sur de bonnes bases :

  :set guioptions-=T

Et paf la barre d'outils !


(*) Remplir avec du vide : concept clé utilisé en interface graphique mais aussi en journalisme / politeek / management stratégeek / innovation / blogging.
(**) Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais sous Linux personne ne choisit jamais le-bon-window-manager. Il y a toujours quelqu'un pour vous expliquer que-votre-window-manager-n'est-pas-le-meilleur ;)

Petite phrase pour réfléchir, ou pas

"Les ordinateurs ne sont pas intelligents, mais ils pensent qu'ils le sont".

Ouaip, un peu comme certains humains en fait.


(*) Que ceux qui trouvent ce post un peu court se rassurent : je partage tout à fait leur opinion.(**)
(**) et ce n'est pas en ajoutant des notes de bas de page de plus en plus petites que ça va s'arranger ! 

La problémateek de la méthodologie


Tiens, pour commencer l'année, voilà deux mots qui m’énervent à sec : problemateek et méthodologie. Dès que je les entends, je tape du poing sur le bullshit button(*)
 
Le premier mot c’est donc "problemateek" que certains utilisent à tout bout de champ pour faire bien. La problémateek c’est littéralement la science des problèmes. Mais quand un gugusse (je dis gugusse comme je dirais blaireau) évoque une problémateek, il veut tout simplement parler d’un problème. Seulement, un problème ça craint ! Ça fait genre le-mec-qui-a-un-problème. Et ça, le gugusse (je dis gugusse comme je dirais bouffon), il a du mal à l’assumer. Du coup il parle de problémateek : c’est plus classe. Et puis le jargon ça cache le vide. Ou pas.

Une fois la problémateek exposée, la logeek du gugusse (je dis gugusse comme je dirais tocard) va s’enclencher inexorablement. Là où un bête problème se résout à l’aide d’une bête méthode, une problémateek nécessite quelque chose de beaucoup plus classe : une méthodologie. Voilà donc notre second mot. Une méthodologie, c’est très précisément ce qui convient pour venir à bout d’une problémateek. Et qu’importe que la méthodologie soit en fait la science de la méthode. Ça le gugusse (baltringue) il s’en tape. L’important c’est que ça sonne bien. Et que ça mette un peu de distance entre le problème et lui.

Récapitulons : voici notre gugusse (bâtard) muni de sa problémateek et d’une méthodologie. Il ne lui reste alors qu’à solutionner. Là où le reste des mortels se contenterait bêtement de résoudre, lui - le gugusse (zozo) - il solutionne.

Soyons honnête, il m’arrive quelquefois d’utiliser des mots du même acabit : soit par mimétisme, soit par besoin de cacher du vide sous le tapis. Mais le vrai gugusse (boloss) on le reconnaît à ce qu’il utilise ces mots là en permanence et qu’il raye définitivement les mots simples et directs de son vocabulaire.

À bien y réfléchir, on est aux limites du "langage paradoxal" qui dit une chose et son contraire en même temps. Si vous utilisez une méthode pour résoudre un problème, c’est simple, c'est direct, c'est baseek. Si vous solutionnez une problémateek grâce à une méthodologie ça complexifie, ça enrichie, même si – paradoxalement – il n’y a rien de particulier derrière.

Si vous repérez d’autres mots de ce type, n’hésitez pas à me les indiquer en commentaire, j’en fais collection. Indice : on trouve souvent de tels mots dans le champ professionnel ou dans le discours politeek… genre "pro-actif" souvent mal utilisé en lieu et place de "préventif".

Par contre, j’ai beau chercher je n'ai jamais trouvé de mots pourris comme ça dans des paroles de métal. Par exemple, je vous recopie le début des paroles "Dead White Skin" (de punish yourself avec Candice de ETHS). Vous verrez : pas une seule fois le mot "problemateek" ou "methodologie" ou "pro-actif".
A brown horse, with golden-brown mane / manic pressure on your veins
so strong a need - a needle so thin / it's calling you, it's cold, the enemy within
And I just feel as cold as ice / sharp as a blade, mute as a child
I feel so bad when I see you ride / that sick little brown line from that sad white bag
And when I see your face on dope / these times I know there was no hope
you hold the needle like a shining sword / and nothing matters anymore 
You're wearing dead white skin / No face just dead white skin
dead lips, so dead-white clean / please, stop it, stop it, sister morphine



(*) Bullshit button : locution anglaise signifiant littéralement "bouton-bouse-de-taureau".

Ambiance cour de récré

Quand j'étais gamin je regardais Albator. Et dans la cour de récré il m'arrivait parfois, genre trente fois par jour, je chanter le générique à tue-tête. Mais je trouvais très intelligent de remplaçer "AlbatOr" par "AlbatAr"(*)

Tiens, essayez en coeur avec moi, vous allez voir comme c'est jouissif : "AlbatAr, AlbatAr, le corsaire de l'espèce...". Si vous ne connaissez pas l'air parce que vous avez moins de 40 ans, entrainez vous ici.

Visiblement je ne suis pas le premier à trouver ça drôle. Mais aujourd'hui je veux faire plaisir au gamin qui chantait dans la cour de récré. Alors je lui ai bricolé(**) une belle affiche d'Albatar. Rien que pour lui !

Et un peu pour vous aussi ;)


(*) Dans le même élan pueril on peut aussi remplacer "espace" par "espèce". 
(**) Bricolé c'est le mot juste : j'ai fait ça à la rache au godet de pelleteuse.

Brutal Woods !

http://www.brutalwoods.com/
Quand je serais grand je ferai du Brutal Woods. C'est juste génial : il s'agit de tracer en ligne droite en forêt sans se soucier des obstacles, bien au contraire. On se rend mieux compte en regardant le reportage.

Je sais pas pourquoi mais ça ne m'étonne pas que les inventeurs soient des métalleux bretons \m/. Bon alors déjà je vais m'entrainer dans mon bled. C'est pas une forêt, c'est juste un bois. Mais pour débuter ça devrait le faire. Une fois sorti de l'hosto j'irai faire ça pour de vrai en Brocéliande.

Avec Erwan, qui m'a branché là-dessus, on s'est mis à réfléchir à une variante "Brutal Office" : tout pareil, mais dans des bureaux. Idéalement des open-space...


Info ou intox ?

J'ai appris tout récemment que nous aurions changé d'année. L'évènement est étrange j'en conviens. Mais il semble confirmé par plusieurs sources concordantes. Restons néanmoins prudents et examinons l'information à notre disposition. Selon toute probabilité, la transition aurait eu lieu il y a un ou deux jours, guère plus. Divers spécialistes, astronomes, physiciens, mathématiciens, convergeraient vers une date entre le 31 décembre et le 1er janvier. Le changement en lui-même n'aurais pas duré plus d'une seconde, peut-être moins. Encore une fois pas d'emballement : tout ça reste à confirmer.

Gardons de même la plus grande réserve quant au discours de certains qui claironnement haut et fort que l'évènement aurait lieu de manière régulière tous les ans. Franchement si c'était le cas ça se saurait !

Personnellement je ne peux absolument rien confirmer : à ce moment-là j'étais rond comme une sphère. En particulier j'étais plus entamé que ma bouteille de Saint-Emilion, et c'est pas peu dire. Au prix d'un effort surhumain je retrouve quelques bribes de souvenirs, genre des potes en train d'hurler "Bonne Annééééééée !" mais l'ensemble reste quand même très très très flou.

Donc, du calme, de la rigueur scientifeek et de la patience : les semaines à venir nous apporterons - je l'espère - la lumière sur ce phénomène ô combien saugrenu.

Le slogan pourri qui envoie pâté (ou pas)

Metallurgeek c'est mi-métal, mi-geek, mi-molette !
 

(*) finalement, je sais pas si j'aurais du poster un 2 janvier...
Allez bonne année à tous, je vous aiiiimmmmeee !

La visite de la brasserie Lancelot

Vous le savez, j’aime la bière. Et j’aime la Bretagne. En toute logeek j’aime donc la bière bretonne :)  J’ai récemment visité la brasserie Lancelot. Captivant !

Déjà et surtout parce que la gars qui nous a reçu(*) était un passionné. Une sorte de geek mais au lieu de coder il fait de la bière. Un vrai pro mais pas que, un amateur aussi et authentique amoureux de la mousse.

Et puis j’ai appris plein de trucs indispensables dans la vie de tous les jours genre : la plupart des bières artisanales sont en fait des « triples » même si c’est pas marqué dessus, la bière ne pétille pas forcément au moment de l’embouteillage, le houblon a des propriétés antisepteek... Je savais pas bien non plus les histoires de fermentation haute ou basse. Fermentation haute ce sont des levures qui surnagent avec un mou pas trop froid, fermentation basse ç'est dans le bas de la cuve avec un mou très froid (et je crois que ça met plus de temps). Je préfère très largement les bières de fermentation haute.

J’ai aussi adoré l’endroit. Une brasserie sur le site dit de « la mine » ça ne s’invente pas. Et ça me parle. Faut dire qu’elles sont assez fortes les Lancelot. Là je viens de goûter leur bière de Noël : 8°, forte, amère, épicée. Tu regrettes pas le déplacement.

Enfin j’ai apprécié que toute la production soit sur place en Bretagne et aussi le marketing, dans les mêmes locaux. J’y connais à peu près rien en entreprise mais pour moi c’est comme ça que ça doit marcher. Si tu mets le marketing(**) dans une ville et la production(***) dans une autre ville, ça peut pas marcher. Faut que les deux se causent. Lancelot ils ont tout sur le même site, on se dit que ça peut le faire.

La visite reste quand même améliorable sur un point important : j’aurais aimé gouter un peu plus qu’un demi-verre de chaque bière. Là, c’est sûr que ça ne suffisait pas à bien se rendre compte. Moi je suis un analyteek : je goûte, je re-goûte, je pisse, je re-re-goûte, … Faut la quantité adéquate.

Allez passons sur ce dernier point : çà reste une visite super agréable. J'ai posé plein de questions. Je n'ai pas vu le temps passer. À conseiller !

 
(*) Ouais, parce quon était tout un groupe, déjà que dans ma tête on est plusieurs...
(**) les jolies nénettes.
(***) les gros bras poilus. Oui je sais je suis dans la caricature.

L'histoire pourrie du mois...

- "Taxi, vous avez de la place pour une pizza et deux packs de bière ?
- "Ouais, ça devrait aller"
- "Buuuuuuuuurrrrrrrrrrp !"

Trivial mais ça me fait golri :)

Massacre à la tronçonneuse

Je reviens sur une énigme bien connue et précédemment évoquée dans le billet "Il faut sortir du cadre !". Il s’agit de faire 8 parts de gâteau en seulement 3 coups de tronçonneuse.

Quelques précisions : le gâteau est cylindreek, les parts doivent être égales, les coups de tronçonneuse sont rectilignes. Le gâteau est à la framboise et nappé de chocolat fondu. Je mentionne ce point parce que framboise-chocolat c’est quand même une tuerie.

N.B. : si vous n’avez jamais réfléchi à la question, prenez peut-être le temps avant de lire les solutions ci-après.

Il existe une solution bien connue : les deux premiers coups de tronçonneuse sont données verticalement en croix, et le dernier coup de tronçonneuse est donné horizontalement dans l’épaisseur du gâteau, voir schéma joint. Comme souvent dans ce genre d’énigme "il suffisait" de lever une contrainte implicite. Ici, il suffisait de s’autoriser à donner l'un des coups de tronçonneuse horizontalement.

Ceux qui me lisent savent que je suis agacé par les problèmes admettant une solution uneek. Ça me fait flipper. Tentons donc d’en trouver d’autres, et des mieux si possible. En effet, la solution du début n’est pas très équitable : les quatre parts du dessus auront du nappage au chocolat, les quatre parts du dessous n’en auront pas. Et ça c’est vraiment injuste parce que le nappage chocolat sur le gâteau framboise c’est quand même une tuerie.


Dans une deuxième solution on peut s’autoriser à déplacer des morceaux, par exemple pour les empiler. En deux coups de tronçonneuse on fait quatre grosses parts comme dans la solution du début, puis on les superpose en une colonne et on recoupe le tout en deux de haut en bas. Ça fait bien huit part identeeks. C’est mieux :)

Par contre le nappage chocolat risque de coller un peu pendant la superposition. Qu’à cela ne tienne, on peut aligner les quatre parts comme indiqué sur le schéma puis mettre le troisième coup de tronçonneuse tout en longueur. On a alors huit parts égales et correctement nappées.

Restent maintenant les deux questions que tout le monde se pose.

Question 1 : est-ce que ça marche aussi avec du gâteau à la banane nappé caramel ? Et bien je n’en sais rien parce que je n’ai essayé qu’avec framboise-chocolat (une tuerie !). C’est dommage car comme je dis toujours, il faut deux exemples pour généraliser. Nous resterons donc sur notre faim.

Question 2 : pourquoi je découpe le gâteau avec une tronçonneuse ? Plusieurs raisons : d’abord je me suis dit que ça sonnait métal, ensuite ça faisait un joli titre "masacre à la tronçonneuse" (une tuerie) et enfin j’aime assez les solos de tronçonneuses. Comme dans WASP murder in the new morgue ou dans Jackyl the lumberjack. Après, chacun décide : si vous voulez découper votre gâteau à la scie circulaire comme tout le monde, moi j’y vois pas d’inconvénient.


Bonne fête sorcière ;)

Allez, allez, les p'tis graisseux : on est vendredi 13 décembre ! Alors on rallume la chaudière, on se donne tous la main et on tourbillonne autour du feu en gueulant "Bonne fête Sorcière !"

Et si vous voulez voir son site, c'est par ici : http://sorciere-tourbillon.com/

Votre "première fois" métal

Le métal c’est comme beaucoup de choses essentielles dans la vie : il y a un avant et un après. Et pile entre l’avant et l’après il y a une première fois : premier morceau, premier album fétiche, premier concert. Plus tard, des "fois" il y en aura beaucoup d’autres. Des biens, des moins biens et des fantasteeks. Mais la première fois, même si c’est pas la meilleure, c’est celle qui reste.

Juste une précision à ce stade : je parle toujours de museek métal, on est bien d’accord. Parce que j’aurais pu aussi parler de la première fois qu’on se goinfre un tube de lait concentré sucré ou de la première fois où on arrive à faire du vélo les yeux fermés sans tenir le guidon. Mais là non, je reste sur la première fois métal.

Alors pendant que je vous écris mes premières fois dont vous n’avez rien à foutre / carrer / péter, bref qui vous indiffèrent, pensez donc à vos premières fois à vous. Allez, un petit effort : c’était lequel ce morceau qui a vous fait tant aimer le métal ? Et cet album que vous avez écouté, réécouté jusqu'à l’user à mort. C’était quoi son titre déjà ? Mais si... vous savez... celui qu’on a un peu honte d’avoir kiffé autant parce que maintenant faut avouer qu’il y a mieux… Et votre premier concert hard / rock / métal. Celui où vous avez tellement kiffé que, des années après, une partie de vous est encore là-bas à headbanguer comme un furax ?

Premier morceau
Pour moi, tout a commencé avec Child in time de Deep Purple. Je veux dire *vraiment* commencé. Avant bien sûr, j’avais écouté des choses simples du genre Foreigner ou Scorpion, du hair-métal quoi (j’étais tout jeune:) Mais Child in time ça m’a foudroyé debout.
Le morceau commence par ce motif lancinant, obsessionnel, où Ian Gillan monte inexorablement dans les aigus jusqu’à se percher tout là-haut dans les hurlements célestes. Ensuite c’est le pur solo de guitare barbelée à faire saigner les doigts de Ritchie Blackmore. Et au paroxysme, quand on croit que le que le coeur va lâcher tellement c’est bon : un grand calme, l'œil du cyclone, l'apesanteur(*). Ça dure quelques instant d’éternité et ça repart tranquille, en pente douce, puis de plus en plus fort jusqu’au final de bâtard : furieux, teinté dans la masse, irréfutable !
Le genre de truc à vous faire hurler et sauter partout dans votre piaule en gueulant n’importe quoi. J’avais quoi, 15 ans peut-être, ça m’a tronçonné ! Et ça le refait à chaque fois, aussi fort.

Premier album
C’est certain, les Guns N' Roses ne font plus transpirer grand monde aujourd’hui, vu comme ils ont viré au commercial… avant de virer au silence tout court d’ailleurs. Mais il faut se remettre dans le contexte : nous sommes en 1989 et personne n’a jamais entendu parler d’eux en France, et encore moins de l'album Appetite for Destruction. Il est deux heures du matin. Avec la Metallurgekette de l'époque et quelques potes on tombe sur leur concert retransmis sur je-sais-plus-quelle chaîne. Le choc ! Cette nuit-là, j'ai pris Welcome to the jungle en pleine tronche comme on encaisse un accident de voiture, sans protection, à sec, du verre pilé plein les yeux. Il a fallu me désincarcérer à grands coups de bière, me sortir du coma et recoller les morceaux comme on pouvait. Le lendemain j'ai acheté l’album en import et je l'ai écouté jusqu'à ce que mon baffle gauche se déchire. Véridique.
Les années suivantes je suis resté fan malgré le déclin du groupe. Je me suis accroché aux branches avec use your illusion (écoutez 14 years). J’ai tenu jusqu’à the spaghetti incident, cf. down on the farm et le puissant aint it fun avec son intro en dentelle de titane. Mais bon, déjà c’était plus pareil. Aujourd’hui j’écoute moins.

Premier concert 
Le Pagan Fest à Rennes, c’était mon premier *vrai* concert métal. C’est tout récent en fait :) Ce que j’ai ressenti cette nuit-là est ultra simple : j’étais plein de museek à ras-bord ; ça m’est rentré de partout. Par les tripes, par la terre qui vibrait jusqu’au noyau en fusion, par l’air que je respirais à grandes goulées de vampire noyé, comme un qui serait resté toute sa vie en apnée. Des phrases/sentiments me rebondissaient dedans du genre : « comment peut-on être aussi libre ?», « enfin ! je suis pas seul !» ou encore « tiens, je vais aller me reprendre une bière ».
Ce concert est l’une des expériences les plus puissantes de ma vie (faut dire que j’étais pas encore allé au hellfest ;). Dix mille fois plus fort qu’un trip à l’acide ou une intra veineuse de n’importe quoi à jeun le matin. Franchement pas la peine d’acheter de la chimie !
Cette nuit-là, je suis venu au monde une deuxième fois, rien que ça.

Si vous avez envie de partager vos premières fois(musicales, donc), ou juste de parler d’un morceau que vous adorez(**), lâchez-vous dans les commentaires.


(*) Comme dans 2001 l'odyssée de l'espace, sauf qu'en plus on comprend la fin.
(**) Sorcière, ça me fait penser : depuis que tu m'a parlé du morceau Worms de Punish Yourself, j'arrête pas de l'écouter en boucle :)

Bouteek "Rock à gogo" à Nantes

Je préviens tout de suite : ce billet *n'est pas* une pub. Le jour ou je mettrais des pubs ce sera uniquement pour gagner de l'argent/pognon/fric/maille/bitcoins sur le dos du système (et donc sur votre dos). En attendant, je me contente de poster des trucs qui peuvent vous intéresser. Ou pas. Et à mon avis, la bouteek "Rock à gogo" à Nantes, ça *peut* vous intéresser :
  • Ils ont un chouette catalogue avec tous pleins de trucs rock, métal ou autre (zombie, steampunk, geek) ; ça manque juste un peu de trucs celteeks à mon avis, mais bon c'est déjà pas mal.
  • Leur vente en ligne est nickel, j'ai commandé quelques bricoles, c'est arrivé en 3 jours bien embalé, sans erreur, avec le catalogue papier et pas dans un carton de 10m3.
  • La bouteek sur place est carrément sympa. En plus Nantes c'est pas loin de Clisson. Bien vu !
Alors pour Noël ça peut inciter à la dépense... Perso j'ai tapé dans le bonnet Nile pour protéger mes zoreilles pendant les concerts d'hivers, un T-Shirt Fuck reality parce que j'aime bien le message et la couleur (noir foncé). Enfin bref, j'ai complété ma garde-robe, je vais pouvoir me faire belle pour Metallurgeekette ;)

Un grand merci à Clem de m'avoir branché sur cette bouteek.