La recherche d’image est d’une efficacité décourageante : on met des mots clés, on cleek, et paf ! On tombe pile sur plein d’images hyper pertinentes. C’est d’un chiant ! Y’aurai pas des trucs cachés un peu, des comportements inattendus, du mystère quoi, voire de la poésie ? Histoire de sortir ne serait-ce qu’une minute de l’efficacité ambiante…
Version courte
Que croyez-vous qu’on trouve sur google ou bing quand on recherche des images correspondant aux mots « résonner » et « vertèbres » ? Essayez donc en cliquant ici et là . Surprenant non ? Bien, je vois que j’ai d’ores et déjà capté l’attention de certains lecteurs ;)
Version longue et chiante
Reprenons les exemples : résonner vertèbres ramène tout pleins d’images de zèbres, fusils flamboyaient ramène des loups, respires enflammée ramène des roses. Et Metallurgeek ramène sa fraise, mais ça on commence à s’habituer(**).
- Les deux mots n’ont aucun rapport évident avec le sujet du poème. Par exemple le mot « résonner » comme ça à sec, ça ne m’évoque pas directement le zèbre. « Raisonner » peut-être, mais « résonner » non.
- Les deux mots sont rarement utilisés simultanément. En l’occurrence on n’utilise pas souvent « résonner » et « vertèbres » dans la même phrase. Sauf peut-être une phrase sur le judo, du style « il m’a placé un eri-seoi-nage de ouf, ça m’a fait résonner les vertèbres ». Ou peut-être sur la museek « le violoncelle me fait résonner les vertèbres jusqu’au fond de l’âme. » Mais bon, c’est pas fréquent. Tiens, du coup je vous mets un petit morceau de violoncelle.
Généralisons
À priori, ça se généralise. En prateek il est quand même assez difficile de créer des bons exemples. D’abord il faut repérer des textes bien connus afin qu’ils soient cités sur un maximum de pages. Ensuite il faut que ces textes évoquent fortement un sujet « illustrable » : genre animaux et objets. Pour ça les poèmes fonctionnent bien, avec leur puissance d’évocation absolument inégalable. Pour les roses j'ai utilisé le poème "les roses de Saadi" de Marceline Desbordes-Valmore. Pour les loup, vous allez pas le croire mais j'ai utilisé le poème la mort du loup, d'Alfred de Vigny. Truc de dingue : le mec il écrit ça en 1843 et ça sert encore aujourd'hui !

















