Reggaeek metalleek

Merci Affif pour celle-là !!
Bon d'habitude le raggae j'aime pas trop (sauf Papa Style).
J'aime bien quand c'est un p'tit peu plus moins calme.
Mais là bon quand même, une reprise de Led Zep.
Whole Lotta Love en plus.
Allez bisous tous plein et écoutez moi-ça !


It's a miracle


"Ne baisse pas les bras tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle."

T'ain, non seulement il faut attendre le miracle, mais en plus il faut garder les bras en l'air !

Vacances de geek

Quelques jeux pour se détendre les neurones

  • Mots croisés regex : https://regexcrossword.com/
  • Mots de passes croisés : https://zed0.co.uk/crossword/
  • Roulette Russe geek :
    [ $[ $RANDOM % 6 ] == 0 ] && rm -rf / || echo “Click”
    (un conseil, n'executez JAMAIS cette ligne de commande, une fois sur 6 ça efface tout votre disque)

Un peu de culture quand même

Pour le reste c'est classeek

  • Bière
  • Piscine
  • Et re-bière derrière

HellFest 2018

Mon programme en trois points :

  1. Je me fracasse la tête.
  2. Je fais n'importe quoi.
  3. J'embrasse Bruce Dickinson avec la langue.
Faut savoir s'organiser.

Internet-of-Trucs


Only an IdIoT mixes Id and IoT

Necrologeek

Le dernier mâle rhinocéros blanc est mort. Je ne le connaissais pas perso, mais quand même ça me laisse un peu triste...


polemeek


Le fond d'écran qui fout la merde en réunion.
Au mieux les gens n'écouteront pas.
Au pire ils s'entretueront.

Une RFC du 1er avril pour la tolérance

Les RFC du premier avril sont une tradition que j'adore. Celle de cette année est plutôt sympa: rfc8367.

Quoi de plus sérieux qu'une RFC avec son mode texte austère, son formalisme délicieusement ampoulé, ses implications sur le fonctionnement réseau. Quoi de plus déconnant qu'un poisson d'avril collé à la sauvette par un gamin facicieux dans le dos d'un grand monsieur sérieux en costume-cravatte-cigare. Alors mélanger les deux, du sérieux et du facicieux, c'est le summum.

La rfc8367 s'intitule "Wrongful Termination of Internet Protocol (IP) Packets". Les auteurs m'ont l'air de gars sérieux, l'un chez Intel, l'autre chez Marvell(*). Et les voillà épris de tolérance. Ils remarquent que certains packquets réseau sont "terminés" de manière tout à fait arbitraire. Rappelons qu'en anglais to terminate someone peut signifier virer quelqu'un ou executer quelqu'un. Les auteurs recensent les critères te terminsaison d'un paquet : taille, age, couleur, origine, etc. Lu comme ça c'est effectivement révoltant de terminer des pauvres paquets réseaux sur des critères aussi arbitraires.

L'humour peu parfois (toujours ?) véhiculer des messages. Difficile de lire cette RFC sans faire le lien avec l'actualité outre Atlanteek où - de fait - des gens se font tuer sur des critères arbitraires.

Je ne sais pas si on atteindra un jour le niveau d'humour de la rfc1149, mais en attendant celle de cette année m'a bien fait rire. Et refléchir.



(*) Le Marvell avec deux "L", ceux qui font des semi-conducteurs, pas ceux qui font des super-héros (même si certains super-héros on aussi deux "L" pour voler).

Faites chauffer la colle !

Faites chauffer la colle et brûlez des cierges,
le HellFest approche.
Allez, deux vidéos de la grande époque,
pour patienter...

Circle pit (oresque)

Wall of death (truction)


Hygiène de vie


geek rule #001: communicate
morning first thing: update
evening last  thing: commit

My humble tribute to xkcd

Without xkcd the Web would be even more boring. Tonight, I was thinking about what generative adversarial network could bring whenever trained with xkcd cartoons. And some extra weight on my favorites pics.


S.O.S (Sense-Of-Self)


Oulah, long time no see!


J'ai profité d'être cloué au lit avec angine et oreilles qui saignent pour réfléchir dans ma tête. Du coup lecteurs adorés, je vous écris ! L'arrêt maladie ça a du bon, tant que ça ne dure pas trop longtemps.

Pour une fois je ne me suis pas pris la tête avec des mots de passe, ou du vim ou du ROT13. Faut changer d'obsession de temps en temps. Du coup j'ai repris un vieux sujet datant de mes recherches fondamentales (genre). Il s’agit du sens du soi. Sense-Of-Self en anglais, ça fait tout de suite plus classe. D'autant que les initiales c'est "S.O.S" d'où le titre de ce billet. C'est bien ficelé hein ?

Version courte et compliquée


J'ai enfin trouvé un programme python dont l'uneek fonction est de se reconnaître lui-même, et seulement lui-même. Pour la métaphore disons un "système immunitaire". Le voici en action :
$ cat sos.py
D='Q=chr(39);print("01"[input()=="D="+Q+D+Q+";"+D])';Q=chr(39);print("01"[input()=="D="+Q+D+Q+";"+D]) 
$ cat sos.py | python3 sos.py 
1 
$ echo "je suis un virus" | sos.py
0
À quoi ça sert ? Ben a rien comme d'hab. Sérieux, après toutes ces années à me lire vous posez encore la question ;)

Version longue et délicatement parsemée d'humour bien relou


Le Sense-Of-Self c'est la propriété qui permet à une entité de se distinguer elle-même de tout le reste. Le monde se divise alors en deux catégories : le soi et le non-soi.

Je suis reparti sur cette piste parce que je pensais notamment à toutes les conneries que fait mon organisme en ce moment : inflammation, système immunitaire survolté, allergies. Autant de réactions justement liées à ce fameux "sens-du-soi". Le stade ultime c'est les réactions auto-immunes où l'organisme s'attaque lui-même parce qu'il se prend pour du non-soi. Truc de ouf.

En terme informateek, le Sense-Of-Self prend une résonnance intéressante. De loin c'est peut-être lié à la question - autrement plus fumeuse - de la conscience des machines. Deux trois gugusses ont d'ailleurs vaguement réfléchi à ça : Alan Turing, John Von Neumann, Marvin Minsky, Andrei Kolmogorov... Plus récemment Raymond Smullyan, David Naccache(*), Adrian Perrig(*), etc. Du coup je me suis dit comme ça : euh, pourquoi pas moi ?

N'étant pas précisément équipé du même appareil cérébral que les personnes susnommées, je me suis contenté d'une version simplifiée du problème. Formalisons :

Existe-t-il un programme SOS qui affiche "1" lorsqu'il est appliqué à lui-même et qui affiche "0" lorsqu'il est appliqué à toute autre entrée ?

Autrement dit, le programme se reconnaît lui-même (1) et fait la différence avec tout le reste (0). On aurait : SOS(SOS)=1 et SOS(other)=0.

De plus, je me suis demandé s'il existe un programme SOS qui ne fait QUE ça. Par exemple il n'en profite pas pour nous afficher en plus de la pub ou pour envoyer nos données personnelles sous forme de cookies à un serveur dans un autre pays. Je recherche un programme en quelque sorte minimal, qui se réduirait à la fonction Sense-Of-Self. Toujours dans l'esprit minimaliste, je voudrais que le programme soit court, voire même le plus court possible tant qu'on y est. Dans l'idée d'isoler l'essence même du sens-de-soi. "Isoler l'essence même du sens-de-soi" ça veut pas dire grand-chose mais j'adore écrire des phrases comme ça.

Les tas de lard
En bon geek, j'ai jeté un œil à l'état de l'art (voir illustration). Autant le reconnaître, il existe déjà beaucoup de choses sur le sujet, notamment sous l'angle des "Quines". Un Quine (une Quine ?) c'est un programme autoreproducteur : il ne fait rien d'autre qu'afficher son propre code, sans aide extérieure. Comme une bestiole qui vomirait son ADN, et seulement son ADN. Pas comme moi au HellFest. On est déjà très proche de ce que je recherche. Moi je veux un programme qui reconnaît son ADN au lieu de l'afficher.

Ouaip, et bien même en ayant déjà écrit des Quines par le passé, il m'a fallu quand même un sacré bout de temps pour trouver un programme Sense-Of-Self opérationnel ! Et j'ai mis plus de temps encore à le raccourcir. Quant à prouver que le résultat est de longueur minimale, ça je n'ai pas encore réussi. On n'aura qu'à dire que c'est à cause des médocs qui m'empêchent de me concentrer à fond.

Ah oui, avant de passer aux choses compliquées, j'ai oublié de préciser un point techneek : la longueur du code s'entend toujours relativement à un langage de programmation donné. Par exemple j'ai choisi Python vu que je sais à peu près faire que ça. Pas question donc de comparer des longueurs de code C / Python / Perl / Bash / Scala, etc.(**) De toute façon c'est le code C qui sera le plus long, tellement c'est pourri le C, beuurrrkkk.

Première tentative


Autant le dire tout de suite, cette première tentative ne fonctionne pas. Elle est là pour montrer précisément le point difficile. L'idée naïve c'est de se dire : le programme va contenir une copie de son ADN, va prendre l'entrée qu'on lui donne, comparer et afficher 0 ou 1 selon que c'est pareil ou pas. Vite fait bien fait comme ça on est direct rentré chez mémé pour aller regarder enquête d'action.

Et ben non parce que ça coince, cf. pseudo-code : If Input == ADN Then 1 Else 0. Avec la chaîne de caractère ADN qui contient une copie du programme. Ce qui donne chose comme ADN = 'If Input == ADN Then 1 Else 0'. Ah ben oui, mais maintenant la chaine 'ADN' contient aussi une copie la chaine 'ADN', c'est malin ! Du coup ça fait : ADN = 'If Input == 'If Input == ADN Then 1 Else 0' Then 1 Else 0'.

Là ça devient le Bronx, pleins de trucs ne vont pas : la nouvelle chaine contient toujours une référence à ADN, on a juste déplacé le problème d'un cran. Et surtout, de manière plus pernicieuse, se pointe une sérieuse galère avec les apostrophes : si j'utilise les mêmes apostrophes pour la première copie de ADN et la pour deuxième (et en fait pour toutes les copies ad-infinitum) on va plus savoir quelles apostrophes débutent quel ADN et quelles apostrophes terminent quel autre ADN. Merdier de ADN : tiens, je baptise ça "Syndrome de Monsanto" ça va me détendre.

Alors on la met où l'apostrophe ?


Dans ton Q ! Non lecteur adoré ce n'est pas un manque de respect. Je veux simplement indiquer qu’il faut encoder l'apostrophe dans une variable, que j’ai nommée Q comme Quote (apostrophe en anglais). Après c'est pas ma faute si en anglais le mot Quote commence par un Q et du coup ça fait un jeu de mot relou.

Foin de digressions, voici enfin la bête, Ta-Daaaaaa : 
D='Q=chr(39);print("01"[input()=="D="+Q+D+Q+";"+D])';Q=chr(39);print("01"[input()=="D="+Q+D+Q+";"+D])
Ça s'utilise comme ça: 
$ cat sos.py | python3 sos.py
1
$ echo "Je suis un virus" | python3 sos.py
0

Explications


Allez, quelques explications parce que je sens des scepteeks dans le fond de la salle.

Considérons d'abord le cas où le programme se reconnaît effectivement lui-même : $ python3 sos.py < sos.py répond 1. Le code lancé est contenu dans le fichier sos.py et l'entrée est aussi dans sos.py. Le programme s'exécute ainsi :
  • Affecte une chaine de caractères à la variable D, comme ADN.
  • Affecte chr(39) à la variable Q, comme Quote.
  • Affiche le résultat d'une comparaison logeek (==) et ajoute un peu de formatage idomateek python, "01"[...] valant "0" pour False et "1" pour "True"(***).
Il faut probablement un peu de temps pour se rendre compte que le ADN du programme dépend en fait du programme lui-même (et vice-versa). C'est très précisément là que se situe la difficulté, comme avec les Quines. Dès qu'on change un iota quelque part il faut refléter ce changement ailleurs dans le programme. Mais au moins on a résolu le problème d'encodage. En effet le terme Q=chr(39) représente bien l'apostrophe mais sans l'utiliser de manière littérale.

Voyons maintenant le cas où le programme détecte autre chose que lui-même : comme précédemment, le programme reconstruit une version complète de lui-même à l'aide de son ADN et de l'apostrophe encodée (c'est la partie "D="+Q+D+Q+";"+D). Mais là il constate que cette version est différente de l'entrée (comparaison ==) et affiche finalement "0".

Reste à s'occuper de la longueur du programme : 103 symboles. Pour faire plus court, on peut déjà remarquer que les techneeks "classeeks" de code golfing ne marchent pas très bien ici : typiquement, renommer la fonction print en une fonction plus courte (mettons p) devrait être fait deux fois. Une fois dans le ADN une fois dans le programme. Il faudrait alors écrire deux fois "p=print;" ce qui consommerai en tout 16 caractères. Pas bon car au final on n’en regagne que 8 en écrivant (deux fois) p au lieu de print. J'entrevois d'autres pistes en utilisant soit la fonction eval() de python, soit l'embryon de lambda calcul intégré au langage. J’ai fait deux trois tentatives du bout des orteils, pas simple. Si on est moins regardant sur les sorties, et qu'on utilise directement "True" et "False" au lieu de "1" et "0", on tombe à 91 symboles, mais ça triche un peu par rapport à l'énoncé de départ :

D='Q=chr(39);print(input()=="D="+Q+D+Q+";"+D)';Q=chr(39);print(input()=="D="+Q+D+Q+";"+D)


Conclusion 


Il est possible d'écrire un programme court ayant "le sens-du-soi" et ne remplissant que cette fonction.


Pour ceux que les applications intéressent quand même, il n'est pas bien compliqué d'adjoindre une fonction utile au SOS de base. Par exemple pour acheter des t-shirts sur Rock A Gogo. Ce qui donne par exemple:
D='Q=chr(39);print("buy-death-metal-t-shirts");print("01"[input()=="D="+Q+D+Q+";"+D])';Q=chr(39);print("buy-death-metal-t-shirts");print("01"[input()=="D="+Q+D+Q+";"+D])
Notez que si la fonction utile contient beaucoup de symboles on peut stoker son ADN sous forme compressée. Et même, en se contentant de stoker un condensat cryptograpeek (ouais, un hash) on retombe sur une méthode connue de vérification d'intégrité du code. En fait cette méthode-là peut être trouvée plus directement sans se prendre la tête avec toutes ces histoires de sense-of-self.

Pour ceux que les applications n'excitent pas plus que ça, faites juste tourner le concept dans votre tête : il existe une machine dont l'uneek fonction est de se différencier de tout le reste.

Nan, j'déconne.


(*) Merde, parmi les gens cités il y en a qui vivent encore, et je viens de les traiter de gugusses. Alors que j'ai un infini respect pour eux.

(**) On me souffle dans l'oreillette que Kolmogorov et Chaitin avaient déjà expliqué ça genre il y a 50 ans. Désolé les gars, je vulgarise. Par contre si on pouvait arrêter de me souffler dans les oreillettes, j'ai une double otite, merci.

(***) "1" pour True, tous pour un !

Les brevets qui envoient du pâté

C'est pas beau de se moquer, mais je tombe souvent sur des brevets rigolos. Ou flippant. Ou les deux en même temps. Échantillons.


La centrifugeuse à accoucher

C'est un classeek du genre, cf. list of crazy patents. Pas la peine de vous perdre dans les détails techneeks, le schéma parle de lui-même.

Reproduit ici pour simple illustration

L'enGryption de données

Alors j'ai tout bien lu les détails. Bon, en fait l'enGryption c'est exactement pareil que l'enCryption. Mais avec un G, comme Alan TurinG.
En fait une recherche plus systémateek montre que enGryption est une faute de traduction assez courante. Symétriquement, on trouve aussi la dégryption. Rien à voir avec la degryp-oil, le vrai. constitué comme chacun sait de disulfure de molybdène.

Le compteur à rebours animé

Celui-ci je l'adore ! C'est à se réconcilier avec l'humanité. En fait, tout est dans le titre. Il s'agit essentiellement d'un compteur à rebours avec un écran. La description indeek divers contextes possibles, par exemple l'an 2000 (bon là c'est trop tard, mais faut imaginer). On trouve également tout un tas de précisions sur les effets visuels. Mon passage préféré (extrait court) : "L'écran est de type LCD. Dans celui-ci, on peut retrouver un animal virtuel qui changera avec le temps. Par exemple, cet animal pourra être un têtard qui se changera en grenouille, ou un oeuf en poussin ou en dinosaure. On pourrait aussi, en version adulte., voir illustrer un homme et une femme qui se déshabillent."

Et puis...

Et puis, et puis, il y a tous ces brevets que je ne comprendrai jamais, mais dont le titre me fait rêver. Notamment celui-ci: "Feuillard d'anode alliée et dense à relaxation locale de stress."


Si - inventeur ou ayant droit - ce billet à vocation uniquement humoristeek vous dérange, merci de le signaler à metallurgeek@gmail.com qui modifiera en conséquence. ou pas.

Password siouplé !


À un certain moment de ma vie j'ai eu 17 ans. Période relativement bordéleek qui a duré environ un an. Entre autres caractéristeeks intéressantes, il y avait la fréquence des contrôles d'identité.



Papiers siouplé !


Je ne sais pas bien pourquoi, mais à cette période tout le monde cherchait à vérifier mon identité : dans la rue, dans le métro, devant le lycée, une fois même dans un bar où la police avait fait irruption. Ahhh, les contrôles d'identité : difficile exercice à une période où – justement - l'on n'est pas certain  de son identité.

Comme un goût amer


Amusants au début, ces contrôles répétés - au moins deux par semaine avec des pointes jusqu’à trois par jours ! - ont vite pris une tournure agaçante. Un côté mécaneek et débilitant. Chaque contrôle me laissait comme un goût amer, une sensation de vacuité bien particulière et des questionnements infinis
  • Quel danger terrible un zèbre de 17 ans représente-t-il, que chacun veuille absolument s'enquérir de son identité ?
  • Question plus insidieuse encore : si l'on considère "normal" d'être contrôlé deux fois par semaine, si on s'y habitue, sera-t-il normal d'être contrôlé deux fois par jour ? Deux fois par heure ? Par minute ?
  • La fréquence des contrôles a-t-elle la moindre incidence sur la véracité du résultat ?
  • Et puis il y a la question délicate de "qui" contrôle "qui" : puis-je contrôler le contrôleur, Quis custodiet ipsos custodes? https://fr.wikipedia.org/wiki/Quis_custodiet_ipsos_custodes%3F
  • Etc.

Liberté, liberté chérie


Et puis... du temps est passé... mon look s'est assagi et les contrôles se sont espacés. Limite vexant : plus personne ne souhaitait s'enquérir impromptu de mon identité. J'étais redevenu l'anodin anonyme lambda. Il est fort possible alors que vous m'ayez croisé sans même le savoir. Et vice versa.

Enfin donc j'en avais terminé avec ces contrôles d'identité aussi systémateeks qu'absurdes...

Liberté numéreek, liberté numéreek chérie


Dans les années 1990-2000 on a inventé quelque chose de sympa, l'identité numéreek ! Et même LES IDENTITES NUMEREEKS. Truc de ouf : on pouvait-être qui on voulait, ce qu'on voulait, autant qu'on voulait. Et comme on voulait : proche de notre identité réelle (même nom, même adresse, même compte en banque) ou au contraire très éloigné (pseudonyme, bitcoins).

La liberté numéreek quoi. Je m'y suis vautré. Il est fort possible alors que vous m'ayez numériquement croisé sans même numériquement le savoir. Et vice versa.

La liberté numéreek vous dis-je !

Password siouplé !


Et ben non. Parce qu'on a inventé en même temps le contrôle d'identité numéreek. Et même LES CONTRÔLES d’identités numéreeks. Login, password, captcha, question secrète (le nom de jeune fille de mon chien en classe de CP), double authentification, numéro de suivi, code biométreek, sms et emails de confirmation. Avec toutes les identités que j’utilise, je passe mon temps à répondre à des contrôles d'identités numéreeks.

Persuadé de l'utilité de tout ça, je n'y ai pas prêté grande attention. Jusqu'à cette fameuse journée où j'ai décidé de compter combien de fois j'ai eu besoin de prover mon identité numéreek.

34 fois.

Comme un goût numéreek amer


Ce jour-là, j'ai retrouvé le fameux goût amer, la sensation de vacuité. Tout pareil qu'à mes 17 ans. Et les mêmes questionnements. Sur deux points en particulier :
  • Qui contrôle qui ? En version numéreek ça pourrait se dire "qui identifie/authentifie qui ?" avec le corollaire intéressant : suis-je bien au courant (électrique) de toutes les fois où je suis identifié ?
  • Autre point, la fréquence des contrôles : 34 fois par jour est-ce normal ? Pourquoi pas 34 fois par heure ? Ou 34 fois par minute ?
Difficile de se balader anonymement dans la rue numéreek...

Travaux prateeks


Faites donc l'exercice en conscience, comptez systématiquement les demandes de preuve d'identité numéreek, les grandes comme les petites : pin code pour téléphone ou carte bancaire, login/password sur votre email perso, au boulot, sur des services en ligne, y compris les pseudos (typiquement sur Facebook), formulaires à remplir, achats en ligne, automates téléphoneeks à renseigner, clés Wi-Fi et autres, etc. Tiens, même pour commenter ce billet vous devrez éventuellement décliner une identité...

Faites le compte, multipliez le résultat par 10, 100, 1000... demandez-vous jusqu'à combien ça vous semble "normal".

Image du film Brazil, la vision délirante (ou pas) de 1984 par Terry Gilliam.

La pub qui fait réfléchir...

Aujourd'hui, je reçois un SMS que je vous cite illico texto(*) :
Info SFR : Bon plan de la rentrée ! C'est le moment de découvrir tous les avantages de la Série Limitée Gigas illimités (...)
Les mots qui m'intéressent sont en gras. Mes quatre fidèles lecteurs savent que je suis tout particulièrement préoccupé par les questions de limites. J'adore ! Ça me fait réfléchir. Ou pas.

Imaginez les abîmes de perplexité dans lesquelles me plonge ce SMS. Certes, je sais ce qu’il faut comprendre : l’offre nommée "gigas illimité" est disponible "en série limitée". Mais en deuxième intention, il est intéressant de noter trois points.
  1. Comme toutes les offres illimitées, il y a quand même une limite en prateek. Je me doute bien que je ne peux pas stoker n’importe quel nombre de gigas, même si l’offre s’appelle "gigas illimités". Par exemple, je prends le grand nombre imaginé par XKCD, je suis certain que je ne peux pas stocker autant de gigas. En fait, ce nombre est tellement inimaginablement grand(**) que je ne peux même pas le stocker lui-même.
  2. La série machin-truc est limitée, certes, mais notez bien la limite n’est pas précisée. Par exemple si je suis le dix-mille-ième à souscrire, ça passe ou pas ? Finalement, il existe une limite mais elle n'est pas connue : exactement comme dans une offre illimité.
  3. Ah ben merde, je sais plus ce que je voulais remarquer en troisième point. Dommage c’était extrêmement pertinent. Ah si, ça me revient : je suis à deux doigts de souscrire à l’offre rien que pour tester la limite. Ouais ben finalement ce n’est pas si pertinent que ça. Ma quantité d’argent à consacrer à ce genre de plaisanterie étant extrêmement... limitée.
Bon allez, bisous, je m’en vais renvoyer STOP SMS au 36950, pour la n-ième fois. Ah ben non, c'est payant :(


(*) Citer texto un SMS, c'est la moindre des choses.
(**) A propos des grands nombres, je vous conseille cette vidéo de Micmath qui est un bon début. Une fois que vous serez sorti du coma tellement c’est grand, jetez donc un œil à la fonction du castor affairé !



Yet another dilemma


Steak ou Pastèque ?

Au moment où je poste cette photo, une recherche google sur "Steak ou Pastèque" ramène près de 6000 résultats. OK je suis pas Nobel d'originalité sur ce coup là. Même genre avec "Poisson panais" près de 2000 résultats. Dont certains très drôles !

Tous les chemins mènent à Rhum

Allez zou, petite réserve de picole dans le jardin(*)

Cerise Montmorency au rhum
Rhum JM xo offert par un pote
Rhum abricot verveine sucre de canne
Le truc zarbi en bas à gauche c'est une recette perso :
Rhum-arrangé-banane-gingembre-viagra-cocaïne-propolis-créatine-propergol 
Si tu meurs pas dans les 30 secondes tu vis 120 ans


(*) Cherchez pas les coordonnées GPS, j'ai viré les données EXIF

Désintoxication

Rahhhhhhh !!!

Trois semaines sans email, check !
ça m'était pas arrivé depuis l'école primaire :)

\o/

Des Oh! et débats

Et ben voilà : il y a 6 ans, les doigts tout tremblants d'hésitation créatrice, j'écrivais le premier article de Metallurgeek. 6 ans, belle tranche de vie, avec des Oh! et Débats.

Alors, cher lectorat (de bibliothèque), plutôt qu'une nouvelle déclaration d'amour je vous propose quelques statisteeks.

Ouais, parce que c'est chiant à écrire les déclaration d'amour. Vous vous rendez pas compte le boulot ! Déjà faut penser à tout le monde : Affif, Nanie, Clem, Mr. G., Marco, Yves., Nad., T.H, Antoine, Jano et tous/toutes les rayé/es à donf dans leur tête, les clowns joyeux/ses, Lucie(-fer), Sorcière, Vi&Co;), Vick, Noém, François (au pluriel). Et forcément j'oublie du monde alors je me dis ah ben non quand même (Erwan, Nico, GomoR, Morg., La fée, Brian, Chloé...), ceux qui lisent en silence, ceux qui lâchent du comm' (continuez !) Après faut surtout pas oublier de dire que ça-fait-tellement-plez-merci-tout-plein-c'est-trop-bon, faut être sincère authenteek cash, la merde quoi. Et pis évoquer tout ce soutient que je reçois de vous, les barres de rire, les bars de rire, les p'tits emails en off qui font du bien. Nan désolé c'est trop chiant à écrire. Du coup je le fais pas.

Consultations (euh.. la moitié c'est moi quand je relis/corrige)

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