Sub-Culture Retro-Geek

Deux trois bricoles à vous mettre dans l'oreille. Ou pas, vu que ça n'est pas du métal. Juste des sons plus ou moins anciens, mais fabriqués plus ou moins récemment.

Dubmood : du son 8bit intéressant. Old School. Dubmood est la preuve vivante qu'on peut être suédois et se balader avec un poulpe sur la tête tout en faisant du son 8bit. Pas facile.

 


Mitch murder : du son tout poucrave comme dans les années 80, sauf que c'est fabreeké maintenant. À s'y méprendre. Merci E. de m'avoir branché là-dessus. En plus j'adore les morceaux où on entend des pilotes de chasse qui se parlent en radio, genre "Do you copy?" ou "Mayday ! Mayday ! Ici Fox-Trot Bravo. Y-en-a partout, ils shootent à 6 heures plein nord à 6 nauteeks ! F*ck, on va passer under plafond, redresse ! OK Je décroche en vrille de dégagement inversée clothoïdale et j’enchaîne sur un Yo-Yo à 5 G négatifs en double split. S'ils me follow ils vomissent dans leur casque !"


Atari Teenage Riot : apparemment j'étais bien le seul à ne pas connaitre... Comment les décrire... Jeunes, un peu énervés, clairement épris de liberté, subversifs. Assez standard quoi. Ouaip, sauf que eux ils sont *vraiment* dingues parce qu'ils ont des ATARIs !!!!



Normalement, à ce stade vous avez les oreilles en sang. Alors, je vous met un petit coton tige pour nettoyer tout ça. Du gros Kreator à l'ancienne, vieilli en fut de grosse caisse, dont je ne me suis jamais lassé et dont je ne me lasserais jamais : https://www.youtube.com/watch?v=cmxliVBDz98

C'est trop bon ça ! Tiens je vous le remet :
https://www.youtube.com/watch?v=cmxliVBDz98

50 nuances de LaTeX

Mon traitement de texte préféré c'est LaTeX. Certes c'est verbeux, mal foutu, pas WYSIWYG, ancien, avec une syntaxe incompréhensible, bref c'est tout pourri. Mais à la fin le résultat est juste magnifeek. Et ça se versionne bien sous GIT alors que Word laisse tomber !

L'autre jour, j'avais oublié comment mettre du texte en gris clair. Tout naturellement je tape "LaTeX grey" dans un moteur de recherche opéré par une petite start-up californienne. Réponse conforme à ce que j'attendais : plein de liens vers le package Colors de LaTex. Normal.

Et là, comme saisi d'une soudaine malice, je glisse langoureusement ma souris sur la recherche par image. La réponse est *très* différente, quoiqu'intéressante aussi. Je vous laisse comparer les deux captures d'écran.

C'est surement ça qu'on appelle un glissement sémanteek.

LaTeX grey, recherche en mode texte
LaTeX grey, recherche en mode image

La règle et l'exception (*)

J'ai appris récemment une nouvelle règle, que je vous énonce derechef : Une règle sans exception est une règle idiote. J'aime beaucoup. Parce que ça parle à mon côté grain-de-sable-dans-la-machine. Parce que l'exception c'est le sel de la vie. C'est la matière première dont on fait les contre-exemples. C'est ce qui rend au monde la complexité qu'on essaye de lui enlever, et sans laquelle on s'emmerderait à mourir.

Juste un petit clin d'oeil
Par contre, on peut facilement rendre cette règle auto-contradictoire : Une règle sans exception est une règle idiote. Cette règle est toujours vraie, sans exception.

Je vous laisse réfléchir aux implications infinies que ça engendre, parce que moi, exceptionnellement, je vais éviter de réfléchir (ou pas).



(*) Exceptionnellement, je mets une note de bas de page dans le titre. Juste pour vous donner un titre alternatif : "La règle EST l'exception."

Pour qui sont ces drones qui sifflent sur vos têtes ?

Ces derniers temps des drones survolent divers lieux clé de la capitale et d'ailleurs. C'est ennuyeux. La presse en parle et les autorités s'en préoccupent. C'est rassurant.

C'est rassurant, mais à mon avis ça ne suffit pas...

Du coup, Metallurgeek a mené sa propre enquête, avec le sérieux et la rigueur qu'on lui connait. Sans vouloir me la péter, je crois bien que j'ai trouvé d'où partent les drones.




Tout en MAJUSCULES !

Version courte et efficace
Sous VIM, la séquence « gggUG » met tout le fichier en majuscules. Et la séquence « ggguG » met tout le fichier en minuscules. Quant à « ggg?G » ça met tout le fichier en ROT13, mais ça je l’avais déjà dit.

Version longue et chiante
VIM est décidément un univers à part entière. Ce n’est pas un éditeur de texte, c’est un atelier de sculpteur ! Tel Rodin burinant les « portes de l’enfer » vous pouvez prendre du texte brut et le façonner à votre guise. À partir de lettres amorphes et désordonnées vous pouvez ainsi composer un poème, du code, la liste des commissions, etc. et en faire la mise en forme.

Ainsi, la séquence « ggguG » met d’un coup tous les caractères du fichier en minuscules. Sublime. Décomposons la séquence afin de bien en comprendre la logeek. Tout d’abord précisons que - malgré les apparences - il ne s’agit pas d’une séquence d’ARN messager du genre guanine- guanine- guanine- uracile-guanine(*). En fait :

gg signifie : va à la première ligne.
g signifie : commence la conversion ici.
u/U signifie : converti en minuscule/majuscules.
G signifie : jusqu’à la dernière ligne.

On peut aussi la jouer à l’ancienne en exécutant du code externe (Linux) : %!tr ["A-Z"] ["a-z"]. Libre à vous de trouver ça beurk ou magnifeek. Ou de vous en battre copieusement les steaks.

Perso je retourne visionner Z-Nation.



(*) Spéciale Nadine ;)

Lost in (machine) translation

Je suis très fan de la traduction automateek. Plus généralement, j’adore tout ce qui ressemble à discuter avec une machine, sujet sur lequel je reviendrai prochainement. Pour moi, la traduction automateek c’est parfois utile, souvent drôle, et toujours poéteek.

Parfois utile
Par exemple au boulot quand je dois analyser un document en japonais. Oui, ça m’arrive. Il se trouve que je connais quelques mots de japonais, mais c’est très limité au domaine du combat, genre Oi-Zuki-Jodan ou Ō-soto-gari. Franchement, dans mon métier ça m’aide assez peu. Du coup, la traduction automateek est mon amie. Même si c’est approximatif, même si ça manque de nuances, même si c'est pas au point (au poing ?).

Souvent drôle
En quoi la traduction automateek est drôle ? Justement, parce que c’est pas au point. Voici un exemple récent que j’ai eu grand plaisir à élaborer et à capturer pour vous.


Je pense, au risque de tomber dans le vulgaire le plus trivial, que nous sommes ici en présence d’une trou-duc-tion automateek.

Toujours poéteek
Mélanger les langues c'est *toujours* poéteek.
D'abord parce que mélanger les langues c’est *toujours* poéteek. Ensuite parce que ça donne l’impression de converser avec un enfant surdoué et naïf. Une sorte d’idiot-mateek si je puis me permettre(*). Enfin parce que ça fait penser à Raymond Prévert ou Jacques Queneau : Prenez un mot prenez en deux, faites les cuir’ comme des œufs, prenez un petit bout de sens, puis un grand morceau d’innocence...

Et bien on peut faire de la poésie avec la traduction automateek en prenant une phrase, en la traduisant dans une langue, puis dans une autre, puis en revenant à la langue de départ, etc. Parfois ça boucle, parfois ça nous emporte vers l’infini et au-delà.

Voici ce que deviennent les vers de Queneau sus-cités après un petit détour par le japonais : Et faire le cuir comme l'œuf , le sentiment de prendre les mots, de prendre deux peu de temps après l'innocence et de prendre le plus...

Un poème à vous tirer les vers des yeux par les oreilles que le grand Oulipien lui-même n’aurais pas désavoué !



(*) Au point où on en est...

King of Metal!

J'ai toujours apprécié que les enfants m'offrent des dessins. Genre bonhomme bipède avec plein de doigts. Ou maison avec des tonnes de fumée qui sortent de la cheminée.

Ce soir ma fille m'a offert ce dessin, sobrement intitulé "Le roi du métal".

Franchement, je lui trouve quelque chose... Est-ce le côté androgyne ? Cet air d'avoir poutré toute la nuit en concert ? Ou alors cette tronche de Korrigan(*) ? Ou ce petit bout de queue de diablotin façon FreeBSD ?

Mais ce que j'aime le plus c'est qu'elle a dessiné ça exprès rien que pour son poupa chéri, râpeux(**) et poilu des cheveux dehors, tout fondant dedans.

<3  \m/


(*) C'est l'occasion de rappeler que nous comptons parmi nos lectrices LA spécialiste mondiale des korrigans qui regardent la lune en rêvant ;)
(**) Râpeux hein, pas rappeur.

Décider ça prend du temps, du temps, du temps...

Je dis souvent qu'il vaut mieux une mauvaise décision que pas de décision du tout. La sagesse populaire exprime cette idée sous la forme suivante : "Il n'y a pas de bon vent pour qui n'a pas de cap."

XKCD, que j'adore, illustre ça par un dessin tout simple : trois traits noir et blanc et on a tout compris, rien à ajouter.


M'en fous j'irai quand même !!!!


T’ain pas de places pour le dimanche au HellFest. Pourtant j’ai tout essayé : presque dès l'ouverture des ventes, à partir de plusieurs adresses IP, reload et tout et tout. Ben non : rien, nada, walou!

Pas grave, j’ai un plan!

Sans déconner, je vais creuser un tunnel. Depuis mon garage. J’ai commencé à me renseigner pour acheter une foreuse industrielle. Le modèle « tunnel sous la manche » fera l’affaire. Je vais recruter une équipe de choc et gérer ça aux petits oignons : méthode agile genre SCRUM, réunion standup tous les matins avec l’équipe, rapport d’avancement quotidien, gestion d’incident sous JIRA, téléconférence 24*7*365 sur 5 continents. Et puis reporting complet sur la profondeur du tunnel, au micromètre près, évaluation du reste à faire par régression linéaire sous contraintes, budget étendu. Je vais vendre un rein et si ça suffit pas je vends l’autre.

M'en fous, j'irai j'irai j'irai    \m/   \m/

Et en attendant, j'en profite pour vous remémorer mes HellFest précédents :



Metallurgeek est-il un hamster zébré ?

Eh oui, *encore* un rêve de Metallurgeek ! J’avais déjà raconté ici même un cauchemar un peu chelou ainsi qu'un rêve de verre à moitié plein. Mais cette fois, on se dirige carrément vers l'étrange...

Je vous la fais courte : je suis un hamster. Le genre hirsute et avec des rayures de zèbre (!) Ma cage est posée sur une minuscule scène de théâtre. Je cours à toute vitesse dans la petite roue en grillage. Je cours je cours je cours, limite à m'épuiser.

Mais au bout d’un moment je remarque que ça sent super bon les huiles essentielles d’orange et de lavande. Je remarque aussi qu’il y a plein d’autres hamsters zébrés comme moi tout autour. Plutôt souriant. Et ça me calme un peu.

Alors j’arrête de courir et je me mets à méditer façon Yoga Nidra. Là je me réveille en sursaut et un canard portant un t-shirt "I <3 Dabrowski" me fait un clin d’œil(1).

Si vous êtes capable de trouver la moindre parcelle de sens dans tout ça, c’est que vous êtes au moins aussi barrés rayés que moi. Dans ce cas parlez-en, ne restez pas seul avec ça… Parce que, sérieux, ça doit être lourd à porter pour vous.

Troupeau de hamsters en liberté (j'ai bon là ?)


(1) Après plus ample analyse, il apparaît qu'il existe au moins deux Dabrowsk(y|i) célèbres :  Kazimierz Dabrowsky de de la société royale de médecine et Nadège Dabrowski de Secret Story. Dans le doute, je vais m'intéresser aux deux.

Alors Metallurgeek, on fait moins le malin maintenant…

Autant l’avouer tout de suite, je ne fais pas le malin en ce moment. Pourquoi ? Tout simplement à cause d’une petite expérience que j’ai tentée sur moi-même et que je vous détaille ici, afin de mieux vous la déconseiller.

Avant tout, une première digression : j’ai lu quelque part que, pour captiver ses lecteurs, il faut commencer ses billets par des phrases courtes, efficaces, punchy. Le genre qui dit en cinq mots la substantifeek moelle de l’article. Ben franchement, relisez le début, c’est raté ! Même moi, en sachant précisément où je veux en venir, j’ai du mal à comprendre le début.

Mais quoi, on est sur Metallurgeek oui ou non ? Je sais que vous êtes un lectorat d’élite. Et me faites pas le coup de je-suis-arrivé-ici-par-hasard, ça prendra pas.

Bon alors j’en étais où ?

Ah oui, ma petite expérience désastreuse. Comme souvent avec moi, ça commence par une côte fêléeEh oui encore. Genre légèrement fêlée juste avant Noël puis bien re-fêlée en début de semaine dernière et encore plus il y a quelques jours à l’occasion d’une chute mémorable. Bref, archi-fêlée. Comme moi.

En soi, ça n’est pas si grave. Ça gêne un peu mais ça se remet bien jusqu’à la prochaine fois. Ouaip. Sauf que là j’ai eu l’idée lumineuse de choper la grippe. Et pas n’importe quelle grippe. Pas la grippe du poulet du porc ou du triton (que je viens d’inventer à l’instant). Non, une grippe bien comme il faut, carabinée, incapacitante, débilitante. La grippe du geek : la « greep ».

Deuxième digression : ceux qui connaissent mon goût obsessionnel pour la command UNIX « grep » apprécieront ma manière d’orthographier « greep ». Les autres s’en battront vigoureusement les steaks et ils auront bien raison.

Alors me direz-vous, quel rapport entre la côte fêlée et la greep ? Et bien tout naturellement : la toux. À chaque fois que je tousse, c'est à dire toutes les trente secondes, ça me défonce la côte de l’intérieur. Un vrai régal. Ça fait comme un coup de poignard mais de dedans. C’est pas pour faire ma chochotte, mais vers 4 heures du matin à l’heure de la quinte matinale ça picote gentiment.


Et c’est pas tout ! À chaque fois que j'encaisse comme ça, vient invariablement un moment où la situation me fait rigoler. Et là c’est pire ! Vas-y tiens, essaye : fêle toi franchement une côte, tousse un grand coup et rigole tout de suite après. Ça le fait non ?


Troisième digression : oui cher lecteur, je viens de te tutoyer en adresse directe. C’est parce que j’ai estimé qu’à ce stade du billet, il reste très exactement un seul lecteur : toi. Du coup je joue l’intimité, le côté « nous deux et pas les autres ». Alors merci, uneek lecteur survivant, pour ta ténacité. Moi franchement j’aurais arrêté de lire dès le titre.

Pour finir, je vais quand même tenter une phrase efficace : si ma côte pouvait me lâcher la greep, franchement ça m’arrangerait.

Bonne année 2015 trois jours avant le reste du monde !

Toujours à la pointe de l’innovation, Metallurgeek vous souhaite une bonne année 2015, trois jours avant le reste du monde ! Rien à foutre, les autres ils sont déjà "has been", "soooo 2014", "zobsolètes".

Et puis sérieux : 2015 c’est pas déjà une année de science-fiction ? Je suis certain qu’on va avoir des trucs de ouf : des mannequins pilotés par intelligence artificielle pour s’entraîner au karaté, des forfaits téléportation illimités à 2 euros (même à l’étranger), des bidules qui creusent des trous dans les comètes pour voir ce qu’il y a de l’autre côté, des implants mp3 dans le cerveau avec suppression automateek de tout ce qui ressemble à du rap ;

Et aussi du foie gras d’extraterrestre gavé dans le sud-ouest en milieu émotionnellement stable selon les normes en vigueur, des drogues électroneeks old school qui font voir le monde en 320x200 pixels et 16 couleurs, des séries télé dont on comprend la fin, des brosses à dent permanentes enchâssées dans les gencives et qui nettoient pendant la mastication, des coupe-cheveux électroneeks où la longueur de chaque cheveux est calculée individuellement par ordinateur.

Et encore des automobiles qui nous emmènent toutes seules à des destinations aléatoires, des écrans d’ordinateur portable qui affichent des deux côtés, des pèse-personne qui trichent sur le poids en fonction de votre humeur, des systèmes qui répondent automatiquement à 80% de nos mails en imitant notre champ lexical, des vélos sur lesquels on peut faire des SMS sans tomber, des tatouages lumineux et qui clignotent, des clés USB qui pèsent plus lourd lorsqu'elles sont pleines de données, des GPS qui fonctionnent dans les catacombes.

Et enfin des cigarettes qui font pouêt-pouêt à chaque fois qu’on tire une taffe, des kits domesteeks pour s’initier à la fracturation hydroleek en cherchant soi-même du gaz de schiste dans son jardinet, du maquillage qui fait échouer les systèmes de reconnaissance de visage, un HellFest naturiste, des télés qui permettent de voir tout de suite le programme qui va passer dans une heure (même si c’est du live !).

Et surtout, surtout, mon vœu pour cette année : une version cinéma de Kaamelott ! C’est vrai quoi, le projet Kaamelott Résistance est déjà tout prêt.



Oulah, emporté dans mon énumération je crois bien que j'ai oublié quelque chose d'essentiel. Quelque chose qui vous concerne chers lecteurs. Ah zut, du coup je me rappelle plus trop... C'était un truc dans le genre : "je vous adore ! Quand vous lisez mes conneries ça me fait des petits chatouillis partout." Ouais voilà, c'était un truc dans ce goût-là. Mais en plus gentil.

Note d'orthographe

Certains lecteurs me font remarquer que les mots terminant en « eek » s’écriraient en fait en « ique ». Sauf le respect que je vous porte, adorés lecteurs, vous vous trompez. D’ailleurs mon correcteur orthographeek ne détecte aucune erreur.

Metallica : gros scandale !

Ayé j'suis vénere !

Non mais qu'est-ce que j'apprends ? Que Metallica aurait plagié l'une de leur plus belle chanson sur un morceau chinois traditionnel ancien ! Et il y a même une preuve : cette vidéo d'époque tournée au XII ème siècle et postée sur YouTube. Z'ont pas honte Metallica franchement ? S'abaisser si profond moi ça me perfore. Heureusement que je suis là pour rétablir la vérité 900 ans après, tiens !


Sérieux, là il faut que je me passe les nerfs, faut que je saccage quelque chose, que je profane, que je souille ! Déjà je vais aller pisser sur mon cerisier dans le jardin, après je mordrai deux ou trois vampires puis j'écrirais du code scala qui type-check même pas ! Désolé les gars, mais moi aussi j'ai mes limites, moi aussi je craque.

Consommer le désir

Il n’y a pas moins excitant que faire ses courses un soir "à la rache" dans un super marché géant. Et pourtant…
Quand ils ont annoncé que le magasin allait fermer et que tout le monde devait se diriger vers la sortie, j’ai eu envie de hurler :
  « GEANT, VIDE TOI ! »

TriSkelectif

Partout en France il y a le tri sélectif. Nous en Bretagne on a le TriSkelectif. Et même que sur le site de "À L'AISE BREIZH !" ils vendent le mug et le t-shirt du triskelectif.

     

C'est moi qui décide !

Définition (Wikipédia) : la prise de décision est un processus cognitif complexe visant à la sélection d'un type d'action parmi différentes alternatives.

Dans la vie, dans le boulot, dans l'administration, il nous arrive de ne pas pouvoir décider tout seul. Alors il faut aller voir un décideur. Il en existe une infinie variété. Laissez-moi vous décrire quelques spécimens.


* Le décideur-que-oui
C'est certainement le décideur le plus apprécié. Il examine les éléments de décision : l'intérêt, l'opportunité, le budget, le risque. Il évalue aussi le contexte : le fun, la mode, l'état des troupes, etc. Et si c'est oui, alors il-décide-que-oui. Extrêmement responsabilisant.

* Le décideur que mmouaiffff bof pffff...
À l'instar du précédent, il peut décider que oui. Mais il affectera un air blasé en toutes circonstances. Il dit oui, mais du bout des lèvres. Double avantage pour lui : 1) il vous infériorise légèrement en suggérant que votre truc est blasant, 2) si ça rate il pourra affirmer qu'il n'y avait jamais cru vraiment.

* Le décideur-que-non
Il sait dire non et il sait que c'est une grande qualité. Alors il en abuse. En refusant, il se dispense d'examiner la totalité des éléments de décision. Il lui suffit de trouver un seul élément boiteux pour aussitôt avoir une bonne raison de refuser. J'adore ce type de décideur, parce qu'il-décide-que-non, mais moi je le fais quand même. Si ça rate c'est pour mes pieds (normal). Mais si ça réussi, il se peut que le décideur-que-non talentueux partage le mérite. Le décideur-que-non très talentueux saura même s'attribuer tout le mérite. Mais là c’est du grand art.

* Le décideur que NON, NON, NON ET NON!
Comme le précédent, mais en criant très fort. On en trouve de moins en moins et dans un sens tant mieux parce que moi, les gens qui crient très fort, ça me fait peur. Sauf au HellFest. Au HellFest c'est les gens qui ne crient pas qui me font peur.

* Le décideur que t'es viré
Fréquent aux U.S.A. parait-il. J'en ai rencontré un il y a très longtemps et celui-là me faisait vraiment peur, comme les zombies. Mais bon, il s'est fait virer.

* Le décideur qu'il faut remplir le dossier départemental de pré-questionnement anticipatoire 24 bis modifié 1975 alinéa-32-67
Merde, vous êtes à la sécu ! Tirez-vous en courant, tant pis pour le remboursement.

* Le décideur qu'il faut qu'on en parle
Lui c'est mon chouchou. Il diffère la décision mais il laisse la porte ouverte. Il donne de l'intérêt à votre proposition : il faut qu'on en parle.

* Le décideur qu'il faut qu'on en parle mais là je n'ai pas le temps
Variante astucieuse du précédent. En discutant avec un décideur-qu'il-faut-qu'on-en-parle, on est tenté de dire : "ben justement on en parle là". Certains sont désarçonnés. D'autres répondent stoïquement : oui-mais-là-tout-de-suite-j'ai-pas-le-temps". Imparable.

* Le décideur qu'il faut mettre la museek moins fort
Je peux pas le saquer celui-là ! Il y a peu de gens qui me révoltent mais là c'est abuser !

* Le décideur que vous êtes décidément très mignonne comme ça en jupette courte tournez un peu sur vous même pour voir
#BalanceTonPorc

* Le décideur que la machine de Turing va s’arrêter (ou pas)

* Le décideur qu'on va tirer à pile ou face
Alors ça c'est fort !

* Le décideur qu'on va tirer à pile ou face vous auriez pas une piece ?
Alors ça c'est très fort !

* Le décideur qu'on va prendre une bière
Très apprécié en fin de journée. Il m'arrive d'inventer des trucs débiles à décider rien que pour aller lui demander... et comme ça on va boire une bière. Après la bière, le problème à décider se pose en des termes beaucoup plus simples, genre : on en reprend une deuxième ?

* Le décideur que vous voyez ce que je veux dire ?
Celui-ci c'est G. qui me la soufflé dans un de ses commentaires ;) En général on ne voit pas du tout ce que ce décideur veut dire. Déjà voir ce que quelqu'un dit ce n’est pas facile. Alors voir ce que quelqu'un veut dire... Mais bon, souvent on dit quand même qu'on voit. Pour cacher qu'on ne voit pas. Vous voyez ce que je veux dire ?

* Le décideur que ce billet débile est terminé
Ça c'est moi :) Ou c'est vous, si vous avez décidé de terminer la lecture avant.

Des étoiles en plein jour !

Vous savez à quel point je suis attaché à mes petites étoiles. Quasiment toutes les nuits je sors m’assurer qu’elles sont toujours aussi belles. Et, oui elles le sont.

Eh bien, récemment, j’ai trouvé une méthode fantasteek pour voir les étoiles en plein jour. Je dis bien en plein jour ! C’est une méthode assez simple, que vous pouvez mettre en œuvre vous-même moyennant un peu de matériel et une certaine précision.

Côté matériel, il vous faudra :
  • Un tatamis modèle standard, du genre qu’on trouve dans les dojos de judo ou de karaté.
  • Un partenaire niveau deuxième Dan minimum, du genre costaud.
  • Un bref moment d’inattention.

La méthode consiste à synchroniser votre moment d’inattention avec l’instant où le partenaire vous balance un Kizami Zuki Jodan. Petite précision linguisteek : Kizami Zuki Jodan a une signification très précise en japonais ; malheureusement je ne suis pas capable d’en restituer ici les subtiles et infinies nuances. Aussi me contenterais-je de la traduction approximative la plus couramment admise : "Gros Pain Dans Ta Face".

Or donc, il s’agit d’être brièvement inattentif au moment exact où il faudrait se décaler vite vite vite pour éviter le kizami zuki jodan dans ta face.


Bien synchronisé c'est super : les étoiles arrivent tout de suite, alors même que vous tombez sur le tatamis en vous tenant la tronche à deux mains. Perso j’ai eu le temps de bien les voir. En plus elles tournaient à toute vitesse : génial !

Cantonais on ne compte pas.
Il y avait là toutes mes petites amies brillantes, auxquelles je tiens tant et auxquelles je consacre si peu de temps. Et ben là, du temps, j’en ai eu : il m’a fallu plusieurs minutes pour me relever. Et à peine debout je me suis ré-évanoui. Quelques secondes de plus, histoire de vérifier qu’elles tournaient toujours. J’ai même essayé de les compter mais j’ai vite abandonné car quand on aime on ne compte pas.

Mad Max Fury-Road, avec des filles-de-ta-région

Trop fort la bande-annonce du prochain Mad-Max. Ça va être difficile de faire aussi bien que le 2. Et que le 1 aussi(*). Parce que franchement Mad-Max c'est une tuerie, lé cas de le dire. Mais pour le nouvel opus, quand même, ils ont eu une super idée : ils ont ajouté des "Filles-de-ta-région". Des punks avec des filles de ta région. Fallait y penser. Allez, je vous laisser regarder.



(*) Pas vrai Sergio ? Sérieux on les a vu combien de fois les Mad-Max, 200 fois ? 200 fois chacun oui ;)

La spirale de l’echec

Pendant les vacances, j’ai tenté de me remettre à fumer. Pas facile après dix ans d’abstinence... Autant vous le dire, pendant deux mois j’ai essayé de toutes mes forces. Et j’ai échoué ! Pourtant j’avais tout optimisé : bien penser à doubler chaque cigarette, fumer dès le réveil, arrêter toute forme de sport. Sérieux j’avais mis toutes les chances de mon côté.

Et tout ça pour quoi ? Hein, je vous le demande ! Pour retomber deux mois plus tard dans l’abstinence. Encore un échec !

Pendant ce temps, j’ai quand même redécouvert l’immense plaisir de fumer, de tousser le matin au réveil, d’être essoufflé au moindre effort, de devoir prendre l’ascenseur. J’ai aussi découvert des marques de cigarettes fantasteek que je ne connaissais pas avant. C’est incroyable comme le marketing a progressé en 10 ans. J’ai sélectionné quelques nouvelles marques pour vous, dont je vais faire la promo là tout de suite maintenant.



Dyna Smoke, la cigarette des sportifs

Cette cigarette est géniale. Le paquet est en polyurétane renforcé, étanche jusqu’à -30 mètres. Prateek pour les plongeurs et les apnéistes qui apprécient de fumer sous l’eau. Dyna Smoke c’est aussi la cigarette de tous les joggers et marathoniens(1). Son coefficient de pénétration dans l’air est optimisé pour ne pas ralentir le coureur pendant qu’il fume. Et du coup, avec sa forme aérodynameek, elle est belle. Je recommande Dyna Smoke aux sportifs de haut niveau, compétiteurs, etc. Bientôt en vente dans les magasins de sport !


Bio Clope, la cigarette bio

Bio Clope est la cigarette la plus respectueuse de l’environnement. Au contraire des autres tabacs qui nécessitent une déforestation intense pour leur séchage (un arbre pour sécher 15 paquets), Bio Clope est constituée de tabacs responsables. Plus chère certes, elle est également respectueuse des planteurs. Les plans de tabac croissent dans un milieu émotionnellement stable, dans le respect des traditions ancestrales et sans pesticides nocifs pour le terroir. Même les goudrons sont bio. Bio Clope finance le programme « Bio-Chimio-Thérapie ». Si c’est pas être responsable ça !


C.D.A., la cigarette la moins chère

C.D.A. signifie littéralement « Cigarette Des Autres ». La C.D.A. n’est pas vendue dans ces horribles bureaux de tabac agréés ! Non, une C.D.A. se demande aimablement dans la rue, en terrasse, etc. Fumer une C.D.A. est le moyen le plus simple d’épargner votre portemonnaie. J’ai eu grand plaisir à constater que C.D.A finance aussi le programme de chauffage d’appartement P.L.V. qui signifie « Par Les Voisins », ce qui revient à ne jamais mettre le chauffage chez vous et à espérer que vos voisins chauffent fort. Economeek, non ?


VAPO-STOP, la cigarette qui fait arrêter de vapoter

J'ai gardé la meilleure pour la fin. VAPO-STOP c’est *la* solution pour décrocher du vapotage ! Comme des millions de personnes vous vapotez depuis des années ? Comme des millions de personnes vous-voulez-décrocher-mais-vous-n’y-arrivez-pas ? VAPO-STOP est là pour vous. Cette cigarette imite à la perfection les sensations du vapotage. La fumée, la forme tubulaire, et même le gout du parfum tabac des vapoteurs, sont très précisément reproduits. Après quelques jours de VAPO-STOP, vous pourrez balancer votre vieux vapoteur au recyclage : inutile, caduque, obsolète ! Avec VAPO-STOP vous n’avez plus aucune raison de vous adonner à cette terrible addiction qu’est le vapotage. Juste génial.


Quelle tristesse qu’avec tous ces progrès en matière de fumage je n’ai pas réussi à tenir plus de deux mois ! Mais vous le savez, je déteste rester sur un échec. Aujourd’hui j’envisage de faire appel aux services d’un refumologue professionnel.


(1) Francky, elle est pour toi celle-là ;)

La machine qui ne sert à rien



Les geeks connaissent bien cette machine. Sa seule fonction est de ne pas en avoir (de fonction). Certains disent que c'est Alan Turing qui l'a inventé, d'autres que c'est John Von Neumann, Wikipédia dit que c'est Marvin Minsky.

Perso, je suis convaincu que c'est un artefact laissé sur terre il y a des millions d'années par des extra-terrestres, un peu comme dans 2001 l'Odyssée l'espace (le film où on comprend pas la fin:). Les extra-terrestres ont laissé cette machine sur terre afin que des théoriciens de l'informateek la découvrent et se fassent exploser la tête à réfléchir dessus. Parce qu'en fait la machine sert quand même à quelque chose : à faire réfléchir justement.

Par exemple, l'opinion commune est que la machine est éteinte au départ. Et que, lorsqu'on l'allume avec l'interrupteur elle "décide de s'arrêter". Décider de s'arrêter, pour une machine c'est quand même un comble.

Ben en fait ce matin, en buvant mon café gonflé aux amphétamines avec mes tartines de cocaïne, je me suis dit que ça n'était pas si évident. Si ça se trouve, la machine est *toujours* allumée. Et, quand on manœuvre l'interrupteur ça l’éteint. Et là, trop fort, elle décide de se rallumer !

Normalement c'est pas possible. Parce que quelque chose d'éteint ne peut rien décider. Mais là on est quand même sur une technologie extraterrestre antérieure à l'humanité. Alors faut envisager toutes les hypothèses, on n'est jamais assez parano.

Allez, assez réfléchi pour ce matin. Un verre de vodka-redbull, deux ecstasies et je vais faire mon footing.



Ou pas.

Par contre, je crois que je vais arrêter la vitamine C le dimanche matin parce que ça me speed un peu trop. 

C'était trop bien le ciel bleu !

Nous sommes plusieurs à l’avoir constaté : depuis deux semaines le ciel est magnifeek ! Le jour, il est d’un bleu intense, vibrionnant, presque comestible. La nuit il est d’un noir infini, piqué d’étoiles plus lumineuses que jamais.

C’est tellement rare de voir des cieux aussi éblouissants, surtout pendant aussi longtemps. Quand observe-t-on ça en général ? Et bien après les puissants orages d’été, lorsque les gouttes d’eau ont bien plaqué au sol les particules de poussière en suspension dans l’air. Mais bon, ça dure quoi, 24 heures tout au plus ?

Là, le phénomène est plus constant : deux semaines ! Je sais de quoi je parle parce que je sors toutes les nuits regarder mes étoiles chéries. Tiens ben d’ailleurs c’est surement pour ça que je suis coincé du dos, à force de me tordre le coup en arrière pour regarder là-haut, tout là-haut.

Brusquement aujourd’hui tout s’est arrêté. Le ciel diurne est redevenu terne. Bleu oui, mais… un peu moins. Et cette nuit, au moment même où j'écris ces lignes, mes étoiles sont plus halées, moins nettes.

Franchement, je ne sais pas d’où ça vient. Du coup je vais changer de sujet parce que les phénomènes inexplicables ça m’agace.

Alors cherchons vite un sujet un peu positif dans l’actualité pour nous remonter le moral. Pas facile avec toutes ces sinistres informations... Ah mais si ! Voilà une super nouvelle : "La grève d’air France qui se prolongeait depuis deux semaines est maintenant terminée. Aujourd’hui, les avions coincés au sol ont enfin recommencé à voler".

Nous voilà soulagés !

Ou pas.

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