Qwerty poetry

I require your qwerty
typewriter prototype 
to write pretty poetry

Menus Oulipiens

Ces trois menus ne sont ni appétissants ni équilibrés. Mais ils ont encore autre chose en commun. Quoi donc ?


Petite popotte

tourte au porto
raie ou truite
tarte poire et yuzu
ouzo

Pizzeria
paupiette rotie
pizza au poireau
papaye
perrier

Routier
tourteau ou tartare
riz pita patate
yaourt
eau pure


Nouvelle Saison Nouvelle Résolution

Ben ouais je fais ce truc-là. À chaque nouvelle saison, je prends une résolution. Normalement c'est une bonne résolution et je m'y tiens. Normalement hein.

Je pose ça là si ça peut te donner des idées pour devenir une meilleure personne (au cas où il te resterai de la marge...)

Automne 2023 : j'arrête l'eau pétillante en bouteille plastique (sauf au restau).

Pourquoi ? Parce que vu ma conso au dessus de la moyenne nationale ça coûte une blinde. Un pack à 3 € par semaine au bout de dix ans ça me fait 1500 € pour me mettre la mine de la décennie.

Aussi parce que j'essaye d’user moins de plastique. À 25 grammes la bouteille en polytéréphtalate d'éthylène, ça fait dans les 75 Kg au bout de dix ans. Soit précisément mon poids à ce moment là (rires).

Dites 33

Qu'est-ce qui se produit 3 333 333 333 fois environ
pendant une durée de 33 333 jours environ ?

Le Vigile Numérisera

Un petit texte consacré à mon dégout des CAPTCHA. Les CAPTCHA vous voyez ? Ces petites épreuves que les machines nous infligent pour vérifier que nous sommes bien des humains. Littéralement ce sont des vigiles numériques Textes tout tordus à déchiffrer, morceaux de vélo en puzzle, images de ponts à reconnaître, etc. Épistémologiquement ça me troue le cul ! Bientôt les machines nous demanderont de faire la danse de la pluie et on s'exécutera sans quoi elles nous exécuteront.

Le vigile numérisera

Dire la similitude ridicule
la caricature des inutiles.

Imaginer un examen unanime
paradoxal oxymore figuratif.

Ériger en idoles à faciliter
et un apax isole l'usager.


Et bien sûr ceux qui me connaissent (ouais, toi) se doutent que le texte précédent respecte une contrainte. Je vous laisse la chercher tranquilement si ça vous amuse. Je glisse juste des indices en commentaires.

La plus longue phrase de Boris Vian ?


Je n'ai pas encore vérifié tous les écrits de Boris Vian mais pour l'instant la phrase la plus longue que j'ai trouvé est dans L'Automne à Pékin. Cette phrase mesure 225 mots et 1165 caractères (avec la méthode de comptage de Microsoft Word).

Je ne résiste pas au plaisir de reproduire cette phrase ici. Boris Vian en auteur invité sur mon blog, ça claque !

"Après divers avatars, provoqués tant par la malignité des humains ou des choses que par les lois inexorables de la probabilité, ils se rencontrèrent à la porte de la salle des séances la quasi-totalité des y convoqués, qui s’introduisaient dans ce lieu après les frottements palmaires et éjaculations de parcelles de salive en usage dans la société civilisée, et que la société militarisée remplace par des ports de mains au chef et des claquements solaires accompagnés, dans de certains cas, d’interjections brèves, et hurlées de loin, ce qui fait qu’à tout prendre, on pourrait estimer que le militaire est hygiénique, opinion de laquelle on est forcé, quoique, de se défaire quand on voit les latrines d’icelui, avec une exception faite pour les militaires amerlauds lesquels chient en rang et tiennent leurs chambres à caca en état de propreté et d’odeur désinfectante constants, ainsi qu’il arrive dans certains pays où l’on soigne la propagande et où l’on a l’heur de tomber sur des inhabitants persuasibles par de tels moyens, ce qui est le cas général, à condition que la propagande ainsi soignée ne le soit pas à l’aveuglette, mais en tenant compte des désirs révélés par les offices de prospection et d’orientation, comme aussi de résultats de référenda que les gouvernements heureux ne manquent pas de prodiguer pour le bonheur encore accentué des peuplages qu’ils administrent."

Lipogramme (de coke) version raccourcie

Voici une version raccourcie de mon dernier lipogramme.
Et j'ai ajouté une contrainte (solution dans les commentaires). 


enamourons

mec nous marmonnons encore ces noms carcans
couacs monomanes nous emmurons nos cerveaux
en une caverne vaseuse aux verrous convenus
 
une cornemuse au croc massacreur nous rosse
recouvre nos nuances en masses marronnasses
secousse sonore sarcasme sans aucune mesure

sus aux censeurs sermonneurs on manoeuvrera
on renversera encore ces assonances crasses
sans renoncer on ensemencera on ressourcera

eaux rares vacances savanes roseaux rameaux
womans mamans semeuses romances savoureuses
nous casserons en coeur nos normes communes




Lipogramme (de coke)

Un nouveau poème Oulipien que j'ai adoré crééer.
Je vous laisse deviner la contrainte.


enamourons

or nous marmonnons encore ces noms carcans
comas monomanes nous emmurons nos cerveaux
en une caverne avec verrous avec couronnes
accourue une sonneuse ramasse nos narcoses

une cornemuse au son massacreur nous rosse
recouvre nos nuances sous une mer en masse
morceau sonore secousse sans aucune mesure
or ce murmure venu sans successeur cessera

sus aux censeurs sermonneurs on manoeuvrera
on renversera encore ces assonances crasses
sans renoncer on ensemencera on ressourcera
eaux rares vacances savanes roseaux rameaux

womans mamans semeuses romances savoureuses
nous casserons en coeur nos normes communes
un nouveau sexe commencera sans convenances
osera exaucer nos voeux aux nues amoureuses


OULIPO de lapin

Les mots qui composent ce Muki-Haïku Oulipien ont une particularité. Laquelle ?

Accent des bijoux
L'effort au fil du billot
Afflux du dehors

(indice et solution dans les commentaires)

deeeeilllmmnnoorssttu

Une petite énigme de mon cru.
Que représente ce message :
"deeeeilllmmnnoorssttu"

Lire tout Hugo !


Un objectif que je me suis fixé il y a une bonne décennie déjà c'est de lire tout Hugo. Pas tout Victor, non. Tous les Prix Hugo. Le prix Hugo c'est un peu le Goncourt de la Science-Fiction. Chaque année le prix Hugo consacre un roman par vote parmi plusieurs nominés.

J'ai rarement, pour ainsi dire jamais, été déçu par un roman ayant gagné le Prix Hugo. Alors un jour j’ai décidé de tous les lire. Probablement un objectif que je n’atteindrais jamais, mais je progresse. C’est mon côté poète : je préfère « tendre vers » qu’atteindre.

Voici la liste condensée des prix Hugo depuis 1953(*) pour pouvoir cocher ce qui est déjà lu et ce qui ne l’est pas encore. N’hésitez pas à copier-coller cette liste et à l’utiliser pour vous-même (Quoi ? Votre objectif n’est pas déjà de lire tous les prix Hugo ?)

Dans la liste le titres en gras c'est ceux j’ai déjà lu. Ça fait 25 sur 79(**) un petit tiers quoi. Du coup je vais me dépêcher parce que dès que c’est fini je me lis tous les Victor Hugo dans la foulée. Pour la déconne.

1939, L'Épée dans la pierre, T. H. White
1941, À la poursuite des Slans, A. E. van Vogt
1943, L'Enfant de la science, Robert A. Heinlein
1944, Ballet de sorcières, Fritz Leiber
1945, Shadow Over Mars, Leigh Brackett
1946, Le Mulet, Isaac Asimov
1951, Pommiers dans le ciel, Robert A. Heinlein
1953, L'Homme démoli, Alfred Bester
1954, Fahrenheit 451, Ray Bradbury
1955, They'd Rather Be Right, Mark Clifton et Frank Riley
1956, Double Étoile, Robert A. Heinlein
1958, La Guerre des modifications, Fritz Leiber
1959, Un cas de conscience, James Blish
1960, Étoiles, garde-à-vous !, Robert A. Heinlein
1961, Un cantique pour Leibowitz, Walter M. Miller
1962, En terre étrangère, Robert A. Heinlein
1963, Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick
1964, Au carrefour des étoiles, Clifford D. Simak
1965, Le Vagabond, Fritz Leiber
1966, Dune, Frank Herbert
1966, Et Toi l'immortel, Roger Zelazny
1967, Révolte sur la Lune, Robert A. Heinlein
1968, Seigneur de lumière, Roger Zelazny
1969, Tous à Zanzibar, John Brunner
1970, La Main gauche de la nuit, Ursula K. Le Guin
1971, L'Anneau-Monde, Larry Niven
1972, Le Monde du fleuve, Philip José Farmer
1973, Les Dieux eux-mêmes, Isaac Asimov
1974, Rendez-vous avec Rama, Arthur C. Clarke
1975, Les Dépossédés, Ursula K. Le Guin
1976, La Guerre éternelle, Joe Haldeman
1977, Hier, les oiseaux, Kate Wilhelm
1978, La Grande Porte, Frederik Pohl
1979, Le Serpent du rêve, Vonda McIntyre
1980, Les Fontaines du paradis, Arthur C. Clarke
1981, La Reine des neiges, Joan D. Vinge
1982, Forteresse des étoiles, C. J. Cherryh
1983, Fondation foudroyée, Isaac Asimov
1984, Marée stellaire, David Brin
1985, Neuromancien, William Gibson
1986, La Stratégie Ender, Orson Scott Card
1987, La Voix des morts, Orson Scott Card
1988, Élévation, David Brin
1989, Cyteen, C. J. Cherryh
1990, Hypérion, Dan Simmons
1991, Miles Vorkosigan, Lois McMaster Bujold
1992, Barrayar, Lois McMaster Bujold
1993, Un feu sur l'abîme, Vernor Vinge
1993, Le Grand Livre, Connie Willis
1994, Mars la verte, Kim Stanley Robinson
1995, La Danse du miroir, Lois McMaster Bujold
1996, L'Âge de diamant, Neal Stephenson
1997, Mars la bleue, Kim Stanley Robinson
1998, La Paix éternelle, Joe Haldeman
1999, Sans parler du chien, Connie Willis
2000, Au tréfonds du ciel, Vernor Vinge
2001, Harry Potter et la Coupe de feu, J. K. Rowling
2002, American Gods, Neil Gaiman
2003, Hominids, Robert J. Sawyer
2004, Paladin des âmes, Lois McMaster Bujold
2005, Jonathan Strange et Mr Norrell, Susanna Clarke
2006, Spin, Robert Charles Wilson
2007, Rainbows End, Vernor Vinge
2008, Le Club des policiers yiddish, Michael Chabon
2009, L'Étrange Vie de Nobody Owens, Neil Gaiman
2010, La Fille automate, Paolo Bacigalupi
2010, The City and the City, China Miéville
2011, Black-out / All Clear, Connie Willis
2012, Morwenna, Jo Walton
2013, Redshirts : Au mépris du danger, John Scalzi
2014, La Justice de l'ancillaire, Ann Leckie
2015, Le Problème à trois corps, Liu Cixin
2016, La Cinquième Saison, N. K. Jemisin
2017, La Porte de cristal, N. K. Jemisin
2018, Les Cieux pétrifiés, N. K. Jemisin
2019, Vers les étoiles, Mary Robinette Kowal
2020, Un souvenir nommé empire, Arkady Martine
2021, Effet de réseau, Martha Wells
2022, Une désolation nommée paix, Arkady Martine

(*) Oui j’ai inclus les prix rétro-Hugo.
(**) Certaines années il n’y a pas eu de gagnant, d’autres il y a deux ex æquo.

Tire-toi quand c'est bien !

Voici ce que j'ai écrit ce soir, à toute vitesse, en sortant de concert : "Tire-toi quand c'est bien !"

Parce que voilà. Ça faisait depuis le confinement™ que je ne parvenais pas à retourner en concert. Et ce soir-là, enfin, j'avais réussi. J'y étais. Et, comme par heureux hasard, voilà que je croise Gomor et Laurence (*).

"Tire-toi quand c'est bien."

Parce que voilà. Ce soir Alcest performait. Inspirés, profonds, authenteeks. Eh oui, même en province, même devant une petite salle de mardi soir, même si une partie du public était peut-être venue pour Craddle of Filth… Eh bien Alcest jouait vrai, fort et avec leur p*t'1n de tripes. Perso je tiens à souligner que j'étais là pour Alcest et je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont joué *avant* Craddle of Filth.

"Tire-toi quand c'est bien."

Voilà donc ce que j'ai écrit en partant. Ben oui, tire-toi. Tire-toi quand tu sens de l'amitié. Tire-toi quand le son te prend fort, toi qui te demandais si ça allait encore le faire. Bien sûr gros nigaud que ça le fait. Evidement. Et ça le fera encore tant que tu auras des oreilles et une cage thoraceek à remplir de gros son (**).

"Tire-toi quand c'est bien."

Et surtout avant de recommencer à gamberger. Tire-toi tant que c'est physeek. Tu te souviens ? 29 ans. Cette nuit où - au lieu de mourir comme tout le monde - tu t'es promis de kiffer et de ne jamais dépasser deux de Q.I. en concert -(et encore, 2 de Q.I. c'est avant d'avoir bu les bières, on est bien d'accord).

Allez, tire-toi tant qu'il y a de la museek, tant qu'il y a du partage avec des métalleux. Lecteur, lectrice, si tu n'es pas dans le métal crois-moi sur parole. Et si tu es dans le jazz, ben euh... nan rien aisse tomber. Bon j'en étais où au fait ? Ah oui… Arrête d'écrire des tartines et... "tire-toi quand c'est bien".


(*) Et aussi le frère sympa de Lucas, qui mériterai qu'on le connaisse mieux. Un instant j'ai pensé à ça : https://www.youtube.com/watch?v=0rKI5AhdtBY&t=33s

(**) Pas vrai Marion ?

Toujours l'Inde me déchire le cœur

Toujours, l'Inde me déchire le cœur. Je suis au guichet de l'hôtel. Deux bières dans le nez. Je checkout. Echange stéréotypé avec le gars. How was your stay, sir? Oh great, real great! La note, la carte qui ne passe pas du premier coup. Quelques échanges de paroles encore.

Puis je sens une impulsion, envie de parler plus. Envie de parler mieux. Depuis quelques années je commence à entendre un peu certains accents de l'Inde. Je m'essaye à mon nouveau talent: Scuz'me sir, your from Tamil Nadu, right? Immense sourire du gars. En un instant, nous venons de basculer dans autre chose.

Notre conversation durera, quoi, un quart d'heure ? Parce que plus, il risquerait de se faire houspiller par un manager qui lorgne vers nous.

Un quart d'heure, c'est assez pour qu'il me parle de Avul Pakir Jainulabdeen Abdul Kalam. Parce qu'il venait du même endroit que lui, Rameswaram. Parcce qu'Abdul Kalam l'avait impressionné, petit, à l'occasion d'une visite à son école.

Notre conversation continue. Il raconte, dans un anglais impeccable, qu'il y a trois ans il ne parlait que le Tamil. Sur une tablette il me montre le pont Rama Sethu. Il revient à Abdul Kalam et me dit que c'est grâce à lui qu'il s'est mis à bosser comme ça, à apprendre. Il a débarqué en bus de son Tamil Nadu, il a fait des chiottes, ciré des pompes, nettoyé des chambres, servi des cafés, servi des riches au restaurant. Et le voilà au frontdesk maintenant. Il me dit qu'il entend tous les accents du monde chaque jour et que plus il apprend plus il apprend.

Toujours l'Inde me déchire le cœur. 

Je remonte doucement dans ma chambre. Je pense à mon père mort il y a deux mois. Lui qui adorait l'Inde sans y être jamais allé. Je pense au destin du jeune homme au frondesk, à notre élan d'empathie d'un quart d'heure. Une larme imbécile au coin de l'oeil. Je pense que je vieilli un peu et que deux bières c'était une de trop.

Puis j'ouvre mon laptop et je vous écris ça sans même relire les fautes. 

(repost) Star Wars et demi

Allez tiens, j’évoque un souvenir lointain. Un souvenir de geek.


Nous sommes en 1977 / 1978 par là. Je suis tout gamin, encore inconscient du fantasteek destin que je me forgerai un jour à la force de ma pensée phénoménale (je commence demain). Or donc à cette époque j’ai un âge très précis : l’âge où c’est important que ton père t’emmène au cinoche.


Ce jour-là, en tout cas dans mon souvenir, tout est parfait. Nous sommes seulement mon père et moi, ma main dans la sienne. Le mot geek n’existera pas avant une bonne décennie, vous imaginez un peu ! Du coup un geek dans les années soixante-dix c’est quoi ? Rien qu’un électronicien qui bricole des trucs chelous pour capter des satellites mageeks. Des montages tout plein de machins analogeek : condensateurs, impédances, ampli RF. Et l’odeur de la soudure à l’étain. Bref, un geek c’est mon père.

Et ce jour-là il m’emmène voir Star Wars au cinoche.

Nous arrivons grave en retard pour la séance. Manquerai plus qu'on respecte les horaires ! Négociation avec la caissière. Dans mon souvenir elle est moustachue avec des grandes dents pointues. Au bout d’un moment elle nous laisse entrer. Ouvreuse, lampe de poche, on se faufile, on s’assoit.

Et là putain le choc !

Parce qu’on est pile au moment où le faucon millénium passe en vitesse lumière. Comprenez bien le contexte : dans les seventies les références en matière d’effets spéciaux sont singulièrement limitées. Perso j’en suis à peine aux bases : genre la fin incompréhensible de 2001 l’Odyssée de l’Espace, pas plus.

Autant dire que la force est avec nous : à peine tu t'assois, bim, le faucon millénium passe en vitesse lumière ! La grosse baffe, l’accident de voiture, le coup de matraque sur un crâne d’étudiant. Et surtout, surtout, ce sentiment que mon père et moi on vit exactement le même truc, au même moment, ensemble. Quand tu prends un faucon millénium dans la tronche sans préliminaires il n’y a pas d’âge qui tienne, pas de génération. Si tu n’es pas geek tu ne peux pas comprendre. Cela dit si tu n’es pas geek tu ne lis pas Metallurgeek.

Bref, on se goinfre la seconde moitié du film en comprenant plus ou moins rien du tout. Vu qu’on a manqué tout le début : le généreek en perspective, les scènes d’exposition, l’élément déclencheur, les bases de l'intrigue. Je me souviens vaguement que tout va très vite jusqu’à la fin du film. Mettons le temps de faire Tatooine – Coruscant un jour ou y a pas grève.

Cher lect.eu.r.ice n’arrête surtout pas ici parce que le meilleur c’est maintenant.

Fin du film donc. Les gens se relèvent et quittent la salle. Dans mes yeux starwarisés c'est une armée de clones. Moi aussi je vais pour me lever… Main de mon père sur mon épaule : « on reste dans la salle, le film va bientôt recommencer. » Il précise même que mon cerveau n’aura aucune difficulté à tout remettre dans l’ordre. C’est beau la confiance !

La force est avec nous, je l’ai déjà indiqué. Normal donc que la prédiction se réalise. De nouveaux clones entrent petit à petit, s’assoient. Moi j’ai un peu peur que la caissière moustachue (un Wookie ?) vienne nous sortir parce qu’on n’a pas payé pour la séance suivante. La lumière s’éteint, me voilà un peu rassuré. Et – miracle de la force ou magie du cinéma – une nouvelle projection démarre.

Découvrir Star Wars pour la première fois et demi, c’est tout bonnement l’extase.

Aujourd’hui, je veux dire en [2022], ça me secoue toujours quand le faucon millénium supralumine. Chaque fois aussi fort. Et pareil pour mon père n’en doutez pas. Une version fusionnelle du mal des transports en quelque sorte.

En revanche je ne suis pas certain que mon cerveau ait tout bien remis dans l’ordre. Pire encore avec les épisodes 1, 2 et 3 sortis après les 4, 5, 6 et les 7, 8, 9 juste après les 1, 2, 3. J’ai toujours l’impression d’être décalé d’une demi-séanceJe préfère comme ça ;)


Péché d'orgueil

Et sbrrraaaaaaaa ! J'ai écrit s'enorgueillir du premier coup sans faute. Vous pouvez commencer à me vouvoyer avec crainte et déférence.