"Les ordinateurs ne sont pas intelligents, mais ils pensent qu'ils le sont".
Ouaip, un peu comme certains humains en fait.
(*) Que ceux qui trouvent ce post un peu court se rassurent : je partage tout à fait leur opinion.(**)
(**) et ce n'est pas en ajoutant des notes de bas de page de plus en plus petites que ça va s'arranger !
La problémateek de la méthodologie
Tiens, pour commencer l'année, voilà deux mots qui m’énervent à sec : problemateek et méthodologie. Dès que je les entends, je tape du poing sur le bullshit button(*)
Le premier mot c’est donc "problemateek"
que certains utilisent à tout bout de champ pour faire bien. La problémateek c’est littéralement la science
des problèmes. Mais quand un gugusse (je dis gugusse comme je dirais blaireau)
évoque une problémateek, il veut tout simplement parler d’un problème.
Seulement, un problème ça craint ! Ça fait genre le-mec-qui-a-un-problème. Et
ça, le gugusse (je dis gugusse comme je dirais bouffon), il a du mal à
l’assumer. Du coup il parle de problémateek : c’est plus classe. Et puis le
jargon ça cache le vide. Ou pas.
Une
fois la problémateek exposée, la
logeek du gugusse (je dis gugusse comme je dirais tocard) va
s’enclencher
inexorablement. Là où un bête problème se résout à l’aide d’une bête
méthode,
une problémateek nécessite quelque chose de beaucoup plus classe : une
méthodologie. Voilà donc notre second mot. Une méthodologie, c’est très
précisément ce qui convient pour venir à bout d’une problémateek. Et
qu’importe que la méthodologie
soit en fait la science de la méthode. Ça le gugusse (baltringue) il
s’en tape.
L’important c’est que ça sonne bien. Et que ça mette un peu de distance
entre
le problème et lui.
Récapitulons : voici notre gugusse (bâtard)
muni de sa problémateek et d’une méthodologie. Il ne lui reste alors qu’à
solutionner. Là où le reste des mortels se contenterait bêtement de résoudre,
lui - le gugusse (zozo) - il solutionne.
Soyons honnête, il m’arrive quelquefois
d’utiliser des mots du même acabit : soit par mimétisme, soit par besoin de
cacher du vide sous le tapis. Mais le vrai gugusse (boloss) on le reconnaît à
ce qu’il utilise ces mots là en permanence et qu’il raye définitivement les mots simples et
directs de son vocabulaire.
À bien y réfléchir, on est aux limites du
"langage paradoxal" qui dit une chose et son
contraire en même temps. Si vous utilisez une méthode pour résoudre un
problème, c’est simple, c'est direct, c'est baseek. Si vous solutionnez une problémateek
grâce à une méthodologie ça complexifie, ça enrichie, même si – paradoxalement
– il n’y a rien de particulier derrière.
Si vous repérez d’autres mots de ce
type, n’hésitez pas à me les indiquer en commentaire, j’en fais collection. Indice :
on trouve souvent de tels mots dans le champ professionnel ou dans le discours
politeek… genre "pro-actif" souvent mal utilisé en lieu et place de "préventif".
Par contre, j’ai beau chercher je n'ai jamais trouvé de mots pourris comme ça dans des paroles de métal. Par exemple, je vous recopie le début des paroles "Dead White Skin" (de punish yourself avec Candice de ETHS). Vous verrez : pas une seule fois le mot "problemateek" ou "methodologie" ou "pro-actif".
Par contre, j’ai beau chercher je n'ai jamais trouvé de mots pourris comme ça dans des paroles de métal. Par exemple, je vous recopie le début des paroles "Dead White Skin" (de punish yourself avec Candice de ETHS). Vous verrez : pas une seule fois le mot "problemateek" ou "methodologie" ou "pro-actif".
A brown horse, with golden-brown mane / manic pressure on your veins
so strong a need - a needle so thin / it's calling you, it's cold, the enemy within
And I just feel as cold as ice / sharp as a blade, mute as a child
I feel so bad when I see you ride / that sick little brown line from that sad white bag
And when I see your face on dope / these times I know there was no hope
you hold the needle like a shining sword / and nothing matters anymore
You're wearing dead white skin / No face just dead white skin
dead lips, so dead-white clean / please, stop it, stop it, sister morphine
(*) Bullshit button : locution anglaise
signifiant littéralement "bouton-bouse-de-taureau".
Ambiance cour de récré
Quand j'étais gamin je regardais Albator. Et dans la cour de récré il m'arrivait parfois, genre trente fois par jour, je chanter le générique à tue-tête. Mais je trouvais très intelligent de remplaçer "AlbatOr" par "AlbatAr"(*)
Tiens, essayez en coeur avec moi, vous allez voir comme c'est jouissif : "AlbatAr, AlbatAr, le corsaire de l'espèce...". Si vous ne connaissez pas l'air parce que vous avez moins de 40 ans, entrainez vous ici.
Visiblement je ne suis pas le premier à trouver ça drôle. Mais aujourd'hui je veux faire plaisir au gamin qui chantait dans la cour de récré. Alors je lui ai bricolé(**) une belle affiche d'Albatar. Rien que pour lui !
Et un peu pour vous aussi ;)
(*) Dans le même élan pueril on peut aussi remplacer "espace" par "espèce".
(**) Bricolé c'est le mot juste : j'ai fait ça à la rache au godet de pelleteuse.
(**) Bricolé c'est le mot juste : j'ai fait ça à la rache au godet de pelleteuse.
Brutal Woods !
![]() |
| http://www.brutalwoods.com/ |
Quand je serais grand je ferai du Brutal Woods. C'est juste génial : il s'agit de tracer en ligne droite en forêt sans se soucier des obstacles, bien au contraire. On se rend mieux compte en regardant le reportage.
Je sais pas pourquoi mais ça ne m'étonne pas que les inventeurs soient des métalleux bretons \m/. Bon alors déjà je vais m'entrainer dans mon bled. C'est pas une forêt, c'est juste un bois. Mais pour débuter ça devrait le faire. Une fois sorti de l'hosto j'irai faire ça pour de vrai en Brocéliande.
Info ou intox ?
J'ai appris tout récemment que nous aurions changé d'année. L'évènement est étrange j'en conviens. Mais il semble confirmé par plusieurs sources concordantes. Restons néanmoins prudents et examinons l'information à notre disposition. Selon toute probabilité, la transition aurait eu lieu il y a un ou deux jours, guère plus. Divers spécialistes, astronomes, physiciens, mathématiciens, convergeraient vers une date entre le 31 décembre et le 1er janvier. Le changement en lui-même n'aurais pas duré plus d'une seconde, peut-être moins. Encore une fois pas d'emballement : tout ça reste à confirmer.
Gardons de même la plus grande réserve quant au discours de certains qui claironnement haut et fort que l'évènement aurait lieu de manière régulière tous les ans. Franchement si c'était le cas ça se saurait !
Personnellement je ne peux absolument rien confirmer : à ce moment-là j'étais rond comme une sphère. En particulier j'étais plus entamé que ma bouteille de Saint-Emilion, et c'est pas peu dire. Au prix d'un effort surhumain je retrouve quelques bribes de souvenirs, genre des potes en train d'hurler "Bonne Annééééééée !" mais l'ensemble reste quand même très très très flou.
Donc, du calme, de la rigueur scientifeek et de la patience : les semaines à venir nous apporterons - je l'espère - la lumière sur ce phénomène ô combien saugrenu.
Gardons de même la plus grande réserve quant au discours de certains qui claironnement haut et fort que l'évènement aurait lieu de manière régulière tous les ans. Franchement si c'était le cas ça se saurait !
Personnellement je ne peux absolument rien confirmer : à ce moment-là j'étais rond comme une sphère. En particulier j'étais plus entamé que ma bouteille de Saint-Emilion, et c'est pas peu dire. Au prix d'un effort surhumain je retrouve quelques bribes de souvenirs, genre des potes en train d'hurler "Bonne Annééééééée !" mais l'ensemble reste quand même très très très flou.
Donc, du calme, de la rigueur scientifeek et de la patience : les semaines à venir nous apporterons - je l'espère - la lumière sur ce phénomène ô combien saugrenu.
Le slogan pourri qui envoie pâté (ou pas)
Metallurgeek c'est mi-métal, mi-geek, mi-molette !
(*) finalement, je sais pas si j'aurais du poster un 2 janvier...
Allez bonne année à tous, je vous aiiiimmmmeee !
La visite de la brasserie Lancelot
Vous le savez, j’aime la bière. Et j’aime la Bretagne.
En toute logeek j’aime donc la bière bretonne :) J’ai récemment visité la
brasserie Lancelot. Captivant !
Déjà et surtout parce
que la gars qui nous a reçu(*) était un passionné. Une sorte de geek mais au lieu de
coder il fait de la bière. Un vrai pro mais pas que, un amateur aussi et authentique amoureux de la mousse.
Et puis j’ai appris plein de trucs indispensables dans la vie de tous les jours genre : la
plupart des bières artisanales sont en fait des « triples » même si c’est
pas marqué dessus, la bière ne pétille pas forcément au moment de l’embouteillage,
le houblon a des propriétés antisepteek... Je savais pas bien non plus les histoires de fermentation haute ou basse. Fermentation haute ce sont des levures qui surnagent avec un mou pas trop froid, fermentation basse ç'est dans le bas de la cuve avec un mou très froid (et je crois que ça met plus de temps). Je préfère très largement les bières de fermentation haute.
J’ai aussi adoré l’endroit. Une brasserie sur
le site dit de « la mine » ça ne s’invente pas. Et ça me parle. Faut
dire qu’elles sont assez fortes les Lancelot. Là je viens de goûter leur bière de Noël :
8°, forte, amère, épicée. Tu regrettes pas le déplacement.
Enfin j’ai apprécié que toute la production
soit sur place en Bretagne et aussi le marketing, dans les mêmes locaux. J’y
connais à peu près rien en entreprise mais pour moi c’est comme ça que ça doit
marcher. Si tu mets le marketing(**) dans une ville et la production(***) dans
une autre ville, ça peut pas marcher. Faut que les deux se causent. Lancelot ils ont tout sur le même site, on se dit que ça peut le faire.
La visite reste quand même améliorable sur un
point important : j’aurais aimé gouter un peu plus qu’un demi-verre de chaque bière. Là, c’est
sûr que ça ne suffisait pas à bien se rendre compte. Moi je suis un analyteek :
je goûte, je re-goûte, je pisse, je re-re-goûte, … Faut la quantité adéquate.
Allez passons sur ce dernier point : çà reste une visite super agréable. J'ai posé plein de questions. Je n'ai pas vu le temps passer. À conseiller !
(*) Ouais, parce quon était tout un groupe, déjà que dans ma tête on est plusieurs...
(**) les jolies nénettes.
(**) les jolies nénettes.
(***) les
gros bras poilus. Oui je sais je suis dans la caricature.
L'histoire pourrie du mois...
- "Taxi, vous avez de la place pour une pizza et deux packs de bière ?
- "Ouais, ça devrait aller"
- "Buuuuuuuuurrrrrrrrrrp !"
Trivial mais ça me fait golri :)
- "Ouais, ça devrait aller"
- "Buuuuuuuuurrrrrrrrrrp !"
Trivial mais ça me fait golri :)
Massacre à la tronçonneuse
Quelques précisions : le gâteau est cylindreek, les parts doivent être égales, les coups de tronçonneuse sont rectilignes. Le gâteau est à la framboise et nappé de chocolat fondu. Je mentionne ce point parce que framboise-chocolat c’est quand même une tuerie.
N.B. : si vous n’avez jamais réfléchi à la question, prenez peut-être
le temps avant de lire les solutions ci-après.
Il existe une solution bien connue : les deux premiers coups de
tronçonneuse sont données verticalement en croix, et le dernier coup de
tronçonneuse est donné horizontalement dans l’épaisseur du gâteau, voir schéma
joint. Comme souvent dans ce genre d’énigme "il suffisait" de lever une
contrainte implicite. Ici, il suffisait de s’autoriser à donner l'un des coups de
tronçonneuse horizontalement.
Ceux qui me lisent savent que je suis agacé par les problèmes admettant une
solution uneek. Ça me fait flipper. Tentons donc d’en trouver d’autres, et des mieux si possible. En effet, la solution
du début n’est pas très équitable : les quatre parts du dessus auront du
nappage au chocolat, les quatre parts du dessous n’en auront pas. Et ça c’est
vraiment injuste parce que le nappage chocolat sur le gâteau framboise c’est
quand même une tuerie.
Dans une deuxième solution on peut s’autoriser à déplacer des morceaux, par
exemple pour les empiler. En deux coups de tronçonneuse on fait quatre grosses
parts comme dans la solution du début, puis on les superpose en une colonne et
on recoupe le tout en deux de haut en bas. Ça fait bien huit part identeeks.
C’est mieux :)
Par contre le nappage chocolat risque de coller un peu pendant la superposition.
Qu’à cela ne tienne, on peut aligner les quatre parts comme indiqué sur le
schéma puis mettre le troisième coup de tronçonneuse tout en longueur. On a
alors huit parts égales et correctement nappées.
Restent maintenant les deux questions que tout le monde se pose.
Question 1 : est-ce que ça marche aussi avec du gâteau à la banane nappé caramel ? Et bien je n’en sais rien parce que je n’ai essayé qu’avec framboise-chocolat (une tuerie !). C’est dommage car comme je dis toujours, il faut deux exemples pour généraliser. Nous resterons donc sur notre faim.
Question 1 : est-ce que ça marche aussi avec du gâteau à la banane nappé caramel ? Et bien je n’en sais rien parce que je n’ai essayé qu’avec framboise-chocolat (une tuerie !). C’est dommage car comme je dis toujours, il faut deux exemples pour généraliser. Nous resterons donc sur notre faim.
Question 2 : pourquoi je découpe le gâteau avec une tronçonneuse ?
Plusieurs raisons : d’abord je me suis dit que ça sonnait métal, ensuite
ça faisait un joli titre "masacre à la tronçonneuse" (une tuerie) et enfin j’aime
assez les solos de tronçonneuses. Comme dans WASP murder in the new morgue ou
dans Jackyl the lumberjack. Après, chacun décide : si vous voulez
découper votre gâteau à la scie circulaire comme tout le monde, moi j’y vois
pas d’inconvénient.
Bonne fête sorcière ;)
Allez, allez, les p'tis graisseux : on est vendredi 13 décembre ! Alors on rallume la chaudière, on se donne tous la main et on tourbillonne autour du feu en gueulant "Bonne fête Sorcière !"
Et si vous voulez voir son site, c'est par ici : http://sorciere-tourbillon.com/
Votre "première fois" métal
Le métal c’est comme beaucoup de choses
essentielles dans la vie : il y a un avant et un après. Et pile entre
l’avant et l’après il y a une première fois : premier morceau, premier
album fétiche, premier concert. Plus tard, des "fois" il y en aura beaucoup d’autres. Des biens, des moins biens et des fantasteeks. Mais la première fois, même si
c’est pas la meilleure, c’est celle qui reste.
Juste une précision à ce stade : je parle toujours
de museek métal, on est bien d’accord. Parce que j’aurais pu aussi parler de la
première fois qu’on se goinfre un tube de lait concentré sucré ou de la première
fois où on arrive à faire du vélo les yeux fermés sans tenir le guidon. Mais là non, je reste sur la première fois métal.
Alors pendant que je vous écris mes premières
fois dont vous n’avez rien à foutre / carrer / péter, bref qui vous
indiffèrent, pensez donc à vos premières fois à vous. Allez, un petit
effort : c’était lequel ce morceau qui a vous fait tant aimer le métal ?
Et cet album que vous avez écouté, réécouté jusqu'à l’user à mort. C’était quoi
son titre déjà ? Mais si... vous savez... celui qu’on a un peu honte d’avoir
kiffé autant parce que maintenant faut avouer qu’il y a mieux… Et votre
premier concert hard / rock / métal. Celui où vous avez tellement kiffé que,
des années après, une partie de vous est encore là-bas à headbanguer comme
un furax ?
Premier morceau
Pour moi, tout a commencé avec Child in time de Deep Purple. Je veux dire *vraiment* commencé. Avant bien sûr, j’avais écouté des choses simples du genre Foreigner ou Scorpion, du hair-métal quoi (j’étais tout jeune:) Mais Child in time ça m’a foudroyé debout.
Le morceau commence par ce motif lancinant, obsessionnel, où Ian Gillan monte inexorablement dans les aigus jusqu’à se percher tout là-haut dans les hurlements célestes. Ensuite c’est le pur solo de guitare barbelée à faire saigner les doigts de Ritchie Blackmore. Et au paroxysme, quand on croit que le que le coeur va lâcher tellement c’est bon : un grand calme, l'œil du cyclone, l'apesanteur(*). Ça dure quelques instant d’éternité et ça repart tranquille, en pente douce, puis de plus en plus fort jusqu’au final de bâtard : furieux, teinté dans la masse, irréfutable !
Le genre de truc à vous faire hurler et sauter partout dans votre piaule en gueulant n’importe quoi. J’avais quoi, 15 ans peut-être, ça m’a tronçonné ! Et ça le refait à chaque fois, aussi fort.
Premier morceau
Pour moi, tout a commencé avec Child in time de Deep Purple. Je veux dire *vraiment* commencé. Avant bien sûr, j’avais écouté des choses simples du genre Foreigner ou Scorpion, du hair-métal quoi (j’étais tout jeune:) Mais Child in time ça m’a foudroyé debout.Le morceau commence par ce motif lancinant, obsessionnel, où Ian Gillan monte inexorablement dans les aigus jusqu’à se percher tout là-haut dans les hurlements célestes. Ensuite c’est le pur solo de guitare barbelée à faire saigner les doigts de Ritchie Blackmore. Et au paroxysme, quand on croit que le que le coeur va lâcher tellement c’est bon : un grand calme, l'œil du cyclone, l'apesanteur(*). Ça dure quelques instant d’éternité et ça repart tranquille, en pente douce, puis de plus en plus fort jusqu’au final de bâtard : furieux, teinté dans la masse, irréfutable !
Le genre de truc à vous faire hurler et sauter partout dans votre piaule en gueulant n’importe quoi. J’avais quoi, 15 ans peut-être, ça m’a tronçonné ! Et ça le refait à chaque fois, aussi fort.
Premier album
C’est certain, les Guns N' Roses ne font plus transpirer
grand monde aujourd’hui, vu comme ils ont viré au commercial… avant de virer au
silence tout court d’ailleurs. Mais il faut se remettre dans le contexte :
nous sommes en 1989 et personne n’a jamais entendu parler d’eux en France, et encore moins de l'album Appetite for Destruction. Il
est deux heures du matin. Avec la Metallurgekette de l'époque et quelques potes
on tombe sur leur concert retransmis sur je-sais-plus-quelle chaîne. Le
choc ! Cette nuit-là, j'ai pris Welcome to the jungle en pleine tronche comme on encaisse un accident de voiture, sans protection,
à sec, du verre pilé plein les yeux. Il a fallu me désincarcérer à grands coups
de bière, me sortir du coma et recoller les morceaux comme on pouvait. Le lendemain j'ai acheté l’album en import et je l'ai écouté jusqu'à ce que mon baffle
gauche se déchire. Véridique.
Les années suivantes je suis resté fan malgré le déclin du groupe.
Je me suis accroché aux branches avec use your illusion (écoutez 14 years). J’ai tenu jusqu’à the spaghetti incident, cf. down on the farm et le puissant aint it fun avec
son intro en dentelle de titane. Mais bon, déjà c’était plus pareil. Aujourd’hui j’écoute
moins.
Premier concert
Premier concert
Le Pagan Fest à Rennes, c’était mon premier *vrai* concert métal. C’est tout récent en fait :) Ce que j’ai ressenti cette nuit-là est ultra simple
: j’étais plein de museek à ras-bord ; ça m’est rentré de partout. Par les
tripes, par la terre qui vibrait jusqu’au noyau en fusion, par l’air que je
respirais à grandes goulées de vampire noyé, comme un qui serait resté toute sa
vie en apnée. Des phrases/sentiments me rebondissaient dedans du genre :
« comment peut-on être aussi libre ?», « enfin ! je suis
pas seul !» ou encore « tiens, je vais aller me reprendre une bière ».
Ce concert est l’une des expériences les plus puissantes de ma vie (faut dire
que j’étais pas encore allé au hellfest ;). Dix mille fois plus fort qu’un
trip à l’acide ou une intra veineuse de n’importe quoi à jeun le matin. Franchement
pas la peine d’acheter de la chimie !
Cette nuit-là, je suis venu au monde une
deuxième fois, rien que ça.
Si vous avez envie de partager vos premières
fois(musicales, donc), ou juste de parler d’un morceau que vous adorez(**), lâchez-vous dans les
commentaires.
(*) Comme dans 2001 l'odyssée de l'espace, sauf qu'en plus on comprend la fin.
(**) Sorcière, ça me fait penser : depuis que tu m'a parlé du morceau Worms de Punish Yourself, j'arrête pas de l'écouter en boucle :)
Bouteek "Rock à gogo" à Nantes
Je
préviens tout de suite : ce billet *n'est pas* une pub. Le jour ou je
mettrais des pubs ce sera uniquement pour gagner de
l'argent/pognon/fric/maille/bitcoins sur le dos du système (et donc sur votre dos). En
attendant, je me contente de poster des trucs qui peuvent vous
intéresser. Ou pas. Et à mon avis, la bouteek "Rock à gogo" à Nantes, ça *peut* vous intéresser :
- Ils ont un chouette catalogue avec tous pleins de trucs rock, métal ou autre (zombie, steampunk, geek) ; ça manque juste un peu de trucs celteeks à mon avis, mais bon c'est déjà pas mal.
- Leur vente en ligne est nickel, j'ai commandé quelques bricoles, c'est arrivé en 3 jours bien embalé, sans erreur, avec le catalogue papier et pas dans un carton de 10m3.
- La bouteek sur place est carrément sympa. En plus Nantes c'est pas loin de Clisson. Bien vu !
Alors pour Noël ça peut inciter à la dépense... Perso j'ai tapé dans le bonnet Nile pour protéger mes zoreilles pendant les concerts d'hivers, un T-Shirt Fuck reality parce que j'aime bien le message et la couleur (noir foncé). Enfin bref, j'ai complété ma garde-robe, je vais pouvoir me faire belle pour Metallurgeekette ;)
Un grand merci à Clem de m'avoir branché sur cette bouteek.
Un grand merci à Clem de m'avoir branché sur cette bouteek.
La bague décapsuleur
Il est de ces objets mageeks dont on ne
sait comme l’on vivait sans. Oulah, c’est un peu trop littéraire ça comme formulation… Bon, je reprends en plus simple : y a des trucs vraiment chan-més qu’on sait
pas comment est-ce qu’on faisait avant.
Concrètement, il y a plusieurs manières d’ouvrir une
bière avec la bague. La plus prateek à mon avis, c’est de mettre la bague au
pouce avec le côté décapsuleur tourné vers l’intérieur. On attrape le goulot en
repliant les doigts et on serre bien le pouce pour appliquer la bague sur la
capsule. Là, une simple pression suffit : la bière est ouverte. Mageek !
Bon, parfois faut reconnaître je m’en met plein
la main. Mais comme je bave aussi en buvant au goulot, ça équilibre…
(*) Je sais pas si ça marche avec des bières pas bretonnes, j'ai jamais essayé.
(*) Je sais pas si ça marche avec des bières pas bretonnes, j'ai jamais essayé.
RIP SID :`(
Dans ce blog je
ne parle ni de boulot, ni de choses tristes. Mais si
j'en parlais, j’évoquerais un confrère mort d'accident hier. Je le connaissais
depuis 2003 et nous avions vécu quelques trucs ensemble… pas énormément mais suffisamment
pour affirmer qu’il était un des gars les plus généreux et les plus honnêtes
que j’ai connu dans mon métier.
So long Cédric Blancher, and thanks for the blog.
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