À se poignarder de bonheur !


ALCEST : percée de lumière
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Au bord de l'onde / La chaleur intense / Du Soleil m'enivre.
Je m'abreuve à sa Lumière / Et laisse ses rayons ardents / Dèlier mes membres Engourids / Pour m'offrir une seconde Naissance.
Là-haut un ciel / Sans nuage, / D'un bleu Étourdissant / Se fond avec la Mer.
Ivre de lumière / J'ai maintenant l'impression / De ne plus marcher sur votre soi / Et entends les cris / De mon âme non Humaine / Implorer sa Libération

SMS 33700


J’ai appris très récemment l’existence d’un numéro pour signaler les SMS frauduleux : le 33700. L’usage est simplissime : à réception d’un SMS du genre SPAM ou SPIT ou SPROUT ou encore SPOUERT, il suffit de transférer celui-ci au 33700.

Visiblement y a que moi qui n’était pas au courant mais c’est un peu normal : je ne reçois quasiment pas de SMS frauduleux. Bien au contraire, je reçois des pubs qui m’intéressent énormément : viagra, opérations financières au Niger, lasagnes à prix cassés, corne de rhinoceros équitable, etc.
J’ai geeké un peu pour chercher la signification cabalisteek de 33700. La premiere chose qui vient à l’esprit, bien évidemment, c’est un coup de la mairie de Mérignac. Cette riante commune Girondine a pour code postal le 33700 et aurait donc soudoyé l’ensemble du système français de téléphonie pour faire sa promotion. Y sont forts les girondins.

J’ai quand même cherché d’autres pistes, par acquis de conscience. En gratouillant on trouve deux trois trucs. D’abord 33700 ça veut dire EETOO en l33t sp34k. Et EETOO ça veut dire… rien de spécial. Merde un coup dans l’eau. Par contre, si on convertit en octal, on tombe sur 101644 qui signifie LOLGAA. Ça veut rien dire non plus, mais ça sonne mieux à l’oreille. Et en hexadécimal, on tombe sur 83A4. Bingo ! Parce que 83 à 4, c’est typiquement le score rêvé d’un girondin ! On retrouve comme par enchantement la piste Mérignac.

Pour conclure : je trouve excellente l’idée du SMS 33700 qui permet au gens d’agir sur les SMS non sollicité. Par contre, je déplore cette triste manœuvre promotionnelle de Mérignac, à la limite de la mesquinerie il faut bien le reconnaître.

De la viande de Pape dans les lasagnes ?

D'habitude j'écoute RadioMetal et donc je suis très peu emmerdé par les actualités. Mais aujourd'hui, bêtement, j'ai pris France Culture dans ma voiture. Et la j'ai entendu cette nouvelle hallucinante : on aurait trouvé de la viande de Pape dans des lasagnes !

C'est bien évidemment à mettre au conditionnel, surtout sur un média comme France Culture qui donne dans le sensationnel et le people. Mais quand même l'affaire intrigue. Et puis il y a un élément étrangement convergent : les lasagnes c'est italien non ?

Bon je vais pas en faire tout un cheval mais c'est quand même une affaire à suivre.

Un super bouqin. Franchement.

Sérieux au début je voulais vous parler de « la horde du contrevent ». Un super bouquin. Franchement. Mais là je suis obligé de m’interrompre avant même de commencer !

Pourquoi ?
Et bien parce qu’ils sont partout, vraiment partout. Qui ça ? Les zombies bien sûr. Alors évidemment vous allez me dire être partout c’est un peu le principe des zombies. Ils passent l’essentiel de leur temps à être partout. Et occasionnellement, ils sont juste derrière votre dos.
C’est pas faux.
Mais là, ils sont même entrés dans la pub ! Je vous ai sélectionné trois clips. Un pour Honda, plutôt soft. Un pour FedEx, plagié sur la série Death Valley. Et mon clip préféré pour XXL, un magasin de sport.

Mézalors que faut-il en déduire ?
Tout d’abord que le golf est dangereux pour les zombies. Dans le clip Honda et dans le clip XXL, des zombies y laissent leurs bras.
C’est ballot.
Ensuite, que la pub prend des risques, certes, mais pas trop quand même… Parce que le zombie, faut quand même admettre qu'il est déjà archi-validé dans le grand publeek, à grand coup de séries populaires. Parce que, en plus, le zombie des pubs il est quand même bravement consensuel : prévisible, immédiat, drôle. Le genre qui perd ses bras au golf…
Alors la pub j’y connais rien, d’accord. Mais les zombies j’ai deux trois notions… Et je me dis qu’un vrai risque, chers créatifs/ves, ce serait par exemple une pub de parfum avec des zombies. Là ça vient pas tout seul, là faut se racler la soupière. Et puis les pubs de parfum faut s'y mettre : la saint Valentin approche !

Et donc ?
Et donc rien. C'était juste pour vous dire que la horde du contrevent c’est un super bouquin. Franchement.

PS : la museek dans le clip XXL, c’est le groupe « the hive ». Perso, ça m’a remis en tête un vieux barbelé de Quiet Riot que j’écoutais pour m’endormir quand j’étais petit. Nostalgie quand tu nous tiens.

Liste à trous en Python

L’autre nuit, j’avais besoin de fabriquer des listes à trous. Me demandez pas pourquoi, ça m’a pris comme ça… Plus précisément, il me fallait des listes de longueur arbitraire, se finissant par une plage de trous, commençant par une première partie avec les entiers dans l’ordre et juste une certaine proportion de trous.

Si j’avais représenté les trous par des zéros ça aurait donné ça par exemple : [1, 2, 3, 0,  5, 6, 0, 8, 9, 10, 11, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0]. Ou alors ça [1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 0, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 0, 14, 15, 16, 17, 18, 0, 0, 0]. Le genre simple et de bon goût. Et on aurait été vite couché.
...
Ouaip.
...
Seulement voilà, j’ai décidé de représenter les trous par la valeur booléenne vraie. Qui se dit True en Python. Tout ça pour faire une « liste à True ». Je vous dis pas après, le reste du code qui utilise ce genre de liste, comment c’est crade ! Mais bon, « liste à True » franchement, ça valait la peine ! (ou pas).

Voici le code de génération de la liste. long désigne la taille de la liste. coef désigne l’inverse de la densité de trous dans la première partie de la liste. stop désigne la fin de la première partie de la liste(*). Par défaut la valeur de stop est choisie au hasard.

from random import randintdef
listeàTrue(long=32, coef=4, stop=0):
  stop=stop or randint(1, long-1)
  return [1]+[(not randint(0, coef) or i+2) for i in range(stop)]+[True]*(long-stop-1)
print(listeàTrue(256, 10, 128))

Ah oui, ça me revient maintenant pourquoi j’avais besoin de ça : c’était pour tester un truc. Parce que je suis geek. Et les geeks, ça teste des trucs. Toute ressemblance avec un réplique de Merlin dans Kaamelott Livre VI(**) serait parfaitement volontaire.

(*) Ma vielle obsession des noms de variables faisant pile 4 lettres. Il y en a 456976, en général ça suffit.
(**) Je rappelle que "Livre VI" ça se lit "Livre 6" et pas "Livre Vie-Aïe".

Comment se désintoxiquer des vampires ?


La question concerne nombre d’entre nous. Et bien pour tout vous dire, c’est difficile. Très difficile. Alors cœurs sensibles épargnez-vous la suite de ce billet. Pour les autres, c’est parti : plongée dans l’horreur de l’addiction vampire.

Première étape : repérez les signes
Des signes il y en a partout. Mais les voyez-vous ? Vous regardez les twilight en boucle, même l’épisode 4 tout pourri. Vous avez même téléchargé l'épisode 5 sorti aujourd'hui. Et vous aimez ça ! Vous vous tapez toutes les séries de vampire : les true blood, vampire diaries, mais aussi les beeing human et autres death valey. Et vous aimez ça ! Bien sûr ça ne suffit pas, alors vous relisez frénétiquement vos Anne Rice, vos BD du prince des ténèbres. Et comme ça ne suffit pas non plus vous replongez dans les classeeks : le bal des vampires de Polansky, le Dracula de Copola, même Irma Vep. Et vous aimez ça !



Deuxième étape : admettez que vous êtes accros
Et un beau jour, ou plutôt un crépuscule, tous les signes sont là. Vous frissonnez de bonheur devant Ursaff Cancras Carbalas . Vous faites exprès de transformer votre perso Skyrim en vampire. Vous kiffez le doodle de Google sur Brahm Stocker. Et bien ce jour-là, vous devez vous rendre à l’évidence : vous êtes accros. Que dis-je, vous êtes a crocs ! Complètement mordu ! L’admettre est surement l’étape la plus difficile. Mais c’est aussi votre premier pas vers la guérison, vers les premiers rayons de l’aube.



Troisième étape : substituez !
Vous voulez vous en sortir. Ça oui. Mais c’est difficile. Bon sang que c’est difficile ! Personne n’y arrive seul. On ne sort pas d’une addiction, on la remplace par une autre. Ça aussi il faut l’admettre. Mais la liberté est à ce prix. À ce jour, un seul produit de substitution au vampire est réellement efficace : j’ai nommé le zombie. C’est douloureux mais croyez-moi, ça marche. Il faut remplacer sans pitié tous vos films, toutes vos séries, tous vos livres et BDs de vampire par leur équivalent zombie. Sur le coup c’est un déchirement. Un authentique travail de deuil. Alors laissez entrer la nuit des mort vivants, Shaun of the dead, Zombieland, et l’excellent, mais alors excellent walking dead. Tant que vous y êtes, lisez donc le temps du twist de Joël Houssin. Barré de chez barré, bien zombie, et avec des vrais morceaux de Led Zep dedans en prime.


Dernière étape : profitez de la nouvelle vie que s’offre à vous
Persévérez pendant au moins deux saisons de walking dead, forcez-vous. Faites-vous la série ET les comics, histoire de mettre toutes les chances de votre côté. Suivez à la lettre les consignes de sécurité. Lisez et relisez le guide de survie en territoire zombie. Tapez-vous Brad Pitt dans World War Z (ou tapez-vous World War Z tout court, c’est selon). Explorez même le côté scientifique de la chose en lisant cet excellent papier. Et un beau jour, ça y est ! Vous ne pensez plus aux vampires. Vous êtes guéris ! Ou pas.