Le concert d'équilibrium au HellFest !
Retransmis sur Arte live.
Et vous savez quoi, on me voit !
Je suis facile à reconnaître : le mec en noir qui headbang et qui lève le poing en gueulant :)
Ciel mon HellFest !
![]() |
| Merci Clem pour les photos ;) |
Eh ben voilà, je m'en reviens du HellFest 2014. Vous imaginez bien l'envie que j'ai de vous narrer tout ça. Pour plusieurs raisons en fait. D'abord pour vous, innombrables lecteurs, et pour ceux qui auraient aimé venir avec moi et qui n'ont pas pu cette année : ma furax de filleule, Rem, François, Isa, Nico…
Mais cette année j'ai envie de raconter aussi parce que j'ai promis à une amie précieuse d'essayer de lui faire partager ça, alors qu'elle n'est pas métalleuse du tout du tout. Juste elle s'intéresse.
Mais cette année j'ai envie de raconter aussi parce que j'ai promis à une amie précieuse d'essayer de lui faire partager ça, alors qu'elle n'est pas métalleuse du tout du tout. Juste elle s'intéresse.
Et c'est l'angle que je vais adopter dans ce billet. Comment expliquer aux non métalleux pourquoi c'est siiii boooonnnnn ? Comment expliquer ce qu'on vit ce qu'on partage ce qu'on ressent dans un concert métal, dans un festoche métal, le Hell ou un autre.
Alors bien sûr je pourrais commencer par des choses basiques, simples, bien connues : la chaleur du public métal, sa véritable fraternité(*), les mains secourables dès qu'on trébuche, le goût commun d'une museek considérée comme « difficile ». Certains disent même « de barbare » ou « de sauvage ». Ahhh, s'ils savaient à quel point ils ont raison, c'est exactement ça ;) Je pourrais évoquer aussi l'évidente communion, le début de l'été, le lien ancien avec d'importants rituels, la Saint-Jean, la moisson, la renaissance, etc. Tout ça me semble juste, ça sonne vrai, c'est frappé au coin du bon sens.
Ouaip.
Mais ça ne dit pas à mon amie ce qu'on peut ressentir dans son ventre, dans ses tripes, dans sa chair ! Ça ne révèle rien d'intime. Alors, je vais essayer de raconter ça, là maintenant tout de suite, au présent de narration pour faire comme si on y était.
Nous sommes le dimanche matin et ça commence plutôt gentiment. Arrivés tôt avec Clem, garé n'importe comment sur le pont autoroutier tellement il y a de voitures, puis direct dans la warzone pour Cobra. Ils ont bien poutré. J'aime pas trop leurs textes mais ça empêche pas de s'éclater quand même, hein ? Là-dessus petit café tranquille, Clem s'en renverse plein (tel père tel fils, le pauvre), discussion avec des métalleux sympas et tout plein de poils, j'en profite pour me remettre à fumer comme un pompier après dix ans d'abstinence.
Un début plutôt sage et tranquille donc.
Petite monté en puissance sur le main stage avec un Lofofora très en forme. Bien au-dessus à mon avis de groupes plus internationaux. Beaucoup de fans étaient venu les voir alors que c'était tout juste l'aurore (midi-trente :). Toujours dans un esprit calme et détendu on fait la jonction avec Gomor et Laurence qui viennent d'arriver, petites bières, et puis un peu de Horror Métal avec Ruins of Beverast. Tout ça plutôt gentillet et bien poli.
Un genre d'échauffement quoi.
Pour moi les choses commencent à monter vraiment avec Seether. Pas le groupe le plus extrême, loin de là, mais je les adore et je les suis depuis longtemps. Ils me parlent droit au cœur (regardez donc ce clip : fine again). Franchement sur scène ils ont la ouache. Egalement je comprends pourquoi Amy Lee d'Evanescence est sortie avec le chanteur ; même moi j'avais envie d'aller lui faire un bisou c'est pour dire. Puis ça continue tranquille, jonction avec Moutane. Je commence à me sentir bien dans le HellFest, concerné, touché, ému.Heureux quoi.
Je ne le sais pas encore mais tout ça n'est rien, mais alors rien de rien, à côté de ce que je vais vivre dans quelques minutes… Nous arrivons sous la tente pour le set d'Equilibrium. Et là c'est vrai que ça part franchement fort. Ils commencent à nous mettre la guerre comme jamais j'ai entendu. Magnifeek ! Surpuissant, mélodieux, propre et pourtant tellement authenteek. Je laisse mon sac à Gomor et je m'avance, je me faufile et j'arrive à mettons 4 ou 5 mètres de la scène.
C'est à ce moment précis qu'ils entonnent Turis Fratyr suivi de Wingthors Hammer. Enfin je crois, j'en suis pas sûr : PARCE QU'A CE MOMENT PRÉCIS JE ME SUIS ENVOLE !
Voilà, c'est ça qui s'est passé : j'ai volé au-dessus du HellFest pendant une fraction d'éternité ! Juste le temps de remercier le monde d'être aussi beau vu d'en haut. C'est exactement ça qu'il faut comprendre. A un moment c'est plus de la museek, c'est plus un concert, c'est plus un groupe qui poutre et toi qui écoute. Non. C'est tellement physeek, sensuel, irréfutable que c'est juste VOLER DANS LE CIEL(**). Ni plus ni moins.
Juré, je ne sais même plus ce qui s'est passé après. Je me suis retrouvé par terre à la fin du set, vautré, t-shirt archi-trempé et crado, le cou défoncé à cause du headbang, ma côte félée qui grinçait méchamment, de la poussière plein la gorge et les yeux, les mains qui tremblaient, ma lèvre du bas qui saignait, mal partout, des larmes sur les joues...
Je ne me suis jamais senti aussi bien !
Et puisque je suis dans l'intime, laissez-moi vous livrer ce minuscule détail très légèrement impudeek : mes deux petits tétons tendus à m'en faire mal sous mon t-shirt « fuck reality »! Du coup je me suis mis torse nu. Quand on part dans le sensuel faut pas faire les choses à moitié !(***)
Bon, vous vous doutez bien que la suite c'était que du bon : passer du temps avec Clem, Gomor, Laurence, Jean-Greg, partager, se renverser du poulet frite mayo sur la jambe droite, goûter au red-bull cranberry (dégueu !), taxer des clopes faire voler la poussière avec nos jolies godasses et écouter écouter écouter. Le tout en sachant que dorénavant je sais voler !
Le but n'est pas de faire aimer à ceux qui ne sont pas dedans, j'espère juste avoir réussi à partager un peu : c'est trop bon, le garder pour moi tout seul c'est vraiment pas cool !
Allez bisous à tous, je vous love.
\m/
(*) Clem s'est fait rouler une pelle juste comme ça par une jolie métalleuse qui passait :) Il n'en revenait pas ! Dans un sens il a eu de la chance, parce que ça aurait pu être un gros métalleux à la place.
(**) En effet, "voler dans le ciel" c'est un pléonasme, et alors ? Allez, retourne vite lire l'article au lieu de te taper les notes de bas de page.
(***) Si le coup des tétons vous semble gênant, je m'en excuse platement. Et surtout n'hésitez pas à changer, on est entre nous. Par exemple à la place vous pouvez imaginer que ... ou que ... voire même que ... (beurk !)
Po-si-ti-ver !
Supposons que je me sente un peu confus... Supposons que je me pose des questions sur "la vie, l'univers et le reste"... Et bien aussitôt quelques bon morceaux de museek me viennent à l'esprit et m'aident à positiver.
Je vous mets les liens ici. Des fois que vous vous sentiez un peu confus. Des fois que vous vous posiez des questions sur "la vie, l'univers et le reste". Des fois que vous ayez besoin de positiver.
Allez thcô, je vous aime en gros et au détail !
P.O.D "Alive" j'adore la vidéo !
Eluveitie "The cauldron of renascence"
Alcest "Délivrance"
Trou de mémoire !
C’est quoi déjà
le truc dans une semaine ? Mais si, un truc super important pour les
métalleux... T’ain j’aurais dû le noter ! Ça se passe vers Nantes, ça duretrois jours, un grand moment de love pour tous les métalleux... Bon j’sais plus, mais ça va me revenir.
Clem, dis-moi si tu te souviens...
On est pas censés y aller tous les deux d'ailleurs ?
Photo trouvée sur le site de 20 minutes. Si ça gène dites le, je l'enlève et je met une photo moche et triste de gens assis bien sagement qui s'ennuient en écoutant du classique.
Vendredi 13, again...
Pour ceux qui ont lu et adoré cet ancien post de MetallurGeek sur le vendredi 13 et qui donc veulent le relire avidement, c'est par là.
Pour l'infime minorité d'internautes qui n'ont(*) pas encore lu cet ancien post de MetallurGeek sur le vendredi 13 et qui donc veulent le découvrir vite là maintenant tout de suite, c'est par ici.
(*) L'infime minorité qui ont ? qui a ? Une infime minotié c'est singulier, donc ça devrait être "qui a"... Mais dans une infime minorité il peut y avoir plusieurs personnes, donc "qui ont" ? Quelque langue de merde le français, demain je poste en breton.
Pour l'infime minorité d'internautes qui n'ont(*) pas encore lu cet ancien post de MetallurGeek sur le vendredi 13 et qui donc veulent le découvrir vite là maintenant tout de suite, c'est par ici.
(*) L'infime minorité qui ont ? qui a ? Une infime minotié c'est singulier, donc ça devrait être "qui a"... Mais dans une infime minorité il peut y avoir plusieurs personnes, donc "qui ont" ? Quelque langue de merde le français, demain je poste en breton.
Welcome to NOW !
Seulement, avec les produits chelous, avec la douleur, avec la fatigue, j’ai fait un sérieux bad trip au réveil. Mais le bad trip de chez bad trip, quelque chose de solide : j’ai trippé que des zombies nazis m’avaient attaché à une table de torture et s’occupaient de moi. Désagréable. À tel point que j’ai commencé à me défendre en mode grosse survie. Ils ont été obligés de remettre du gaz pour me calmer (les anesthésistes pas les nazis, suivez putain !).
Enfin ça c’est ce qu'on m’a expliqué plus tard, parce que sur le coup j’étais pas lucide. Déjà qu’en temps normal... Je me suis d’ailleurs excusé platement auprès du charmant personnel hospitalier. Ils m’ont répondu super zen, « oulah on est habitué, vous embêtez pas avec ça, ça arrive régulièrement » (Affif peut confirmer:).
Nous voilà donc rassurés.
Quand je me suis éveillé à nouveau, pour la seconde fois donc, j’étais archi plein de vie. Un choc de lumière crue et de
force de vie comme une seconde naissance, rien de moins. Je me suis longtemps
souvenu de cet épisode singulier en ne sachant pas si ça pouvait se partager,
ni de quelle manière.Et puis un jour j’ai écouté « Welcome to now » de punish yourself. Eh ben voilà, ça fait exactement ça ! Allez y, enfoncez vous ça au burin dans les esgourdes, une seconde naissance je vous dit :) Mettez bien fort pour que le quartier en profite.
Pourquoi je vous parle de ça maintenant, alors même que vous vous en battez copieusement les steaks ? Et bien peut-être parce que je suis en train de revivre la même chose ou quelque chose de très proche. Parce parfois il faut crever un peu(*) pour savoir à quel point on est VIVANT.
Mais alors VIVANT VIVANT !
Allez gros poutous à tous modafuckers, je vous aime par paquet de 12 !
(*) Rem en Gold Wing et Erwan en Harley auraient écrit « crever un pneu ».
Déjà que j'écrivais pas beaucoup...
Alors pour ceux qui ne savent pas encore, Metallurgeek est un con. Evidemment c'est un peu caricatural, ça mériterai de la nuance genre gros con ou petit con... Mais là je donne juste l'idée générale.
Pourquoi ? Et bien parce qu'il est vraiment aux fraises en ce moment. Bien bien barré. Par exemple il fait des SMS en roulant à vélo. Normalement il ne faut pas. Mais là, Metallurgeek avait parait-il une bonne raison. Une très bonne raison.
Soit. Mais ça n’empêche qu'il est con. Allez, sans plus attendre, la preuve en images.
En plus c'est la main droite, je vous dis pas pour manipuler la souris... Par contre avec la résine je peux faire des super blocages de samouraï au karaté. Faut toujours voir le bon côté des choses.
Allez bisous bandes de p'tits graisseux bande de p'tites graisseuses.
Keep calm...
Toujours en mode traversé du désert.
Toujours l'inspiration assassinée à la source.
Mais je sais que ça va revenir.
Je SENS que ça va revenir !
Hein dites, ça va revenir hein ?
Au pays du métal
C'est l'histoire d'un explorateur au pays du métal. Il explore il explore et, en fond sonore, il entend en permanence de la batterie.
Un jour il rencontre un indigène métalleux et lui demande si la batterie s'arrête parfois de jouer. L'indigène répond : "Au pays du métal, quand batterie stop, très mauvais."
L'explorateur continue, continue, et chaque jour il entend de la batterie. Et tous les indigènes qu'il questionne répondent : "Au pays du métal, quand batterie stop, très, très, très mauvais."
Un jour il rencontre un indigène métalleux et lui demande si la batterie s'arrête parfois de jouer. L'indigène répond : "Au pays du métal, quand batterie stop, très mauvais."
L'explorateur continue, continue, et chaque jour il entend de la batterie. Et tous les indigènes qu'il questionne répondent : "Au pays du métal, quand batterie stop, très, très, très mauvais."
Enfin l'explorateur parvient à rencontrer le grand Shaman du métal et lui pose la question. Le grand Shaman s'assoit, fait fumer à l'explorateur des herbes qui rendent nigaud et d'une voix profonde énonce : "Au pays du métal, quand batterie stop, très très mauvais. Parce que quand batterie stop, solo de basse commence !"
Allez tiens, je vous en mets un beau quand même (de solo de basse). Joué par Cliff Burton paix à son âme. Comme on dit, il savait servir de la pelle et du manche !
Allez tiens, je vous en mets un beau quand même (de solo de basse). Joué par Cliff Burton paix à son âme. Comme on dit, il savait servir de la pelle et du manche !
Une vielle amie
Il y a quelques
nuits, j’ai retrouvé une très vieille amie qui ne m’avait pas visité depuis
longtemps, j'ai nommé "Insomnie". Pas la petite insomnie genre on s’endort une heure
par-ci par-là. Nan. La vraie, la blanche, l'Insomnie majuscule où tu ne dors pas une seule seconde
de toute la nuit.
Je dis que c’est
une vielle amie parce que je l’ai côtoyée longtemps il y a une dizaine d’année.
C’est une amie du genre chiante, collante. Elle vient quand elle veut, elle
part quand elle veut. Et quand elle est là on ne peut rien faire que s’occuper
d’elle. L’insomnie n’est
pas productive. Dommage car cette nuit-là j’aurais pu écrire 10 billets pour MetallurGeeK.
Eh non, ça ne marche pas comme ça :(
Alors comme c’est
une vielle amie, et comme elle est venue seule sans ses copines tristesse et
angoisse, je ne suis pas forcément mécontent. Je me dis que c’est une visite
de courtoisie et qu’elle ne va pas s’attarder.
Parce que bon, Insomnie je
l’aime bien mais il y a quand même des limites !
Mise à jour du 30 mars 2014 : elle est revenue cette conne ! La nuit de vendredi à samedi. Autant je l'aime bien de temps en temps, la mère insomnie, autant là je trouve qu'elle a tendance à s'imposer... En plus quand elle passe comme ça à répétition, elle amène tout un tas de copines à elle : tête dans le pâté, haleine de zombie, yeux en couilles de guêpe...
Mise à jour du 30 mars 2014 : elle est revenue cette conne ! La nuit de vendredi à samedi. Autant je l'aime bien de temps en temps, la mère insomnie, autant là je trouve qu'elle a tendance à s'imposer... En plus quand elle passe comme ça à répétition, elle amène tout un tas de copines à elle : tête dans le pâté, haleine de zombie, yeux en couilles de guêpe...
Même pas mort !
Juste un billet rapide pour rassurer mon innombrable lectorat. Non, Metallurgeek n'est pas mort ! Il est juste très très occupé, genre. Il vous embrasse quand même très fort et vous partage cette petite reprise de Britney Spears par Troll Fest (archi connue mais on s'en lasse pas).
Pixels morts à fabriquer soi-même
Je suis jaloux : la plupart de mes potes on des pixels morts sur leurs écrans. Que ce soit TV, ordinateur portable, téléphone mobile, ils ont toujours un ou deux pixels tout noir ou tout blanc. Ça fait super classe, un peu comme des trous bien effilochés dans un Levis 501 Black Black, juste à côté de l'inscription 'Iron Maiden' au typex. Ça fait le truc qui a vécu, qui a bourlingué dans des aéroports perdus, rechargé à la sauvette avec des électrons de contrebande. J'ai même un pote il a carrément la vitre de son téléphone cassée : la grosse frime !
Alors moi, pour faire pareil je me suis fabriqué tout seul mes pixels morts. J'ai commencé tout simple : juste un fond d'écran neutre avec quelques points blancs soigneusement choisis. Et ben déjà ça le fait ! Mais on peut faire mieux : des pixels morts déplaçables à volonté. Sous Windows, ça se fait même en quelques clics. Je vous donne les étapes, en supposant que votre fond d'écran est dans les tons noir genre noir foncé, noir fluo, noir des mers du sud, etc.
- Créer une image toute noire de taille minuscule, genre 1x1 pixel. N'importe quel logiciel peut convenir, même mspaint : Win-r-mspaint-Entrée, vous remplissez l'image de noir, dans propriétés vous mettez la taille à 1x1, et vous sauvegardez sous dead.png. Comme c'est un fichier image, Windows la montrer sous forme de vignette, en l'occurrence un pixel noir sur fond noir, qui donc ne se voit pas (c'est le but).
- Une fois sur le bureau, vous faites un clic droit sur le ficher et vous sélectionnez « renommer ». Et comme nom de fichier vous allez choisir le caractère de code ASCII 250. Ça se fait simplement en maintenant la touche ALT enfoncée tout en tapant successivement 2 5 0 avec le pavé numéreek et en relâchant la touche ALT. Ce caractère est en fait un tout petit point blanc.
- Vous vous retrouvez maintenant avec un fichier invisible, noir sur fond noir, dont le nom est un « • » blanc. Et voilà donc votre premier dead pixel, déplaçable facilement sur votre bureau, comme n'importe quel fichier.
- À vous d'en faire d'autre en ajoutant des espaces au nom de fichier, en doublant les « • », etc.
Quand vous en avez assez de votre écran, vous pouvez même tenter de demander un remplacement sur le dos de la garantie « pixel mort ». Mais bon c'est un peu abuser...
La fonction identité en python
Allez, un post geek pour changer. Si le
blabla vous fait chier, sautez directement à la section "Codage de la
fonction identité en python" où vous trouverez - c’est dingue - plusieurs
manières de coder la fonction identité en Python. D’ailleurs, si vous connaissez d’autres
méthodes, je suis preneur.
La
fonction Identité
La fonction identité c’est la fonction qui
renvoie ses arguments tels quels, sans rien changer. Par exemple la fonction
identité à un seul argument sur l’ensemble E est définie par Id : E -> E, Id(x) = x.
J’adore la fonction identité pour plusieurs
raisons. Tout d’abord, cette fonction ne sert à rien. Je veux dire à rien de
concret, rien de commercial, rien de monnayable. Moi, les trucs qui servent à
rien de concret, j’adore ça ! Supposons qu’on ait déjà quelque chose noté x et bien c’est totalement inutile de
lui appliquer en plus une fonction Id
qui le transforme en lui-même. C’est un peu comme frotter une lampe mageek et,
quand le génie nous demande un uneek vœu, on lui dit "que rien ne
change". Puissant !
Ensuite j’aime bien la fonction identité parce
qu’elle sert quand même à des trucs théoreeks (et qui donc ne servent à rien
de concret). Par exemple, la fonction identité sert d’élément neutre pour la
composition des fonctions. Genre : f ° Id
= f, où ° est l’opérateur de composition. Et c’est neutre à gauche aussi : Id ° f = f. Palpitant ! Si je
défini fn comme la
composée n fois de f, genre f ° f ° … ° f ° f et bien on a f0
= Id. À vue de pied, quand on a une composition, un élément neutre et
l’associativité on a une structure de monoïde, et ça, ça peut toujours être
utile (ou pas).
Enfin, on peut utiliser la fonction identité pour
obfusquer du code source. Obfusquer ça consiste essentiellement à rendre illisible
(Un peu comme Metallurgeek :). Ça sert vaguement en sécurité informateek.
Certes, il existe des tonnes d’autres méthodes, mais justement la variété des
méthodes utilisées participe à la qualité de l’obfuscation. Donc, n’ayant
vraiment rien à foutre de mieux, je me suis amusé à
coder la fonction identité en Python, de plusieurs manières différentes. En voici
des échantillons. Si vous avez d’autres idées je suis preneur.
Codages de la fonction identité en python
def
Id01(x):
return ([x][0])
def Id02(l):
return [e for e in l]
def Id03(0):
0-=-0
return 0/2
def Id04(l):
return l[::-1][::-1]
def Id05(l):
try:
return [l[0]] +
Id05(l[1:])
except:
return []
Id06(x) = lambda x:
On peut appliquer l’identité au nombre 42 dont
je vous parlerai dans un autre billet, nous avons donc : Id01(42)=42.
Ce qui est une bonne chose parce que s’il y a bien un truc auquel il ne faut
pas toucher c’est le nombre 42. On peut même appliquer l’identité à la fonction
identité elle-même, et ça redonne quoi ? La fonction identité. Id01(Id01) == Id01. Grandiose !
Un cauchemar de MetallurGeeK
Normalement on se
réveille d’un cauchemar en flippant sérieux, tout tremblant, paumé, avec le cœur
qui bat bien fort, genre fear or the dark. Pas la version Maiden,
la version Graveworm carrément !
Et bien moi ce matin
je me suis réveillé de mon cauchemar en rigolant. Bon, c’était pas non plus le
super gros cauchemar avec des gros lézards extra-terrestres bleus qui vous tètent
les yeux. Non, là c’était jusre une histoire de théâtre. J’en fais depuis 7 ans. Le spectacle annuel approche, il est
possible que ça ait une influence.
Dans le cauchemar donc, la responsable de l’asso théâtre m’expleek que l’acteur qui tient le premier rôle ne
pourra pas jouer parce qu'il s'est fait étrangler. Admettons, après tout on est dans un cauchemar. En tant que membre du bureau et en tant qu’ancien acteur,
elle me demande de le remplacer. Jusque-là tout va à peu près bien. En bonne logeek cauchemardesque je me sens absolument obligé d’accepter : « OK c’est pour
quand ? ». Réponse : « c’est pour CE SOIR ». Oulah,
c’est chaud ça… C’est marrant ce moment où on sent que ça devient franchement désagréable… Sentant le coup venir, j’anticipe « OK, je vais donc
devoir jouer texte en main ».
C’est là que le
cauchemar embraye vraiment. L’adorable responsable d’asso se transforme en une
sorte de démon et gronde d’une voix d’outre-tombe : « NON, TU DOIS
APPRENDRE TOUT LE TEXTE PAR CŒUR POUR CE SOIR ! ». L’horreur. Je sens bien
que le démon va me bouffer à la moindre faute de texte. Alors je bosse comme
une brute. Je demande aux autres acteurs de m’aider. Et devinez quoi… ils me
jettent tous comme une merde : « débrouille toi, nous ça fait six mois
qu’on répète, on est au point », « pas le temps, nous on est aux
costumes, t’as pas de costume toi ? ». Que du bonheur.
Le soir venu c’est
juste l’enfer. Je balbutie mon texte devant un public atterré. Je fais des
plantes, je savonne, jeu de scène pourri, alors que tous les autres acteurs assurent. En
fait c’est peut-être ça le plus dur dans ce cauchemar : la situation d’échec.
Etre nul devant tout un public parce que je ne peux pas faire autrement malgré
tous mes efforts. Tout ce que je déteste.
A la fin du
spectacle, il est clair que je ne serais pas applaudi pour ce premier rôle
miteux, mais alors pas du tout. Et c’est là que c’est fort : tous les
acteurs filent dans les coulisses et ramènent plusieurs seaux d’eau croupie infestée
de mousteeks et de taons. Ils mettent en route des gros ventilos que j’avais
pas vu avant, pour rabattre les insectes affamés vers le public. Grosse paneek. Tout
le public se met à claquer frénétiquement des mains pour éclater les bestioles. Et donc :
tonnerre d’applaudissement !
Je me réveille en
rigolant et en en me grattant un gros bouton de mousteek sur la tempe
gauche.
Marre des barres !
Version courte
:set guioptions-=T
Et paf la barre d'outils !
(*) Remplir avec du vide : concept clé utilisé en interface graphique mais aussi en journalisme / politeek / management stratégeek / innovation / blogging.
(**) Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais sous Linux personne ne choisit jamais le-bon-window-manager. Il y a toujours quelqu'un pour vous expliquer que-votre-window-manager-n'est-pas-le-meilleur ;)
Marre des barres d'outils qui prennent tout le haut de l'écran alors qu'il y a plein de place sur les côtés !
Au chapitre des trucs qui m'énervent solidement, il y a la conception grapheek des logiciels. Déjà par défaut je suis plutôt branché ligne de commande... Mais parfois il faut quand même reconnaître que l'interface grapheek a du bon. Si si, pour des trucs du genre traitement de texte, travail en multifenêtre, transparents.... Et aussi pour faire des affiches et des fonds d'écran.
J'en arrive à ce qui me gonfle vigoureusement. En gros, nos écrans sont rectangulaires et le plus souvent orientés horizontalement. Or la plupart des tâches sont orientées "page" c'est-à-dire verticalement. C'est le cas pour le traitement de texte, la programmation avec le code qui déroule plutôt verticalement, ou tout simplement pour une séquence de commande/résultats dans un terminal. Et là, les F%kN!D3@tH d'ergonomes/graphistes/psychomachintruquistes nous pondent tous la même idée : des barres d'outils pourries qui mangent tout le haut de l'écran, alors qu'il y a tout plein la place libre à gauche ou à droite qui permettrait - justement - de garder l'orientation page. Sérieux, ça vaut bien le coup de faire des tonnes de wireframing, webdesign, user-centric-design et autres anglicismes si c'est pour pondre ça au bout du compte.
Voici le premier exemple qui m'exaspère bravement : Microsoft Word (ou Libre Office, pareil). Ils sont venus nous coller un bullshit ruban tout en haut. Ça bouffe 3 centimètres d'écran vertical en plus du menu et de la barre de fenêtre. Et sur les côtés : ils remplissent avec du vide(*). J'ai fureté partout, j'arrive pas à mettre le foutu ruban sur un côté. Grrrrr ! Quelque part sur la planète, il y a un gars qui a décidé que ça allait en haut et maintenant tout le monde doit faire comme ça. J'aime pas !
J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas.
J'aime pas, j'aime pas, j'aime pas.
Tournons-nous alors vers Linux : la liberté, l'ouverture, les petits zoizeaux qui gazouillent... Alors bon, faut reconnaître que j'ai surement pas choisi le bon window manager(**), mais là aussi ça coince. J'utilise Gnome 3. Et ben "ils" ont décidé que la barre était en haut, un point c'est tout. Et surtout pas sur le côté ! La liberté, les zoizeaux ça va deux minutes, mais faut pas en abuser !
Et le Web n'est pas en reste. Je sais, normalement deux exemples ça suffit pour généraliser, mais là je suis lancé et je sens que ça me fait du bien. Le web donc. Ben c'est pareil : tu écris le moindre article sur Wikipedia ou sur un blog : la barre d'outils est horizontale. Toujours. Tiens comme avec mon tableau de bord de voiture : horizontal ! Alors que franchement j'ai plein de place libre sur le côté de mon pare-brise pour faire des jolis angles morts. Et même dans mon garage : mes outils sont rangés à l'horizontale, quelle désolation !
Et ben voilà, finalement je suis encore plus énervé... Je vais bouder en faisant que de la ligne de commande et en éditant des fichiers texte avec VIM, là au moins je n'ai pas besoin de barre ou de ruban. Et tant que je suis chaud je vous donne tout de suite la commande VIM pour la virer (la barre d'outils de VIM), comme ça on part direct sur de bonnes bases :
:set guioptions-=T
Et paf la barre d'outils !
(*) Remplir avec du vide : concept clé utilisé en interface graphique mais aussi en journalisme / politeek / management stratégeek / innovation / blogging.
(**) Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais sous Linux personne ne choisit jamais le-bon-window-manager. Il y a toujours quelqu'un pour vous expliquer que-votre-window-manager-n'est-pas-le-meilleur ;)
Petite phrase pour réfléchir, ou pas
"Les ordinateurs ne sont pas intelligents, mais ils pensent qu'ils le sont".
Ouaip, un peu comme certains humains en fait.
(*) Que ceux qui trouvent ce post un peu court se rassurent : je partage tout à fait leur opinion.(**)
(**) et ce n'est pas en ajoutant des notes de bas de page de plus en plus petites que ça va s'arranger !
Ouaip, un peu comme certains humains en fait.
(*) Que ceux qui trouvent ce post un peu court se rassurent : je partage tout à fait leur opinion.(**)
(**) et ce n'est pas en ajoutant des notes de bas de page de plus en plus petites que ça va s'arranger !
La problémateek de la méthodologie
Tiens, pour commencer l'année, voilà deux mots qui m’énervent à sec : problemateek et méthodologie. Dès que je les entends, je tape du poing sur le bullshit button(*)
Le premier mot c’est donc "problemateek"
que certains utilisent à tout bout de champ pour faire bien. La problémateek c’est littéralement la science
des problèmes. Mais quand un gugusse (je dis gugusse comme je dirais blaireau)
évoque une problémateek, il veut tout simplement parler d’un problème.
Seulement, un problème ça craint ! Ça fait genre le-mec-qui-a-un-problème. Et
ça, le gugusse (je dis gugusse comme je dirais bouffon), il a du mal à
l’assumer. Du coup il parle de problémateek : c’est plus classe. Et puis le
jargon ça cache le vide. Ou pas.
Une
fois la problémateek exposée, la
logeek du gugusse (je dis gugusse comme je dirais tocard) va
s’enclencher
inexorablement. Là où un bête problème se résout à l’aide d’une bête
méthode,
une problémateek nécessite quelque chose de beaucoup plus classe : une
méthodologie. Voilà donc notre second mot. Une méthodologie, c’est très
précisément ce qui convient pour venir à bout d’une problémateek. Et
qu’importe que la méthodologie
soit en fait la science de la méthode. Ça le gugusse (baltringue) il
s’en tape.
L’important c’est que ça sonne bien. Et que ça mette un peu de distance
entre
le problème et lui.
Récapitulons : voici notre gugusse (bâtard)
muni de sa problémateek et d’une méthodologie. Il ne lui reste alors qu’à
solutionner. Là où le reste des mortels se contenterait bêtement de résoudre,
lui - le gugusse (zozo) - il solutionne.
Soyons honnête, il m’arrive quelquefois
d’utiliser des mots du même acabit : soit par mimétisme, soit par besoin de
cacher du vide sous le tapis. Mais le vrai gugusse (boloss) on le reconnaît à
ce qu’il utilise ces mots là en permanence et qu’il raye définitivement les mots simples et
directs de son vocabulaire.
À bien y réfléchir, on est aux limites du
"langage paradoxal" qui dit une chose et son
contraire en même temps. Si vous utilisez une méthode pour résoudre un
problème, c’est simple, c'est direct, c'est baseek. Si vous solutionnez une problémateek
grâce à une méthodologie ça complexifie, ça enrichie, même si – paradoxalement
– il n’y a rien de particulier derrière.
Si vous repérez d’autres mots de ce
type, n’hésitez pas à me les indiquer en commentaire, j’en fais collection. Indice :
on trouve souvent de tels mots dans le champ professionnel ou dans le discours
politeek… genre "pro-actif" souvent mal utilisé en lieu et place de "préventif".
Par contre, j’ai beau chercher je n'ai jamais trouvé de mots pourris comme ça dans des paroles de métal. Par exemple, je vous recopie le début des paroles "Dead White Skin" (de punish yourself avec Candice de ETHS). Vous verrez : pas une seule fois le mot "problemateek" ou "methodologie" ou "pro-actif".
Par contre, j’ai beau chercher je n'ai jamais trouvé de mots pourris comme ça dans des paroles de métal. Par exemple, je vous recopie le début des paroles "Dead White Skin" (de punish yourself avec Candice de ETHS). Vous verrez : pas une seule fois le mot "problemateek" ou "methodologie" ou "pro-actif".
A brown horse, with golden-brown mane / manic pressure on your veins
so strong a need - a needle so thin / it's calling you, it's cold, the enemy within
And I just feel as cold as ice / sharp as a blade, mute as a child
I feel so bad when I see you ride / that sick little brown line from that sad white bag
And when I see your face on dope / these times I know there was no hope
you hold the needle like a shining sword / and nothing matters anymore
You're wearing dead white skin / No face just dead white skin
dead lips, so dead-white clean / please, stop it, stop it, sister morphine
(*) Bullshit button : locution anglaise
signifiant littéralement "bouton-bouse-de-taureau".
Ambiance cour de récré
Quand j'étais gamin je regardais Albator. Et dans la cour de récré il m'arrivait parfois, genre trente fois par jour, je chanter le générique à tue-tête. Mais je trouvais très intelligent de remplaçer "AlbatOr" par "AlbatAr"(*)
Tiens, essayez en coeur avec moi, vous allez voir comme c'est jouissif : "AlbatAr, AlbatAr, le corsaire de l'espèce...". Si vous ne connaissez pas l'air parce que vous avez moins de 40 ans, entrainez vous ici.
Visiblement je ne suis pas le premier à trouver ça drôle. Mais aujourd'hui je veux faire plaisir au gamin qui chantait dans la cour de récré. Alors je lui ai bricolé(**) une belle affiche d'Albatar. Rien que pour lui !
Et un peu pour vous aussi ;)
(*) Dans le même élan pueril on peut aussi remplacer "espace" par "espèce".
(**) Bricolé c'est le mot juste : j'ai fait ça à la rache au godet de pelleteuse.
(**) Bricolé c'est le mot juste : j'ai fait ça à la rache au godet de pelleteuse.
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