La sagesse des anciens
Donne un poisson à un vegan et il t'en colle une.
Apprend lui à pêcher, il t'en colle une deuxième.
Eh ben le voilà mon 2020 !!!
Onze jours que je cherche comme un malade ! Mais là c'est bon je l'ai. C'est BBBBBBABB !
Tu me crois pas ? Et l'image en dessous c'est du nougat ! Onze jours je te dis, à gratter Google comme un mort-de-faim, à résoudre des tonnes de CAPTCHA boudin pour lui prouver que je suis un humain, l'Intelligence Artificielle sa race !
Tout ça pour trouver BBBBBBABB qui ne veux strictement rien dire - certes - mais qui donne 2020 résultats dans Google. Et comme ça je peux enfin vous souhaiter une merveilleuse année 2020 bandes de geeks ingrats que j'en ai les doigts qui saignent la vérité ça fait pitié. Si c'est pas prendre soin de son lectorat chéri ça !
Tout ça pour trouver BBBBBBABB qui ne veux strictement rien dire - certes - mais qui donne 2020 résultats dans Google. Et comme ça je peux enfin vous souhaiter une merveilleuse année 2020 bandes de geeks ingrats que j'en ai les doigts qui saignent la vérité ça fait pitié. Si c'est pas prendre soin de son lectorat chéri ça !
Par contre, si vous voulez vérifier vous même ne traînez pas trop à faire la recherche. Parce que l'Internet ça change tout le temps (ou pas). Tiens rien qu'avec l'article que j'écris, ça rajoute 3 fois BBBBBBABB dans tout l'Internet mondial globalisé.
Procrastinateur cinquième DAN
En ce moment, je
procrastine des trucs(*). Aujourd’hui, je crois bien que j’ai atteint le sommet
de mon art !
Bon j’expleek. Là
ça ne se voit pas, mais IRL je suis épuisé. J’ai donc pris une journée de congé
in-extremis pour ME REPOSER.
Et devinez quoi ? J’ai passé la journée à faire des tonnes de trucs. Mais des tonnes des tonnes quoi(**) En me disant à chaque fois : faut quand même que je me repose, après.
Et devinez quoi ? J’ai passé la journée à faire des tonnes de trucs. Mais des tonnes des tonnes quoi(**) En me disant à chaque fois : faut quand même que je me repose, après.
Bref, je
procrastine le moment de ne rien faire.
Cinquième DAN.
(*) Du genre
écrire un billet inspiré par GomoR ;) Légaliser ma voiture depuis un an et-demi,
terminer un programme python d’enfer que je n’ai pas encore commencé d’écrire, rédiger
un billet sur Thisbé et Pyrame, changer l’ampoule du couloir, acheter du bois
pour l’hiver 2018, etc.
(**) Dans les tonnes de trucs que j'ai fait, aucun ne figure dans la liste ci-dessus. Faudrait quand même que je change l'ampoule du couloir...
Star Wars et demi
Allez tiens, j’évoque un souvenir lointain. Un souvenir de geek.
Nous sommes en 1977 / 1978 par là. Je suis tout gamin, encore inconscient du fantasteek destin que je me forgerai un jour à la force de ma pensée phénoménale (je commence demain). Or donc à cette époque j’ai un âge très précis : l’âge où c’est important que ton père t’emmène au cinoche.
Ce jour-là, en tout cas dans mon souvenir, tout est parfait. Nous sommes seulement mon père et moi, ma main dans la sienne. Le mot geek n’existera pas avant une bonne décennie, vous imaginez un peu ! Du coup un geek dans les années soixante-dix c’est quoi ? Rien qu’un électronicien qui bricole des trucs chelous pour capter des satellites mageeks. Des montages tout plein de machins analogeek : condensateurs, impédances, ampli RF. Et l’odeur de la soudure à l’étain. Bref, un geek c’est mon père.
Et ce jour-là il m’emmène voir Star Wars au cinoche.
Nous arrivons grave en retard pour la séance. Manquerai plus qu'on respecte les horaires ! Négociation avec la caissière. Dans mon souvenir elle est moustachue avec des grandes dents pointues. Au bout d’un moment elle nous laisse entrer. Ouvreuse, lampe de poche, on se faufile, on s’assoit.
Et là putain le choc !
Parce qu’on est pile au moment où le faucon millénium passe en vitesse lumière. Comprenez bien le contexte : dans les seventies les références en matière d’effets spéciaux sont singulièrement limitées. Perso j’en suis à peine aux bases : genre la fin incompréhensible de 2001 l’Odyssée de l’Espace, pas plus.
Autant dire que la force est avec nous : à peine tu t'assois, bim, le faucon millénium passe en vitesse lumière ! La grosse baffe, l’accident de voiture, le coup de matraque sur un crâne d’étudiant. Et surtout, surtout, ce sentiment que mon père et moi on vit exactement le même truc, au même moment, ensemble. Quand tu prends un faucon millénium dans la tronche sans préliminaires il n’y a pas d’âge qui tienne, pas de génération. Si tu n’es pas geek tu ne peux pas comprendre. Cela dit si tu n’es pas geek tu ne lis pas Metallurgeek.
Bref, on se goinfre la seconde moitié du film en comprenant plus ou moins rien du tout. Vu qu’on a manqué tout le début : le généreek en perspective, les scènes d’exposition, l’élément déclencheur, les bases de l'intrigue. Je me souviens vaguement que tout va très vite jusqu’à la fin du film. Mettons le temps de faire Tatooine – Coruscant un jour ou y a pas grève.
Cher lect.eu.r.ice n’arrête surtout pas ici parce que le meilleur c’est maintenant.
Fin du film donc. Les gens se relèvent et quittent la salle. Dans mes yeux starwarisés c'est une armée de clones. Moi aussi je vais pour me lever… Main de mon père sur mon épaule : « on reste dans la salle, le film va bientôt recommencer. » Il précise même que mon cerveau n’aura aucune difficulté à tout remettre dans l’ordre. C’est beau la confiance !
La force est avec nous, je l’ai déjà indiqué. Normal donc que la prédiction se réalise. De nouveaux clones entrent petit à petit, s’assoient. Moi j’ai un peu peur que la caissière moustachue (un Wookie ?) vienne nous sortir parce qu’on n’a pas payé pour la séance suivante. La lumière s’éteint, me voilà un peu rassuré. Et – miracle de la force ou magie du cinéma – une nouvelle projection démarre.
Découvrir Star Wars pour la première fois et demi, c’est tout bonnement l’extase.
Aujourd’hui, je veux dire en 2019, ça me secoue toujours quand le faucon millénium supralumine. Chaque fois aussi fort. Et pareil pour mon père n’en doutez pas. Une version fusionnelle du mal des transports en quelque sorte.
En revanche je ne suis pas certain que mon cerveau ait tout bien remis dans l’ordre. Pire encore avec les épisodes 1, 2 et 3 sortis après les 4, 5, 6 et les 7, 8, 9 juste après les 1, 2, 3. J’ai toujours l’impression d’être décalé d’une demi-séance. Je préfère comme ça ;)
OK Boomer, ou pas.
C'était quoi la phrase déjà ?
Ah oui...
Celui qui ignore le passé est condamné à le revivre.
Ce que les femmes disent de Metallurgeek
- Les femmes disent de Metallurgeek qu'il est moche et sans intérêt. Du moins jusqu'à ce qu'elles sachent combien il gagne !
- Ah ouais, et après elles disent quoi ?
- Qu'il est moche, sans intérêt... et pauvre.
Traduire c'est trahir
![]() |
| La tour de Babel(*) |
En cours d’anglais, j’ai appris que to understand signifie comprendre. En première approximation, c’est vrai. Mais attention… traduttore
traditore.
Comprendre
Littéralement comprendre c’est "prendre ensemble". Com-prendre. C’est un de mes mots préférés. Et aussi un de mes maux préférés. J’aime l’idée de prendre des éléments ensembles pour en faire jaillir de la compréhension, comme une propriété émergente de l’agrégation sélective d’information. Et comme j’adore les clichés, j’ajouterai que cette démarche me semble très française, voire franchouillarde : considérer des tonnes d’éléments de contexte plutôt que cibler le problème précis. Et à la fin, bim ! On comprend ! Le risque bien sur c’est qu’on ne comprend pas forcément quelque chose en rapport avec le problème initial. Mais bon, on fait quand même avancer le schmilblick (l’état-de-l’art en version pédante).
Understand
Allez, passons aux anglo-saxophonistes. En anglo-saxophonie, on ne comprend pas, on understand. Littéralement on "sous-tend". On déniche ce qui se trouve en dessous. C’est tout autant un de mes mots/maux préférés. J’y vois l’idée de résoudre une énigme. Bien souvent l’on accède à la surface des choses. Mais dès lors qu’on understand on trouve une cause, un élément auparavant caché, qui révèle pourquoi la surface est ce qu’elle est. L’effet euréka. Et comme j’adore les clichés, j’ajouterai que ça me semble très américain. Straight to the point ! Le risque bien sûr c’est de louper quelque chose d’essentiel dans le contexte, mais au moins on a fait avancer le problème posé.
Application prateek
Alors pourquoi faire la différence à ce point entre les deux concepts ? Que peut on en retirer d'utile ? Je fais deux propositions, une prateek, un théoreek.
En prateek, j’en retire l’idée qu’il y a toujours deux moyens
(au minimum) d’aborder un problème : essayer de le comprendre, essayer de le
understand. Pour être honnête, la plupart du temps je ne bite rien à rien. Mais
parfois je suis capable de comprendre. Parfois je suis capable d’understand. Les
rares moments ou à la fois je comprends ET j’understand, alors là ça confine aux
limites de l’extase mysteek transcendantale. Comme quand t’écoutes Alcest –Percées de Lumière en te faisant gratter le dos par deux hôtesses de l’air business
class (une rousse, une brune).
Application Theoreek
En théorie, j’y vois une preuve tangible, un artefact linguisteek, de la difficulté de commu-niquer entre les peuples. Certes, nous sommes habitués à ce que les mots ne veuillent pas tout-à-fait dire la même chose. Mais là on parle du concept même de comprendre/understand. Si simplement le mot comprendre/understand ne recouvre pas les mêmes concepts, ça ne va pas être évident de traduire. De là, je vois deux attitudes possibles (que je vais caricaturer très légèrement). Attitude 1, on se lance des bombes nucléaires à la tronche jusqu’à épuisement. Celui qui reste en dernier a gagné : c’est lui qui utilisait le meilleur concept de compréhension/understanding. Bravo. Attitude 2, on partouze à gogo, on se vautre dans la luxure linguisteek, on se cross-pignole de nos infinies différences subtiles, jusqu’à faire jaillir des concepts que ni l’un ni l’autre n’aurais pu espérer atteindre seul. Tiens, ben on n’a qu’à appeler ça « faire de la recherche internationale. »
Epil(ation)log
Chacun choisi l’attitude qu’il veut et surtout invente la sienne. Vous êtes grands, je vais pas tout vous prémâcher non plus. Mais perso, entre deux attitudes débiles, je préfère toujours la plus sexy. Je laisse en exercice la question du chinois. A priori comprendre se traduit par 理解 alors que understand se traduit par 了解. D'ailleurs, s’il se trouve un sinophile parmi mes éminents lecteurs (Antoine :) je ne suis pas contre une discussion autour d’une bière. Pareil en arabe classeek. Understand se traduit تفهم alors que comprendre se traduit فهم.
Allez, une petite blague pour la route : Eh Metallurgeek, tu sais ce que ça veut dire I don’t know ?
Euh… Je sais pas.
(*) L’image c’est la Tour de Babel. Certes j’ai un peu manqué
d’imagination sur ce coup-là. J’aurais pu mettre la Tour de Schuiten mais je ne
sais pas si c’est libre de droit. Quand j’étais jeune (l’année dernière quoi) j’étais
plus créatif. Je collectionnais soigneusement toutes les paraffines de babybel.
J’en avais fait une « tour » de 40 centimètres de haut. La fameuse tour
de Babybel.
Plus que vingt fois...
Il est des engagements auxquels on ne saurait se soustraire. Il y a fort fort longtemps, un gamin de 17 ans a fait une promesse pour tout le reste de sa vie. S'il y a bien un truc qu'il faut respecter, c'est une promesse de gamin.
Bon j'expleek parce que là vous êtes aux fraises
À 17 ans, au cœur d'une nuit improbable, j'ai écouté LE solo de batterie de Moby Dick. Ce solo je l'avais déjà entendu plusieurs fois. Mais cette nuit-là, je l'ai écouté.
Un quart d'heure de parpaing dans la tronche, ciselé au cutter, crucifié à la nuit. Pas facile de décrire ce que ça fait. Mettons, un peu comme quand un TGV sous cocaïne te roule dessus tout nu pendant une pluie de météorites. En plus intense. Tiens ben je le met à la fin de ce billet, comme ça tu me diras.
Il y a un avant et un après
Je me suis réveillé au petit matin vers 14h30, aux quatre coins de Paris éparpillé par petits bout façon puzzle. À 14h31 précises j'ai décidé, solennellement, que-le-solo-de-Moby-Dick-était-trop-dangereux-pour-moi.
J'ai estimé à cinquante le nombre d'écoutes supplémentaires que mon cerveau pourrait supporter avant d'aller rejoindre John Bonahm en enfer. Pas une fois de plus. Cinquante précieuses écoutes pour tout le reste de ma vie. Depuis ce jour, je n'ai jamais perdu le compte.
Plus que vingt...
Retour au présent. Aujourd'hui, de minuit à minuit et quart, je me suis ré-écouté le putain-de-solo. C'était la trentième fois. Attends je fais le calcul si je me goure tu dis. Cinquante moins trente ça fait.. euh... oui c'est ça : vingt. Plus que vingt fois et après c'est le HellFest éternel en VIP. Autant vous dire que chaque fois compte, plus précieuse que la précédente.
S'il y a bien un truc qu'il faut respecter, c'est une promesse de gamin.
Sortir du labyrinthe, pourquoi faire ?
Ayé, j'ai compris pourquoi je ne trouve jamais la sortie des Labyrinthes.
C'est parce que je ne la cherche pas !
Petite rétrospective des Labyrinthes que j'ai aimé parcourir.
Et dans lesquels il m'arrive parfois de retourner.
Quand je n'ai pas envie de trouver la sortie.
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| 1982 - Mazogs sur ZX81 |
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| 1982 - 3D Monster Maze sur ZX81 |
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| 1986 - Sorcery sur Amstrad CPC |
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| 1987 - Dungeon Master sur Atari ST |
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| 1988 - Ularn sur PC SCO Unix |
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| 1989 - Prince of Persia sur PC |
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| 1992 - Ultima Underworld sur PC |
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| 1993 - DOOM sur PC |
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| 1994 - Heretic sur PC |
![]() |
| 1996 - Duke Nukem 3D sur PC |
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| 1997 - Diablo sur PC |
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| 2000 Diablo II sur PC |
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| 2005 - Trackmania Nations sur PC(*) |
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| 2011 - Skyrim sur XBOX 360 |
![]() |
| 2014 - Portal II sur PC Linux |
(*) Techniquement Trackmania n'est pas un labyrinthe. Ceci dit pour passer dans les 10000 sur 200 millions (sans cheat !), ça devient un pur casse tête.
Aum sweet Aum
Je partage ce glyphe que j'adore. Il s'agit de la syllabe Aum, importante dans l'hindouisme. Écrite en Tamil et stylisée. Chacun voit ce qu'il veut. Perso j'aime bien le côté "crâne-de-hacker-années-quatre-vingt-dix". Mais plus encore j'adore, à droite, la forme en défense d'éléphant. Elle évoque Ganesh, celui qui supprime les obstacles. Et accessoirement Déva de l'intellect et de la sagesse.
Méditation
L’Inde me surprendra toujours
Dès que je crois avoir compris quelque chose à l'Inde, je suis à côté de la plaque (tectoneek). Remarque je dis ça, mais ça le fait aussi en France. Non sérieux, l’Inde c’est un contre-pied permanent.
Exemple
Je suis en voyage en Inde. Je discute avec un gars du coin rencontré à la pause. Nous sommes tous les deux dans un espace fumeur et nous avons tous les deux arrêté de fumer l’année dernière. OK, je vous vois venir direct, vous allez demander ce qu’on fout dans l’espace fumeur. Parce que c'est à l'ombre. Et puis plus loin il y a des cochons dégueus qui puent la mort en broutant des épluchures de gravats.
Tout logiquement la conversation s’oriente sur nos méthodes respectives d’arrêt de la cigarette. Lui le yoga et la méditation. Moi la bouffe et le sexe. Deux écoles bien distinctes donc. Le gars me décrit en détail tous les bienfaits de sa prateek. J’ai à faire à un expert ! C’est précis, vécu, intense, authenteek. C’est si convainquant que je vais refumer pour essayer sa méthode.
À ce moment précis j’en suis même tout ému. Et je veux me mettre pour de vrai à méditer. J'ai essayé un peu déjà, mais plutôt en dilettante, en écoutant du black métal.
Et c’est là que - tout pétri de lieux communs - je lui clichette : C’est vrai que l’Inde c’est quand même LE pays de la méditation. Je veux dire vous apprenez dès votre plus jeune âge, pour vous c’est comme respirer quoi. Quelle merveille !
Le gars me répond tranquille : Ben c’est-à-dire que moi je m’y suis mis seulement l’année dernière, juste pour arrêter la clope en fait.
Moi : …
Lui : Non parce que mes parents sont témoins de Jéhovah alors ils ne peuvent pas saquer la méditation, petit je n'ai pas appris. Du coup j’ai acheté « la méditation pour les nuls » sur Amazon et j’ai youtubé.
Moi : …
Lui : Par-contre, autant c’est efficace pour la clope, autant le côté spirituel ça me gave, mais ça me gave !
Epilogue
Franchement ça m’a décomplexé. Je me suis mis à lui parler de ma (modeste) prateek. Notamment la métode AORA(*). Il a trouvé ça super il veut essayer ! On a échangé nos mails, je viens de lui envoyer un lien sur le sujet.
(*) #Meriosa ;)
Du VIM, ça faisait longtemps
Ouaip, trop longtemps que j'avais rien blogué à propos de VIM. Je sens bien que ça vous manque mes chéri.e.s. Alors donc tout de suite maintenant deux trois trucs sympas et bien geeks comme il faut.
Joindre les lignes d'un fichier, sans espace intercalaire
:%j!
Chiffrer un fichier, la manière simple
:X
Chiffrer un fichier, la manière plus sécurisée
:setlocal cm=blowfish2 (*)
:X
Arrêter de chiffrer un fichier
:setlocal key=
:X
(pas con ça, si la clé est vide le fichier n'est plus chiffré.)
(*) Blow a fish, fire a gun...
Fabriquer une condition avec des opérations arithméteeks
Une à deux fois par nuit je me réveille en sueur froide avec une grande question existentielle dans la tête. En général c'est plus ou moins des histoires de zombie post-apocalypteek. Ou du hack. Des trucs fun quoi. Eh bien en ce moment c'est plutôt des questions de math et de programmation(*). Encore plus fun !
Ma question de cette nuit
Réponse courte : oui, on peut
Réponse longue comme... la fin de 2001 l'Odyssée de l'espace
Pour commencer l'énoncé mérite quelque précision(**). Par opérations arithméteeks j'entends des opérations usuelles sur les nombres. Par « condition » j'entends une structure du style : SI <gnagnagna> ALORS <pouetpouet>.
La partie compliquée à réaliser c'est le <gnagnagna>. Quand on y pense il s'agit d'une fonction définie partout mais pas continue. On peut d'ailleurs concentrer la difficulté en un point précis et transformer l'énoncé en : fabriquer une fonction z(x) qui s'annule seulement quand x égale zéro. On va même épurer le problème en demandant que la fonction z soit « normalisée » c'est-à-dire : SI x=0 ALORS z(x)=0 SINON z(x)=1. Perso, si on me donne ça comme fonction, je sais réaliser n'importe quelle condition sans trop me fouler. Et du coup j'aurais moyen de me rendormir.
Des fonctions z de ce type là on en rencontre à tous les coins de rues. Enfin disons dans le moindre bout de code. Et c'est très facile à définir en utilisant une définition par cas(***).
Seulement voilà, la définition par cas n'est pas arithméteek. Mais alors pas arithméteek du tout. En gros elle ne travaille pas vraiment sur les nombres comme le font par exemple l'addition ou la multiplication. Du coup va falloir réfléchir deux minutes. Petite précision tant que j'y suis, je me suis interdit de chercher la solution direct sur Internet (en fait c'est surtout que je ne savais pas trop quoi googler comme question). Du coup, obligé de chercher dans ma tête. Tu verrais le foutoir là-dedans on dirait ma piaule !
Bricole ta fonction avec Metallurgeek
D'abord la fonction devrait être symétreek autour de zéro. Ben ouais, y pas de raison que ça marche moins bien pour les négatifs que pour les positifs, hein ? Après j'ai vaguement l'idée qu'il faudrait diviser un truc par un autre de manière à empêcher la fonction de croitre arbitrairement. Et pour que la fonction s'annule en zéro une puissance paire de x au numérateur pourrait l'affaire. Au dénominateur il faut un truc qui ne s'annule pas. Parce que quand on annule un dénominateur ça peut créer une vergence dans la force. Tant qu'on y est ça serait bien que le dénominateur soit un poil plus grand que le numérateur. Comme ça la fonction resterait gentiment inférieure à un. Dernier truc, j'ai besoin d'une primitive fondamentalement pas continue. C'est là que j'utilise la fonction plancher. Ça on ne va pas y couper parce que je sais trop fabriquer du discontinu avec que du continu. Reste plus qu'à inverser les retro-gradateurs de tension, stabiliser l'endo-phase éthylo-plasmateek, refroidir la planète, et ça devrait le faire.
Et c'est ainsi qu'on arrive à la fonction indiquée au début de l'article. Clairement je ne suis pas le premier à avoir (re)trouvé ça. À mon avis c'est déjà dessiné sur les grottes de Lascaux (Dordogne) ou sur les grottes de La Squaw (Wyoming). Mais quand même je suis content, j'ai mitonné ma petite fonction et je peux me rendormir du sommeil du juste.
Epilogue : à quoi ça sert ?
- Dans la vraie vie, ça sert à se rendormir.
- En hacking, ça sert à coder une condition dans un payload injecté sans avoir besoin du caractère espace.
- En science fiction, ça sert à sauver les colons humains dans un vaisseau spatial dont l'IA a été contaminé par une intelligence mi-belliqueuse mi-hostile mi-traillette. Le seul module qu'on contrôle encore c'est le module arithméteek parce qu'il est de fabrication française et donc trop anteek pour être vérolé.
Epicologue : et les nombres complexes alors ?
Ben ouais, si x = i, le dénominateur il s'annule quand même ! Du coup, nouveau réveil en sueur froide...
(*) J'ai déjà ma question pour la prochaine nuit, et ce sera de la grammaire. Faut-il dire « en ce moment c'est plutôt des questions » ou « en ce moment ce sont plutôt des questions. » L'usage de base penche pour la solution 1, la doxa penche pour la solution 2. La bonne solution est surement la 3. Ou la 4.
(**) Quelque précision ? quelques précisions ?
(***) Ou encore plus pédantement en utilisant le crochet d'Iverson.
Le sourire est le commencement de la grimace
Alors visiblement la mode est à la dépression souriante.
J'ai vu ça partout cet été y compris dans des médias hyper-sérieux genre FB, La provence, Twitter, Femme Actuelle (*). Le terme dépression souriante existe depuis longtemps mais son usage augmente rapidement ces derniers temps. Tiens je te copie colle un google trend pour "smiling depression" (en rouge) versus "masked depression" (en bleu ).
Franchement la dépression souriante je trouve ça pas con du tout. Je veux dire, quitte à broyer du noir, autant sourire quand même c'est toujours ça de pris. Le seul problème évidement c'est pour détecter la guérison. Comment ça se passe quand on guéri d'une dépression souriante ? On se met à faire la gueule du jour au lendemain ? Parce qu'à ce compte là des gens qui ont guéri j'en connais un paquet !
Allez, petite blague de comptoir sur le thème, histoire de... sourire un peu. Un gars entre dans un bar et commande cinq bières. "Des pressions ?" demande le barman. "Nan alcoolisme." (**)
(*) Pendant les vacances j'essaie de lire des trucs un peu compliqués. Pour tout vous dire j'ai aussi lu la moitié d'une thèse en crypto, mais ça c'était intéressant, donc simple.
(**) Ouais, à l'écrit ça rend pas les histoires de comptoir.
Si c'est probable, ça ne l'est pas
Amusant tous ces sites qui donnent les Sujets Probables du Bac 2019. Que se passe-t-il si un tel site publie à l'avance l'un des vrais sujets ? Une fuite d'info quoi. Obligé de re-faire l'épreuve, la galère !
Donc si un sujet apparaît dans la liste des sujets probables c'est - très probablement - parce qu'il ne sortira pas cette année. CQFD. Si c'est probable, ça ne l'est pas. Une sorte de variante probabiliste du paradoxe du menteur.
Les lettres du dehors
Les lettres du dehors est un blog que j'aime beaucoup. Bourré de paradoxes. Par exemple ça ne parle pas de métal et pourtant c'est intéressant. Aussi parce que je tombe systématiquement dessus "par hasard" selon le schéma suivant : c'est la nuit, je surfe, je surfe, et bim je m'encastre les yeux sur un article qui me plait. Mettons l'article Des larmes dans la nuit, pour fixer les idées. Je lis, je lis, et je me demande qui a écrit ça.
C'est à ce moment précis que je m'aperçois que
C'est à ce moment précis que je m'aperçois que
- je connais déjà ce blog.
- j'avais déjà lu cet article.
- en fait c'est un pote qui écrit tout ça.
et surtout... - ça fait au moins cinq ou six fois que je lui dis que je vais faire un lien depuis Metallurgeek.
Ben voilà c'est fait.
Eluveitie - The Slumber - Bientôt la video
La vidéo du fort sympatheek morceau "The Slumber" sort bientôt.
Plus précisément, "bientôt" c'est demain.
Et demain c'est pile dans 20 minutes.
Plus précisément, "bientôt" c'est demain.
Et demain c'est pile dans 20 minutes.
Le temps de brûler un cierge.
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